‘après une étude menée par Peter Neumann et Sven Pastowski, professeurs à l’Université internationale d’Erfurt, près de 70% des professionnels du tourisme ne proposent pas à leur client affaires de prolonger leurs séjours par des loisirs, ce que les Anglo-saxons ont appelé le bleisure. C’est d’autant plus dommage qu’en Allemagne, plus de 80% des voyageurs d’affaires combineraient volontiers leur voyage de travail avec un séjour de loisir. « Malgré cet énorme potentiel, les villes, les régions et le secteur hôtelier allemands sont jusqu’à présent à peine préparés à cette tendance, observe Peter Neumann. En conséquence, ils passent à côté de beaucoup d’opportunités, surtout auprès des générations Y (nées entre 1980 et 1995) et Z (nées après 1995) très disposées à dépenser. » Il rappelle l’avantage du bleisure : les voyageurs sont « déjà à destination et n’ont pas besoin d’être recrutés avec des coûts de marketing élevés. Comme leur voyage est généralement financé par leur employeur ou leur client, les voyageurs bleisure disposent d’un budget nettement plus élevé pour la culture, les loisirs, la gastronomie et la mobilité, qui est dépensé dans la ville ou la région. » CQFD.
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