Une polémique enfle à l’aéroport de Nantes depuis l’installation en novembre dernier de deux majestueuses sculptures d’ours en bronze sur le parvis. Si ces œuvres de l’artiste animalier Michel Bassompierre font partie d’une exposition plus large et remportent un franc succès auprès du public, elles ne sont pas du tout du goût des écologistes locaux qui crient au greenwashing.
L’Agence européenne de la sécurité aérienne (Aesa) a émis une mise en garde à l’attention des compagnies aériennes concernant les dangers associés au survol de la Russie. Selon l’agence, « les risques pour les avions civils d’être abattus ont considérablement augmenté, notamment après le crash d’un avion d’Azerbaïdjan Airlines, vraisemblablement touché par des missiles russes ». L’Aesa qualifie l’espace aérien au-dessus de l’ouest de la Russie de « zone de conflit actif » et indique que le risque d’être atteint par un missile de défense russe y est « élevé ». Elle recommande d’éviter tout l’espace aérien russe, avec une vigilance accrue dans la zone s’étendant entre Saint-Pétersbourg, Moscou, Rostov, Samara et Ekaterinbourg. Actuellement, aucune compagnie aérienne de l’Union européenne ne survole l’espace aérien russe. Cependant, certaines compagnies non européennes continuent d’utiliser cet itinéraire, souvent plus court et donc plus économique que les alternatives. Par ailleurs, Donald Tusk, Premier ministre polonais, a déclaré hier que « la Russie a planifié des actes de terrorisme aérien, non seulement contre la Pologne, mais également contre des compagnies aériennes du monde entier ». De son côté, la Russie rejette ces accusations, qu’elle qualifie de « poursuite de la politique de sanctions » menée par l’Occident. Oui, et alors ?
NB
Si l’augmentation de la taxe de solidarité sur les billets d’avion (TSBA) ne fait guère de doute, c’est la version allégée – telle que votée par le Sénat avant la censure – qui est en passe d’être confirmée. Dans cette version, la TSBA passerait de 2,6 euros actuellement à 5,3 euros pour les passagers en classe économique pour un vol vers une destination européenne ou assimilée (c’est-à-dire les destinations en Outre-mer). Et ce, au lieu des 9,5 euros voulus par le gouvernement. Un doublement au lieu d’un quadruplement, comme l’avait signalé le sénateur en séance. La desserte de la Corse et des Outre-mer serait, quant à elle, exonérée de cette hausse, tout comme les lignes d’aménagement du territoire (Lat) – même si cet ajustement a de fortes chances d’être retoqué par Bruxelles. Le Sénat n’avait en revanche pas touché à l’augmentation pour les autres tarifs, reprenant le barème proposé par le gouvernement Barnier. Celui-ci est compris entre 15 euros (pour un vol en classe économique vers une destination intermédiaire) et 120 euros (pour un vol en classe affaires ou première vers une destination lointaine, c’est-à-dire plus de 5.500 kilomètres de l’aérodrome national de référence). Un moindre mal pour l’aérien mais qui ne devrait toutefois pas s’en satisfaire.
LG
Il a la convivialité des gens du sud et l’accent qui invite au sourire. Georges Sans, actuel directeur du développement chez Civitatis, a parcouru les chemins du tourisme français dans tous ses aspects. Aérien, tour-operating, distribution, agent de voyages… Georges ne conçoit pas les relations professionnelles sans un minimum d’humanisme. Et, en plus, il est bavard !
J’aime👍
« J’aime découvrir les gens, en fait. Mon métier et mes expériences à l’étranger m’ont permis de beaucoup voyager et de travailler dans différents secteurs : médias, voyage, tech. C’est ce que j’apprécie aujourd’hui : rencontrer des personnes d’horizons variés et de niveaux différents, et apprendre d’elles.
Mon métier me permet de découvrir de nombreux talents. Quand nous nous sommes rencontrés lors de l’expérience avec François Arpels sur Fairlines, j’ai découvert quelqu’un issue du luxe qui souhaitait lancer un nouveau concept dans la RIA ; ce genre de trajectoire est très intéressant.
Depuis plus de dix ans, j’accompagne de nombreuses entreprises, et je constate aujourd’hui que la plupart des nouveaux opérateurs du voyage ne viennent pas de ce secteur.
Par exemple, François Levesque, qui vient de racheter des réseaux d’agences, ne vient pas du voyage. De plus en plus d’entrepreneurs créent dans ce secteur sans en être issu ; je trouve cela positif, car ils ont une vision sans tabou ni barrière. Ne connaissant pas encore les freins habituels, ils osent des choses que nous aurions tendance à juger irréalisables. Bien sûr, certains échouent, mais beaucoup apprennent vite et réussissent. »
Je n’aime pas👎
« Ce que je n’aime pas, dans la vie de tous les jours ou dans le secteur du voyage, ce sont les gens qui ne répondent pas. Cela m’étonne toujours, surtout parce que, dans mon expérience, j’ai eu la chance de côtoyer des dirigeants d’entreprises, des managers ou même des employés à des niveaux plus modestes. Ce que je remarque, c’est que même des présidents de grandes entreprises, parfois cotés en bourse, prennent le temps de répondre, qu’il s’agisse d’un oui ou d’un non.
