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Le tourisme dans le monde vu par la presse, en un clin d'oeil

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Auteur/autrice : Oncle Dom

Parce que c’est mardi, les pensées peu profondes d’OD

Posted on 10 juin 202510 juin 2025
By Oncle Dom

Ma fille s’est envolée pour New York. Son rêve d’ado est devenu réalité. Elle m’a lancé un petit « merci Papa » – touchant, mais clairement éclipsé par l’excitation du voyage. Et moi, je suis resté là, les mains moites, à ruminer mes angoisses. Parce que quand je vois le cirque Trump-Musk, leurs vociférations d’un autre monde, leurs décisions à faire frémir un psychiatre, je m’inquiète. Vraiment. Ce n’est plus du show, c’est du délire dangereux. Et ce n’est pas juste eux. C’est le monde entier qui semble s’en foutre. On ferme les yeux, on regarde ailleurs. Panem et circenses… On s’enflamme pour un match de tennis, on crame des bagnoles pour un but marqué, mais on ne veut plus voir les bombes, les enfants déchiquetés, qu’ils soient russes, palestiniens ou israéliens. Trop dur. Trop triste. Alors on détourne le regard. Et moi, ça me fait mal. Cette douleur sourde d’appartenir à une époque qui a troqué l’empathie contre l’indifférence. J’ai honte.

OD

Les pensées peu profondes d'OD

J’aime / Je n’aime pas… par Jean-Pierre Mas

Posted on 5 juin 2025
By Oncle Dom

On ne présente plus cet iconoclaste à l’impertinence redoutable : Jean-Pierre Mas. Mais si, quand même : Ex-président du réseau Afat, artisan malin de la fusion Afat-Selectour dont il a assuré la présidence, ex-président du Snav qu’il a rebaptisé Entreprise des Voyages et dont il a cèdé la présidence à Valérie Boned, il assure aujourd’hui la médiation du tourisme et n’a toujours pas perdu son franc-parler !

J’aime

« Commençons par le professionnel.

J’ai beaucoup apprécié le congrès de l’EdV. L’accueil du Maroc a été remarquable, le programme équilibré, les intervenants inspirants. C’était une vraie réussite.

Ce que j’aime aussi dans ma sphère professionnelle — et que je découvre peut-être un peu tard — c’est la motivation de mon équipe en matière de médiation. Ce sont des gens engagés, qui veulent que ça fonctionne, qui se battent pour que les choses marchent bien. Ça fait plaisir à voir.

Sur un tout autre registre, ce que j’ai aimé récemment, c’est un match de tennis féminin : pour la première fois depuis une éternité, une Française accède à la demi-finale de Roland-Garros. Elle s’appelle Loïs Boisson. Elle déclare que son objectif, c’est de gagner, d’aller jusqu’au bout. Cet état d’esprit, cette ambition assumée, on ne la voyait plus — ou alors on la jugeait immédiatement comme de la prétention. Je trouve que sa détermination est un bon signe.

Ce que j’aime aussi… c’est Trump. Ou plutôt le désordre que Trump introduit dans le fonctionnement feutré des relations internationales. C’est un chien dans un jeu de quilles. J’apprécie qu’il bouscule, qu’il dérange. Et en même temps, j’apprécie sa relative inefficacité. Il fait beaucoup de bruit. La guerre en Ukraine devait, selon lui, s’arrêter quinze jours après son élection. Elle est toujours là. Même chose pour le conflit israélo-palestinien : beaucoup de promesses, peu de résultats. Mais il reste, à mes yeux, le premier homme politique de cette envergure à être véritablement disruptif. Et ça, c’est intéressant. »

Je n’aime pas

« Revenons au professionnel. Ce que j’aime moins ? Les consommateurs qui viennent se plaindre après avoir confié leurs vacances à des pseudo-professionnels incompétents… et qui ensuite disent : « Si j’avais su, je n’aurais pas fait comme ça. » Quand on s’engage dans quelque chose, il faut réfléchir un minimum. Un peu de discernement ne nuit pas.

