Le WTTC accueille l’association turque TÜRSAB

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By Nicolas Barbéry

Le Conseil mondial du voyage et du tourisme (WTTC) accueille l’Association des agences de voyages turques (TÜRSAB) comme nouveau partenaire, renforçant ainsi la coopération internationale dans le secteur. Basée à Istanbul, TÜRSAB représente près de 16.000 agences turques et joue depuis 1972 un rôle clé dans le développement du tourisme national via la formation, la sensibilisation et la représentation stratégique. Grâce à ses 34 conseils régionaux et 15 comités d’experts, l’association œuvre à l’amélioration des standards professionnels et de la compétitivité à l’échelle mondiale. Firuz Baglikaya, président de TÜRSAB, déclare que « le WTTC apportera une valeur ajoutée à TÜRSAB en tant qu’organisation internationale, et de même, TÜRSAB apportera des contributions significatives au WTTC grâce à son expérience et à ses connaissances acquises sur plus d’un demi-siècle. Grâce à la synergie mutuelle du WTTC et du TÜRSAB, le tourisme mondial en bénéficiera grandement. » On se demande pourquoi ils ne se sont pas associés plus tôt.

NB

Vie de la profession

Parce que c’est vendredi, le bon trait de plume de Jean Duverdier

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By Jean Duverdier

Le gouvernement de Donald Trump est sur le point d’accepter un avion de luxe offert par le Qatar et qui pourrait remplacer l’actuel appareil présidentiel. La valeur de ce Boeing 747-800, qu’ABC News qualifie de « Palace dans le ciel », est estimée à 400 millions de dollars, ce qui pourrait en faire le bien le plus onéreux offert par un gouvernement étranger aux États-Unis.

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Les dessins de Jean Duverdier

L’ECTAA réclame une nouvelle fois une protection obligatoire contre l’insolvabilité des compagnies aériennes

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By Nicolas Barbéry

À la suite de la faillite d’Air Belgium, qui laisse près de 8 millions d’euros de remboursements impayés – dont plus de 5 millions via des agents de voyages et voyagistes –, l’ECTAA renouvelle son appel à instaurer une protection obligatoire en cas d’insolvabilité des compagnies aériennes. Les intermédiaires, composés à 98% de PME, se retrouvent souvent contraints de rembourser les clients sans pouvoir récupérer les fonds. Alors que le Conseil de l’UE révise actuellement le règlement sur les droits des passagers aériens, l’ECTAA appelle à saisir cette opportunité pour imposer aux compagnies une garantie financière. Inspirée du modèle danois, cette mesure protégerait les consommateurs comme les professionnels face aux faillites de plus en plus fréquentes. « Le système actuel expose les clients et intermédiaires à des risques inacceptables. Il est temps d’agir », déclare Frank Oostdam, président de l’ECTAA. Depuis le temps qu’il est temps !

NB

Transport

Comment Disney affrontera la chaleur d’Abou Dhabi

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By Nicolas Barbéry

Disney a annoncé la création d’un parc à Abou Dhabi, et une question s’impose : comment gérer la chaleur extrême du désert ? Si Disney a l’habitude des climats chauds (comme à Orlando), les Émirats connaissent régulièrement les 50°C. Le développeur local, Miral Group, est déjà à l’origine de parcs entièrement couverts comme Ferrari World ou Warner Bros World, et son PDG a confirmé que « Disney sera en intérieur ». Pourtant, Disney parle d’un parc hybride, mêlant espaces intérieurs et extérieurs, avec une architecture ambitieuse et un recours à l’eau, grâce à un terrain situé en bord de mer. Le projet, qui sera implanté sur l’île de Yas, pourrait nécessiter des extensions d’infrastructure. Aucun budget ni date d’ouverture n’ont été annoncés, mais le chantier devrait durer au moins cinq ans. Ce futur parc est présenté comme le plus avancé jamais conçu par Disney. Pour gérer la chaleur, Abou Dhabi dispose déjà de certaines innovations : en mars, la ville a inauguré ce qu’elle appelle « la première rue climatisée au monde ». À Dubaï, un resort affirme avoir créé une rue extérieure capable de faire tomber la pluie à la demande. Un rêve climatisé serait-il en préparation ?