Pour ma part, je m’efforce toujours de répondre, même quand je suis très sollicité. Certes, il y a des exceptions : sur les réseaux sociaux comme LinkedIn, par exemple, je ne réponds pas aux personnes qui envoient une demande de connexion sans se présenter, sans dire bonjour ou expliquer pourquoi elles veulent me contacter. Dans ce cas, je les ignore systématiquement, sauf si un intérêt particulier se dessine.
Je comprends que certains soient débordés, mais quand je vois que des figures importantes prennent le temps de répondre, je trouve cela inspirant. Ce silence ou ce manque de retour, que la réponse soit positive ou négative, c’est quelque chose que je n’aime pas.
Dans le monde des affaires, on dit souvent qu’il faut laisser ses émotions de côté. C’est vrai, jusqu’à un certain point. Cependant, je crois fermement que l’humain reste central. Dans un environnement commercial – ou même en dehors – l’aspect humain facilite et permet d’accomplir beaucoup de choses.
Cela m’amène à un autre point : les jugements hâtifs. Beaucoup de gens émettent des opinions tranchées sur une entreprise ou une personne, parfois même avant de les connaître réellement. Pour ma part, je m’efforce toujours de ne pas avoir d’a priori, qu’ils soient positifs ou négatifs. Je préfère me faire ma propre opinion, en laissant les idées préconçues de côté. »
OD
Salaün Holidays ne manque jamais d’imagination. C’est encore vrai dans le cadre de sa nouvelle brochure Vos Voyages 2025 avec, par exemple, ce circuit : « La Nationale 7, la nostalgie de la route des vacances en 8 jours/7 nuits ». C’est la route des vacances de l’après-guerre, celle des congés payés, que Salaün Holidays propose de parcourir à bord d’un autocar Royal Class. Un itinéraire au cœur de magnifiques régions (Centre, Vallée du Rhône, Provence et Côte d’Azur), parsemé de visites de caves, de visites guidées, de déjeuners dans des restaurants triés sur le volet… Ceux qui préfèrent les voyages au long cours auront l’embarras du choix. Entre autres nouveautés, citons « 1.000 visages de la Chine » (16 jours/13 nuits), « La Malaisie et Singapour, du détroit de Malacca à Bornéo » en 15 jours/12 nuits, « L’Indonésie, un collier de perles entre mer et volcans » en 14 jours/11 nuits, « Le Grand Tour d’Indonésie » en 6 jours/13 nuits, « Bali, l’ile des dieux » en 13 jours/10 nuits et « Le Grand Tour de Ceylan » en 16 jours/13 nuits. Rappelons aussi que Salaün Holidays propose une offre de cinq circuits au Japon, à l’occasion de l’Exposition universelle d’Osaka qui se tiendra du 13 avril et 13 octobre 2025. Salaün a retrouvé tout son monde.
LG
On le sait, Donald Trump deviendra président des États-Unis le 20 janvier prochain. La programmation musicale de son investiture se précise peu à peu. L’hymne national, The Star-Spangled Banner, sera interprété par le ténor Christopher Macchio. Peu connu, si ce n’est de sa mère et de Donald Trump lui-même, il se décrit comme un « chanteur lyrique crossover », autrement dit, un artiste capable de chanter dans tous les registres. Visiblement fin connaisseur en art lyrique, Donald Trump n’a pas hésité à comparer Christopher Macchio à Luciano Pavarotti. Pour le reste du programme, on sait que Village People sera également de la partie. Ce groupe emblématique a connu son heure de gloire il y a près de 50 ans avec son tube YMCA, désormais incontournable lors des meetings du nouveau président. Le chanteur country Lee Greenwood, 82 ans, entonnera God Bless the USA. De son côté, la star de la country Carrie Underwood interprétera America the Beautiful, un classique des hymnes patriotiques américains. Et enfin, pour clore cette fête grandiose, le rappeur Kid Rock est aussi attendu. On le voit, la culture a rendez-vous avec l’Amérique !