Ce que je n’aime pas, c’est l’impact des conflits sur les populations civiles, et le fait que les auteurs de ces conflits ne soient poursuivis qu’avec des mots. Je suis atterré par la mollesse des sanctions internationales envers Poutine et Netanyahou. Si on avait saisi leurs biens, si on avait vendu à l’étranger ceux de la nomenklatura russe, cela aurait sans doute mis une pression réelle sur le Kremlin. Cette faiblesse des réactions internationales me sidère.

Je n’aime pas non plus l’attentisme de l’Europe face aux provocations de Trump. Ni les climato-sceptiques, ceux qui nient les faits scientifiques, les preuves. Qui disent qu’il ne se passe rien, que tout est normal. Je ne supporte pas ça.

À l’inverse, je n’aime pas non plus ceux — même parmi mes amis — qui prônent l’immobilisme comme réponse à la crise climatique. Qui pensent que tout irait mieux si on arrêtait tout, si on ne bougeait plus. Pour moi, c’est insupportable. Et cette obsession du transport aérien ou de la croisière comme seuls responsables du dérèglement climatique… c’est trop facile. Bien trop facile. »

OD

J'aime/Je n'aime pas

Parce que c’est mardi, les pensées peu profondes d’OD

Posted on 3 juin 20253 juin 2025
By Oncle Dom

Ce n’est pas une pensée drôle aujourd’hui. Mais, pour une fois – et en toute humilité, comme toujours –, elle est peut-être un brin plus profonde que d’habitude. Je sens déjà que je vais me faire quelques inimitiés supplémentaires, mais bon… quand on aime, on ne compte pas. Mon vieux camarade LG me pardonnera. Il commence à être habitué.

Comme une bonne grosse partie de la population européenne, j’ai été contraint de subir, pendant quatre jours d’affilée, un flot continu de commentaires, supputations, envolées lyriques et autres cris de joie hystériques autour d’un match de foot. Pardon, d’un événement planétaire : la rencontre entre deux clubs, Milan d’un côté, Paris de l’autre. Ligue des champions, qu’ils disent. C’est honorable, hein, je n’ai rien contre. En théorie. Perso, j’avoue – et j’assume – que, comme Chirac en son temps, je ne suis pas plus ému que ça. Même si, allez, quelque part, je suis content que le club de Paris ait gagné (haut le pied, comme dirait l’autre). Enfin… le club de Paris… soyons honnêtes : c’est quand même le Qatar qui tire les ficelles. Paris, ce n’est plus qu’un logo sur un maillot sponsorisé par un fonds d’investissement. D’ailleurs, tiens, j’ai remarqué que la maire Hidalgo n’a pas moufté. Je crois qu’elle est un peu fâchée avec le chef du Qatar. Pas une déclaration, pas un tweet… un silence diplomatique. Mais ce qui m’ennuie, ce n’est pas le foot. Le foot, à la base, c’est populaire, c’est collectif, c’est beau, parfois. Ce qui m’ennuie, c’est l’emballement. Cette espèce de déconnexion totale entre le terrain de jeu et le terrain du monde réel. Des centaines de milliers de personnes qui s’embrassent, chantent, pleurent, brandissent des drapeaux et, au passage, brûlent quelques voitures. Pour célébrer des joueurs millionnaires, dont le seul salaire mensuel suffirait à faire vivre plusieurs villages africains pendant des années. Et pendant ce temps-là – car oui, il y a toujours un « pendant ce temps-là » – à deux ou trois heures d’avion de chez nous, on meurt. Littéralement. On bombarde, on explose, on enterre des enfants dans des écoles éventrées. Que ce soit au Moyen-Orient, à l’Est de l’Europe, en Afrique ou en Asie, la tragédie continue. Discrète. Presque en sourdine. Invisible à l’heure du replay. Mais à Paris, on fait la fête. Champagne à l’Élysée. Interviews pleines de vide. Selfies de ministres au bord de la pelouse. C’est la magie du ballon rond : il fait oublier, un instant, que le monde brûle. Je ne demande pas qu’on arrête de vibrer pour un match. Je ne suis pas contre l’enthousiasme, ni contre le sport. Mais quand même… un peu de décence, non ? Juste un peu de conscience du décalage abyssal dans lequel on patauge. Désolé.