NB

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Parcs de loisirs

J’aime / Je n’aime pas… Par Jacky Cailleau (Hertz France)

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By Oncle Dom

Il fait partie de ces personnages sur lesquels le temps n’a pas de prise. Éternel sourire aux lèvres, Jacky Cailleau, c’est « Monsieur Hertz France », dont il assure la direction de la distribution et des partenariats. Assister à un congrès professionnel lorsqu’il y est présent, c’est la garantie de passer un bon moment. Il est vrai que l’homme irradie la joie de vivre…

J’aime👍

« J’aime la vie. Le bonheur de se réveiller et de voir le soleil se lever, celui de partager le petit-déjeuner que j’aime préparer, celui d’entendre les oiseaux déjà affairés aux premières heures, celui d’embellir la journée des autres par la bonne humeur, celui de rencontrer les autres, de partager, de découvrir, de voyager ; tout simplement la vie, quand on aime la croquer à pleines dents.

J’aime aussi mon travail, dans ce secteur du voyage où j’évolue depuis si longtemps maintenant, sans jamais ressentir de lassitude, bien au contraire : avide de toutes ses révolutions et innovations. Il me permet d’aller vers les autres et d’apprendre encore et encore ; j’adore.

Et j’aime bien aussi la reconnaissance, certes humble, mais qui récompense tout ce qu’on peut accomplir dans une journée. De ce côté-là, Hertz me comble toujours. Les amis aussi. »

Je n’aime pas👎

« Je n’aime pas l’orientation que prend notre société, ni toutes les manipulations qui l’entourent. Toutes les innovations technologiques apportent certes du bien dans notre quotidien, mais elles semblent aussi transformer certains en abrutis… voire en esclaves.

Je n’aime pas le manque de courage, d’opinion, de clarté ; tout semble devenir mou, aseptisé… ou à l’inverse, sombrer dans une agressivité gratuite. Je n’aime pas la direction des stratégies politiques, qui veulent faire croire que tout ira mieux, alors qu’en réalité, cela ne profite qu’à quelques-uns.

Je n’aime pas l’hypocrisie de certains pays qui soutiennent ou condamnent tel ou tel événement, toujours dans un but économique, sinon lucratif. Les exemples ne manquent pas aujourd’hui.

Et, comme le disait Rémy Arca, je n’aime pas l’assistanat à tout prix, alors qu’on pourrait tant encourager le travail, l’envie de faire mieux et plus… et surtout : récompenser. »

OD

J'aime/Je n'aime pas

Des réservations poussives pour TUI, la direction reste confiante

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By Laurent Guéna

TUI a annoncé jeudi un repli de 1% des réservations estivales à ce stade, avec un retard plus marqué en Allemagne (-3%), son principal marché. Le groupe explique ce ralentissement par le calendrier tardif des vacances de Pâques, qui a aussi pesé sur ses résultats trimestriels. L’EBIT ajusté accuse une perte de 206,8 M€, dont 32 M€ liés à ce décalage. Hors effet calendaire, la performance aurait progressé de 14 M€ sur un an. Le chiffre d’affaires, lui, progresse de 1,5%, à 3,7 Md€, porté par des prix moyens en hausse (+4%). La direction reste confiante : elle maintient ses objectifs de croissance pour 2025, misant notamment sur les réservations de dernière minute cet été. La Bourse n’aime pas les paris : le titre chutait jeudi matin de 11% à la Bourse de Francfort.

LG

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Production

Drôle d’époque

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By Nicolas Barbéry

Zurab Pololikashvili ne briguera pas un troisième mandat à la tête de l’ONU Tourisme. La Géorgie, son pays d’origine, a retiré son soutien et appuie désormais la candidature de Cheikha Al Nowais (Émirats arabes unis), signalant un basculement stratégique dans les alliances. Cinq personnalités restent en course pour diriger l’organisation de 2026 à 2029 : Al Nowais, experte du secteur privé ; Gloria Guevara (Mexique), ex-présidente du WTTC ; Harry Theoharis (Grèce), partisan d’une gouvernance transparente ; Habib Ammar (Tunisie), axé sur la coopération régionale ; et Mohammed Adam (Ghana), qui défend une plus grande voix africaine. Le Conseil exécutif votera fin mai à Madrid, avant une décision finale en novembre en Arabie saoudite. C’est donc la fin du parcours trépidant du Géorgien à la tête de l’Onu Tourisme. Dommage pour Pololikashvili, lui qui rêvait tant de faire… Zurab.