NB
Le Premier ministre pakistanais a ordonné, mardi, l’ouverture d’une enquête sur la validation d’une publicité de Pakistan International Airlines (PIA) qui a suscité une vive polémique sur les réseaux sociaux. La campagne, censée célébrer la reprise des vols vers Paris, mettait en scène un avion pointé vers la tour Eiffel, accompagné du slogan « Paris, nous arrivons aujourd’hui ». Rapidement, l’image a été perçue par de nombreux internautes comme une évocation des attentats du 11 septembre 2001, entraînant une vague d’indignation. Sur X, un post relayant l’illustration a cumulé plus de 21 millions de vues en quelques heures. Ce scandale intervient alors que PIA tente de redorer son image après plusieurs années de turbulences. La compagnie aérienne nationale du Pakistan a longtemps été en difficulté, notamment en 2020, lorsqu’elle a été frappée par une interdiction de vol dans l’Union européenne et le Royaume-Uni, à la suite d’une affaire de faux diplômes de pilotes. Auparavant, en 2017, PIA avait déjà défrayé la chronique lorsque des membres de son personnel avaient sacrifié une chèvre sur le tarmac avant un vol, un geste censé porter chance. La compagnie vient tout juste de reprendre ses vols vers Paris après la levée d’une interdiction de quatre ans imposée par l’Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA). Un retour attendu, mais qui s’accompagne aujourd’hui d’une controverse médiatique dont PIA se serait bien passé.
NB
Le New York Times a publié sa liste annuelle des 52 destinations à visiter en 2025. Parmi les destinations phares, Kyoto au Japon est mis en avant pour son patrimoine historique et ses paysages enchanteurs, notamment ses célèbres cerisiers en fleurs. Dakar, au Sénégal, est également recommandé pour sa scène artistique dynamique et sa cuisine locale savoureuse. En Europe, Salzbourg en Autriche est célébré pour son architecture baroque et son héritage musical, tandis que Naples en Italie séduit par sa proximité avec des sites emblématiques comme Pompéi et la côte amalfitaine. Citons aussi Kangaroo Island en Australie, qui se remet des incendies dévastateurs, ou Ladakh en Inde, prisé pour ses paysages himalayens et sa culture bouddhiste. Et cocorico : Aix-en-Provence est célébré pour son patrimoine historique tandis que le Pays basque est mis en avant pour sa riche tradition culinaire. On conseille le poulet basquaise, dont vient de sa sauce, appelée aussi piperade, à base de tomates, de poivrons et d’oignons.
LG
En 2024, la Polynésie a accueilli 241.570 touristes, soit une hausse de 1,2% par rapport à 2023. Une croissance portée par la croisière et le charter nautique en pleine expansion depuis quelques années : +27,8%. Ombre au tableau, le taux d’occupation des hôtels qui était de 74% en 2023, n’a été que de 69% en 2024. « Et le deuxième chiffre qui doit attirer notre attention, c’est la baisse du marché américain qui est à peu près en retard sur tout 2024 de 8% », alerte Christophe Guardio, coprésident du Conseil des professionnels de l’hôtellerie (CPH). L’année 2025 s’annonce compliquée. « On prend en considération deux choses : les clients sont plus regardants sur le tarif. Et aussi, on constate avec l’actualité sur la Californie, qui est une grande partie de notre clientèle, la problématique des incendies qui risquent d’avoir un impact » bien qu’il soit trop tôt pour tirer des conclusions, indique Benjamin Archambaud, directeur adjoint de l’hôtel Te Moana Tahiti Resort. Peut-être les Californiens voudront-ils profiter du paradis après avoir connu l’enfer.
LG
Le cabinet OAG a publié son classement annuel des aéroports les plus fréquentés au monde en 2024. Sans surprise, l’aéroport Hartsfield-Jackson d’Atlanta conserve sa position de leader avec 62,7 millions de passagers. Sa capacité (en sièges) a progressé de 2% par rapport à 2023, mais reste légèrement en deçà des niveaux de 2019 (-1%). En deuxième position, l’aéroport international de Dubaï enregistre 60,2 millions de passagers, une performance largement portée par la compagnie Emirates, qui a augmenté sa capacité de 7% depuis 2023 et de 12% par rapport à 2019. Le podium est complété par Tokyo Haneda, avec 55,2 millions de sièges, en hausse de 5 % sur un an. Derrière ces trois géants du trafic aérien, le classement se poursuit avec Heathrow (51,55 millions de passagers), Dallas-Fort Worth (51,51 millions), Denver (49,21 millions), Guangzhou Baiyun (48,85 millions), Istanbul (48,51 millions), Shanghai Pudong (48,50 millions), et Chicago O’Hare (46,99 millions). Avec 42,1 millions de passagers, l’aéroport Paris-Charles de Gaulle se classe troisième en Europe, derrière Heathrow et Istanbul. Ces chiffres confirment la solide reprise du transport aérien, avec une dynamique de croissance qui se rapproche, voire dépasse, les niveaux d’avant la pandémie. Une tendance qui devrait continuer à impacter positivement le secteur du tourisme et les compagnies aériennes dans les mois à venir.
NB