OD

Les pensées peu profondes d'OD

Parce que c’est mardi, les pensées peu profondes d’OD

Posted on 27 mai 202527 mai 2025
By Oncle Dom

Parmi les sujets abordés à Taghazout (décidément, ce nom me fera toujours marrer – on dirait un médicament pour les hémorroïdes ou un cocktail marocain au rhum), figurait un thème qui perturbe souvent les créateurs d’entreprises dites « familiales » : la transmission de la société. Sujet casse-gueule s’il en est, où les affects viennent souvent s’emmêler avec les chiffres, les rancunes et, parfois, même la belle-mère. En même temps – parce qu’en ce moment, trouver une pensée cohérente, ce n’est pas évident, surtout quand le café est tiède et que le monde du tourisme s’agite comme une volée de moineaux sous anxiolytiques – je suis tombé sur une excellente interview de mon vieil ami Laurent Abitbol. Une interview menée de main de maître par la non moins excellente Linda Lainé (fine plume, regard acéré, tout y est, bravo Madame !). Comme me le confiait récemment une personnalité du tourisme, dont la sagesse n’a d’égale que la discrétion (mais dont la langue reste bien pendue, heureusement pour moi) : « Il y a deux personnages que j’admire dans notre secteur : Untel (sur lequel je ne suis absolument pas d’accord, mais ce n’est pas grave) et Laurent Abitbol. » Évidemment, les vieux grincheux vont dire que je ne suis pas objectif. Et vous savez quoi ? Ils ont raison. Et c’est mon bon plaisir, comme disait l’autre. Mais il faut bien reconnaître que le personnage Abitbol, mine de rien, c’est du solide. Le gars, on l’a fichu dehors par la grande porte, il est revenu par la lucarne des toilettes. Persévérance, nom d’un petit bonhomme ! Et surtout, à partir des fondations posées par son père Claude (paix à ses deals), il a bâti une machine à faire de l’argent absolument gigantesque. Et une machine intelligente, efficace, bien huilée. La Rolex du voyage organisé. Abitbol, c’est un bosseur, un vrai, un dur de dur. Et en plus d’avoir le nez fin, il a su s’entourer. Ce qui, dans le tourisme, est presque plus rare qu’un client qui lit les CGV. Faut le faire. Autour de lui, pas de bras cassés ou de neveux parachutés : des pointures, des pros, des gens qui savent faire tourner une boîte autrement qu’à coups de PowerPoint inutiles. Mais voilà. L’éternelle question qui pend au nez des « grands hommes » : à qui passer le relais ? Eh oui, c’est là que ça se complique. Abitbol dit qu’il veut encore « faire » cinq ans… Oui, bon. Ça fait dix ans qu’il me dit ça, entre deux cafés et trois salons à Cannes. Je commence à connaître la chanson. Il a une famille, certes. Des frères, doués, impliqués. Mais est-ce que ça suffira ? Et surtout, pas d’enfant — connu, du moins (on n’est jamais à l’abri d’une révélation tardive). Et il ne faudrait pas que Marietton finisse, comme Nouvelles Frontières ou Marmara, en satellite poussiéreux absorbé par de gloutons germaniques. L’histoire est pleine de ces entreprises flamboyantes qui ont fini dans les cartons d’archives de groupes aux noms imprononçables. Ce serait dommage, tout de même. Heureusement, le bonhomme est bien conseillé. Il a même Sarko au Comex. Oui, LE Sarko. Ce qui, pour certains, relève de la blague potache, et pour d’autres d’une stratégie machiavélique. Qu’on aime ou pas le personnage, faut reconnaître qu’il en connaît un rayon en matière de réseaux. Et ça, dans notre petit monde du tourisme, ça vaut tous les business plans du monde. Bref, l’entreprise a encore de beaux jours devant elle. Elle ronronne, elle recrute, elle achète, elle grossit. Une machine de guerre… à la française. Avec panache. En revanche, pour l’APST, là, ça risque de piquer un peu. Il ne faudra pas seulement passer par les ronces, il faudra aussi traverser les ronces, les orties et peut-être même quelques champs de mines. Mais ça, c’est une autre histoire…