NB

Drôle d'époque

Tourisme : les mauvais calculs de Trump

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By Nicolas Barbéry

Les États-Unis devraient perdre 12,5 milliards de dollars de revenus liés au tourisme international en 2025, passant de 181 milliards en 2024 à moins de 169 milliards, selon le WTTC. Cette chute de 22,5% par rapport au pic de 2019 (217,4 milliards) serait liée à un climat perçu comme hostile, résultat des politiques migratoires de l’administration Trump. Les mesures de répression, les droits de douane et les discours politiques ont notamment dissuadé les voyageurs du Canada et du Mexique. À cela s’ajoute une forte inquiétude concernant les visas et les contrôles aux frontières. Les États-Unis sont la seule économie parmi 184 à voir baisser le nombre de ses visiteurs internationaux, tandis que d’autres pays comme la Chine assouplissent leurs conditions d’entrée. Bien que le pays reste le plus grand marché mondial du tourisme (2.360 milliards de dollars de contribution en 2024), 90% de ces revenus proviennent du tourisme domestique. Or, les touristes étrangers dépensent en moyenne huit fois plus que les visiteurs locaux. En 2024, les États-Unis ont accueilli 72,4 millions de touristes internationaux, soit 7 millions de moins qu’en 2019, avec une baisse marquée en mars en provenance de marchés clés. Le WTTC alerte : sans réformes, le pays pourrait mettre des années à retrouver ses niveaux prépandémiques. « Je suis convaincue que le président Trump, fort de son expérience dans l’hôtellerie, comprend que les vacanciers veulent simplement venir profiter de ce beau pays, de ses habitants et de son histoire, puis rentrer chez eux, a précisé Julia Simpson, la patronne du WTTC. Ils ne veulent pas y vivre. » Bien que doté d’une grande sagesse, Trump confond toujours touristes étrangers et immigrés clandestins.

NB

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Destinations

Un tag obscène défigure Chan Chan, joyau précolombien du Pérou

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By Laurent Guéna

Le site archéologique de Chan Chan, dans le nord du Pérou, a été vandalisé ce week-end par un graffiti obscène, a indiqué le ministère de la Culture. Une vidéo rapidement virale montre un jeune homme, sac à dos sur les épaules, traçant à la bombe un pénis géant sur l’un des murs en adobe de cette ancienne cité de terre battue, classée au patrimoine mondial de l’humanité depuis 1986. Le ministère a dénoncé un « grave manque de respect » envers ce vestige de plus de 600 ans, de ce qui fut la capitale du royaume Chimu et l’une des plus grandes villes préhispaniques d’Amérique. Chan Chan, qui s’étend aujourd’hui sur 14 km², fait partie des sites les plus emblématiques du Pérou avec Machu Picchu et Caral ; c’est aussi l’un des plus fragiles : il figure depuis près de 40 ans sur la liste du patrimoine mondial en péril. Quant à l’artiste, il pourrait avoir six ans pour exercer ses talents sur les murs de sa cellule.

LG

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Culture

Airbnb muscle son offre avec des services à la carte

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By Nicolas Barbéry

Airbnb diversifie son offre : la plateforme proposera désormais des services à domicile, comme des soins de beauté, massages, repas de chef ou séances photo. Disponibles dans 260 villes au lancement, ces services seront réservables via l’appli, aussi bien en voyage que chez soi. « Les hôtels proposent des services que nous n’avons pas », a déclaré le patron Brian Chesky, justifiant ce virage stratégique. Les professionnels sélectionnés devront justifier d’une solide expérience et de certifications. En parallèle, Airbnb étoffe son offre « expériences » avec des activités encadrées par des locaux et même des célébrités. L’entreprise, qui a généré 11 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2024 (+12%), continue de se relever après la pandémie. Mais elle reste critiquée par de nombreuses villes pour son impact sur le logement et le surtourisme.

NB

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Hébergement, Transport