OD

Les pensées peu profondes d'OD

J’aime / Je n’aime pas… Par Céline Moracchini

Posted on 22 mai 202522 mai 2025
By Oncle Dom

Discrète mais déterminée, Céline Moracchini fait partie des grandes professionnelles du transport aérien français. Après avoir œuvré pendant de nombreuses années au sein d’Air Austral, elle participe aujourd’hui, avec enthousiasme, au développement de Corsair, en tant que Directrice des ventes agences France. Une femme à découvrir… sans modération.

J’aime

« J’aime l’ouverture au monde, évidemment. Ce qu’on découvre en voyageant — les autres cultures, les paysages, la richesse des échanges — est inestimable. La chance que j’aie, c’est d’appartenir au monde du transport aérien : ça rend tout plus accessible. Et ça, je le considère vraiment comme une super opportunité.

J’aime aussi profondément la Côte basque. Saint-Jean-de-Luz, notamment, est mon refuge. C’est là que je vais me ressourcer régulièrement.

Et puis… j’adore Paris. Je suis parisienne dans l’âme. C’est la ville lumière, la ville magique.

Enfin, j’ai la chance d’évoluer aujourd’hui dans une super compagnie. Bon, je ne vais pas dire « terminer ma carrière », ce n’est pas très engageant — il me reste encore quelques belles années à vivre professionnellement. Chez Corsair, mes collaborateurs, l’ambiance au siège, tout cela forme un cocktail de professionnalisme et de bienveillance. C’est un vrai bonheur de travailler dans cet environnement.

Ah ! et j’aime aussi la peinture du XXe siècle. Miró, notamment. J’adore Miró. »

Je n’aime pas

« Ce que je n’aime pas… c’est parfois le manque de recul et de reconnaissance qu’on observe en France. Côté valeurs, je trouve qu’on râle beaucoup. Et quand on échange avec des étrangers, on se rend compte à quel point on a de la chance. Dernièrement, j’ai lu un article dans le New York Times qui soulignait cela, et franchement, ça fait réfléchir.

Je n’aime pas non plus la pluie. C’est un peu paradoxal : j’adore le Pays basque, mais je n’aime pas son climat pluvieux. J’aime le soleil, tout simplement.

Et puis, je n’aime pas les mouvements de foule. Les cohues urbaines, très peu pour moi. Pourtant, habitant le 14e arrondissement de Paris, je suis bien obligée de prendre… la ligne 13 ! La galère, quoi ! »

OD

J'aime/Je n'aime pas

Parce que c’est mardi, les pensées peu profondes d’OD

Posted on 20 mai 202520 mai 2025
By Oncle Dom

Hélas, les temps sont durs. Les temps changent, et pas toujours pas en bien. On ne peut plus être et avoir été, comme disaient les philosophes de comptoir. D’autant que, grâce à un chirurgien manifestement brillant – diplômé avec mention de l’École supérieure de menuiserie appliquée –, me voilà cloué sur place pendant quelques semaines. Résultat : immobilisation forcée, et bien entendu, impossible d’assister au grand raout des EdV à Taghazout. Oui, Taghazout. Rien que le nom mérite une chronique… On dirait un mot inventé pour faire rire un enfant ou pour nommer un cocktail au rhum arrangé. Mais ce n’est pas le sujet ! Bref, même coincé loin du sable marocain, je n’étais pas totalement coupé du monde. Grâce à mon fidèle espion – un homme discret, mais doté d’une capacité d’écoute redoutable – j’ai pu obtenir un rapport détaillé, presque aussi précis que les minutes d’un procès.

D’après ses observations croisées, ce congrès fut, de l’avis quasi unanime des participants interrogés, un cru de belle tenue. Pour ne pas dire de grande qualité. On s’y serait presque cru, figurez-vous ! Même Jean-Pierre Nadir, dont la propension à l’emphase est bien connue, s’est montré plutôt posé dans ses interventions. Bien sûr, il reste égal à lui-même, toujours prompt à surfer sur la vague du moment. Cette fois, il appelle les professionnels à créer un label « écolo » pour les hébergements. Un de plus ? Peut-être. Mais après tout, qui oserait s’opposer à l’idée de sauver la planète avec un autocollant vert ?

Certainement pas moi. Jean-François Rial, quant à lui, fidèle à sa réputation de trublion éclairé, est arrivé à Taghazout les bras chargés de son dernier ouvrage : Le chaos climatique n’est pas une fatalité. Je vous le recommande, soit dit en passant. C’est clair, bien écrit, sans langue de bois ni ambiguïté, et ça fait réfléchir. Il persiste et signe : planter des arbres, partout, tout le temps, avec ferveur et détermination. Un peu comme le Président Macron, mais chez Rial, on y croit encore un peu. Mais l’homme avait aussi quelques comptes à régler. Notamment avec un certain Laurent Abitbol, lequel, visiblement, a d’autres priorités que la reforestation. Le boss de Marietton s’est donc fait vertement secouer par Rial.

Laurent Abitbol a ensuite profité de l’occasion pour passer un savon aux « cadres intermédiaires » d’Air France et de la SNCF. Ceux-là, dit-il, outrepassent leurs prérogatives et freinent le développement des entreprises privées. « Vous dormez tranquilles, pendant que nous essayons de faire tourner nos boîtes… », tonne-t-il. Du Abitbol pur jus. Authentique, brut de décoffrage, et toujours prêt à dégainer quand on lui cherche des noises.

Mais ne boudons pas notre plaisir : il semble que la conclusion du congrès, brillamment assurée par Tony Estanguet, ait suscité un véritable enthousiasme dans la salle. Une touche finale inspirante, comme une note de fraîcheur après des débats bien chargés.

Tant mieux. Cela fait plaisir, surtout pour Valérie Boned, qui, de l’avis général, s’est vraiment installée avec élégance et autorité dans son fauteuil de Présidente. Elle tient la barre, elle garde le cap, et elle le fait avec un calme redoutablement efficace.

Mais, au fait, c’est quoi un cadre intermédiaire ?

OD

Les pensées peu profondes d'OD

J’aime / Je n’aime pas… Par Jacky Cailleau (Hertz France)

Posted on 15 mai 2025
By Oncle Dom

Il fait partie de ces personnages sur lesquels le temps n’a pas de prise. Éternel sourire aux lèvres, Jacky Cailleau, c’est « Monsieur Hertz France », dont il assure la direction de la distribution et des partenariats. Assister à un congrès professionnel lorsqu’il y est présent, c’est la garantie de passer un bon moment. Il est vrai que l’homme irradie la joie de vivre…

J’aime👍

« J’aime la vie. Le bonheur de se réveiller et de voir le soleil se lever, celui de partager le petit-déjeuner que j’aime préparer, celui d’entendre les oiseaux déjà affairés aux premières heures, celui d’embellir la journée des autres par la bonne humeur, celui de rencontrer les autres, de partager, de découvrir, de voyager ; tout simplement la vie, quand on aime la croquer à pleines dents.

J’aime aussi mon travail, dans ce secteur du voyage où j’évolue depuis si longtemps maintenant, sans jamais ressentir de lassitude, bien au contraire : avide de toutes ses révolutions et innovations. Il me permet d’aller vers les autres et d’apprendre encore et encore ; j’adore.

Et j’aime bien aussi la reconnaissance, certes humble, mais qui récompense tout ce qu’on peut accomplir dans une journée. De ce côté-là, Hertz me comble toujours. Les amis aussi. »

Je n’aime pas👎

« Je n’aime pas l’orientation que prend notre société, ni toutes les manipulations qui l’entourent. Toutes les innovations technologiques apportent certes du bien dans notre quotidien, mais elles semblent aussi transformer certains en abrutis… voire en esclaves.

Je n’aime pas le manque de courage, d’opinion, de clarté ; tout semble devenir mou, aseptisé… ou à l’inverse, sombrer dans une agressivité gratuite. Je n’aime pas la direction des stratégies politiques, qui veulent faire croire que tout ira mieux, alors qu’en réalité, cela ne profite qu’à quelques-uns.

Je n’aime pas l’hypocrisie de certains pays qui soutiennent ou condamnent tel ou tel événement, toujours dans un but économique, sinon lucratif. Les exemples ne manquent pas aujourd’hui.

Et, comme le disait Rémy Arca, je n’aime pas l’assistanat à tout prix, alors qu’on pourrait tant encourager le travail, l’envie de faire mieux et plus… et surtout : récompenser. »

OD

J'aime/Je n'aime pas

Parce que c’est mardi, les pensées peu profondes d’OD

Posted on 13 mai 2025
By Oncle Dom

Le vieux Léon. Non, il ne faut pas se gausser, c’est le titre d’une superbe chanson de ce poète-chanteur qu’était Georges Brassens. C’est aussi le patronyme du pape nouveau, Léon, numéro 14 dans l’ordre d’arrivée. Bien. Espérons que cet homme de bien pourra agir afin d’apporter un peu de quiétude à ce pauvre monde. Ce n’est pas gagné…

En revanche, ce qui risque fort d’être gagné, c’est la tenue du nouveau congrès des EdV, prévu pour cette fin de semaine à Taghazout, la nouvelle station balnéaire « tendance » non loin d’Agadir, au Maroc. Je n’y assisterai pas (pour une fois), mais je sais que Valérie Boned, désormais bien à l’aise dans sa tenue de gala — et surtout de présidente —, a plus que jamais à cœur de donner au syndicat et à ses adhérents un véritable message d’enthousiasme et de confiance… malgré un contexte géopolitique plutôt étrange.

Et, à propos d’étrange – et ce sera ma pensée (peu) profonde de conclusion -, quid, une nouvelle fois, de ces manifestations incongrues des Barcelonais envers les touristes ?

Oui, c’est vrai, la ville est fréquentée. Comme Rome, comme Venise, comme partout dans ces destinations qui ont tout fait pour attirer le visiteur. Faudrait savoir ce que l’on veut, particulièrement mes amis Espagnols qui investissent depuis des années dans le secteur du tourisme. Il faudrait comprendre qu’on ne peut pas avoir à la fois le beurre et l’argent du beurre. Certains, audacieux et farceurs, parlent même de la culotte de la crémière…

OD

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Parce que c’est mardi, les pensées peu profondes d’OD

Posted on 6 mai 2025
By Oncle Dom

Le temps passe. Il me souvient qu’à une époque, le climat et le « durable » étaient presque des incongruités pour le secteur du tourisme. Pourtant, certains, dans nos instances professionnelles, commençaient à prendre conscience de cette évolution. Le Znav – ce n’était pas encore EdV – comptait, parmi ses adhérents élus, mon vieux camarade Fino, Oro de son prénom. Il avait tenté une ouverture vers le durable en matière de tourisme. Il avait même réussi à créer une commission verte au sein du syndicat, et à éditer un livre vert du tourisme… Sans grand succès, faut bien l’dire, accueilli plutôt par les sourires sardoniques de ses bons camarades. La commission avait été rapidement enfouie dans les archives du syndicat. Et hop, pliée, oubliée. Comme le temps passe, disais-je donc, en ce début de pensée toujours aussi profonde. Fino jouit aujourd’hui d’une retraite agréable, tandis que ses camarades d’autrefois ont fini par découvrir que le tourisme « durable« , ce n’était pas de la rigolade. Du coup, c’est devenu la course à qui planterait le plus d’arbres, à qui créerait le voyagiste le plus « vert« …

Je caricature, bien sûr. Certains voyagistes ont (et continuent de) participer à de très beaux projets, sincères, concrets… Tandis que quelques opportunistes ont cru qu’en apposant un logo « vert » sur leur marque, ils deviendraient les nouveaux ténors du tourisme durable. Sic transit gloria mundi, comme on dit chez Astérix…

Toutefois, je tiens à souligner – et à saluer – le programme de Setosphère de mise en place de tables de cuissons propres au Kenya. C’est non seulement « durable » (il s’agit de construire des fours alimentaires écolos) mais aussi tourné vers les populations démunies d’Afrique. Enfin un projet concret, innovant, social et respectueux de l’environnement. « Cette action de mutualisation illustre parfaitement l’esprit du Seto, qui privilégie l’efficacité à la communication tous azimuts. C’est pourquoi plusieurs membres du Seto s’inscrivent dans cette démarche de bon sens, mesurable, et aux bénéfices économiques et sociaux incontestables », a expliqué René-Marc Chikli, président du Seto.

Il va quitter le syndicat la tête haute… et c’est bien !

OD

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Parce que c’est mardi, les pensées peu profondes d’OD

Posted on 29 avril 202529 avril 2025
By Oncle Dom

Lecteurs, lectrices qui déjà manifestiez votre satisfaction de voir les dingueries d’OD disparaître de ce remarquable média qu’est Bee Travel News, désolé ! Les pensées, de moins en moins profondes, sont néanmoins toujours vivaces. Et, tel le palmipède meurtri, OD est toujours vivant. Aussi vivant que peut l’être Corsair, cette compagnie aérienne 100 % française, à qui Jacques Maillot a ouvert les frontières du ciel.

Durant la période covid, Corsair, comme l’ensemble des transporteurs aériens, a sacrément dégusté. Bon, d’accord, la compagnie n’affichait pas non plus une santé florissante. Mais n’oublions pas que Corsair avait aussi subi l’incompétence notoire de UI, lequel, pour une fois, dans un moment de lucidité, avait revendu la société.

Toujours malin, le Basque Bondissant, Pascal de Izaguirre, avait entamé un plan de restructuration… Bien évidemment, pour restructurer, il faut des fonds, ce qui, visiblement, ne plaît pas du tout à la Commission Européenne de Bruxelles qui réclame, à nouveau, de nouvelles preuves de… conformité financière !

Cela m’irrite, et j’en suis désolé pour Air Caraïbes – French Bee, laquelle se bat sans trop de subventions ; c’est vrai. Mais bon, personne n’est parfait. Air France a souvent vécu grâce à la générosité des pouvoirs publics. Air Austral doit aussi sa vie à la générosité de l’argent public.

Dans ces deux cas, Bruxelles a froncé les sourcils, mais sans plus.

Corsair, ce sont un peu plus de 1.000 salariés qui veulent une compagnie en pleine forme et qui font tout pour ça. Je sais, cette pensée, profonde, n’est absolument pas objective. Mais, pour ma résurrection, tel est mon bon plaisir !

OD

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