Une teckel nommée Valérie a été retrouvée en Australie après une longue fugue de 529 jours et d’intenses efforts de recherche sur une île où abondent kangourous, koalas et pingouins. Le chien saucisse s’était enfui en novembre 2023 pendant une sortie de camping avec ses maîtres, sortant de son enclos pour s’enfoncer dans le bush australien. Valérie a été repérée sur des enregistrements de vidéosurveillance et des habitants l’ont à nouveau aperçue, poussant des bénévoles à relancer les recherches pour la retrouver. La propriétaire de la chienne, une sacrée chasseuse, s’est déclarée “incroyablement reconnaissante” envers les bénévoles. Reste, quand même, cette curieuse idée d’appeler un teckel Valerie.
LG
La mort du pape bouleverse cette agence de voyages

Avec les obsèques du pape François, l’agence Bipel, spécialisée dans les pèlerinages, doit « faire preuve d’une grande agilité » pour réorganiser les séjours à Rome prévus pour l’année sainte. Fondée à Rennes il y a plus de 30 ans par les diocèses bretons, Bipel accompagne chaque année plusieurs dizaines de milliers de pèlerins vers Lourdes, Lisieux, le Mont-Saint-Michel, Rome, Compostelle ou encore la Terre Sainte. Première agence chrétienne de France, rachetée en 2023 par le groupe Bayard, elle gère aujourd’hui un afflux exceptionnel de fidèles, entre gestion d’entrées à la basilique Saint-Pierre, demandes d’hébergements et adaptation des vols. Bipel prépare aussi la venue de nombreux groupes pour le conclave début mai et l’élection du nouveau pape, qu’elle espère sans doute le moins vieux possible et en bonne forme.
LG
Les agences de voyages japonaises cherchent à se développer à l’étranger

Alors que la demande touristique mondiale s’est redressée, le nombre de personnes quittant le Japon pour voyager stagne à 13 millions, soit 65% du niveau d’avant la pandémie. Beaucoup hésitent à partir à l’étranger en raison de la dépréciation prolongée du yen et de l’inflation mondiale. Alors que les agences de voyages du pays dépendent des Japonais pour plus de 90% de leurs ventes de voyages, les grandes agences comme JTB, HIS et KNT-CT se tournent maintenant vers les marchés internationaux pour stimuler leur croissance. JTB mise sur le secteur MICE en Asie-Océanie, envoyant des spécialistes sur place et partageant son savoir-faire. Son chiffre d’affaires MICE à l’étranger a déjà dépassé les niveaux pré-covid. HIS centralise ses opérations aux Philippines pour optimiser ses coûts et élargir ses ventes mondiales. KNT-CT et Nippon Travel Agency veulent attirer plus de touristes étrangers au Japon en renforçant leur présence à l’étranger et en organisant des rencontres avec les acteurs du tourisme japonais. L’objectif commun : réduire la dépendance au marché intérieur et capter la demande touristique mondiale en forte reprise.
NB
Lufthansa alourdit ses pertes mais parie sur un été record… malgré Trump

Le groupe Lufthansa a creusé sa perte nette au premier trimestre, à 885 M€, contre 734 M€ un an plus tôt, décevant les attentes des analystes qui tablaient sur une perte limitée à 248 M€. La hausse des coûts – liée notamment aux redevances aéroportuaires, au contrôle aérien et aux services de maintenance – ainsi que le décalage des vacances de Pâques ont pénalisé le bilan du groupe, malgré une progression de 6% de ses ventes de billets et une demande restée « élevée« . Lufthansa maintient ses prévisions annuelles, tablant sur un résultat opérationnel « nettement supérieur » aux 1,6 Md€ de 2024, grâce à un été 2025 prometteur. Face aux incertitudes économiques et aux tensions commerciales attisées par Donald Trump, le groupe a activé une « cellule de crise » pour ajuster son offre si nécessaire. Sage décision.
LG
« Le stress des Allemands face aux vacances »

Une étude menée par YouGov révèle que pour de nombreux Allemands, la planification des vacances n’est pas toujours synonyme de plaisir. En effet, 62% des sondés jugent cette étape au moins partiellement stressante. Les principales sources d’inquiétude concernent des aspects logistiques : le choix de la taille des bagages (42%), l’organisation des transferts vers l’aéroport (33%) et la réservation des vols (30%). En comparaison, le choix du lieu de séjour ou de l’hébergement est perçu comme moins problématique. La majorité des voyageurs anticipent leur départ : 46% réservent leur séjour plus de trois mois à l’avance. À l’inverse, 10% prennent leur décision au dernier moment, avec un délai d’un mois ou moins. Trois mois, ça laisse le temps de bien choisir la taille de ses bagages.
NB
Parce que c’est mardi, les pensées peu profondes d’OD

Lecteurs, lectrices qui déjà manifestiez votre satisfaction de voir les dingueries d’OD disparaître de ce remarquable média qu’est Bee Travel News, désolé ! Les pensées, de moins en moins profondes, sont néanmoins toujours vivaces. Et, tel le palmipède meurtri, OD est toujours vivant. Aussi vivant que peut l’être Corsair, cette compagnie aérienne 100 % française, à qui Jacques Maillot a ouvert les frontières du ciel.
Durant la période covid, Corsair, comme l’ensemble des transporteurs aériens, a sacrément dégusté. Bon, d’accord, la compagnie n’affichait pas non plus une santé florissante. Mais n’oublions pas que Corsair avait aussi subi l’incompétence notoire de UI, lequel, pour une fois, dans un moment de lucidité, avait revendu la société.
Toujours malin, le Basque Bondissant, Pascal de Izaguirre, avait entamé un plan de restructuration… Bien évidemment, pour restructurer, il faut des fonds, ce qui, visiblement, ne plaît pas du tout à la Commission Européenne de Bruxelles qui réclame, à nouveau, de nouvelles preuves de… conformité financière !
Cela m’irrite, et j’en suis désolé pour Air Caraïbes – French Bee, laquelle se bat sans trop de subventions ; c’est vrai. Mais bon, personne n’est parfait. Air France a souvent vécu grâce à la générosité des pouvoirs publics. Air Austral doit aussi sa vie à la générosité de l’argent public.
Dans ces deux cas, Bruxelles a froncé les sourcils, mais sans plus.
Corsair, ce sont un peu plus de 1.000 salariés qui veulent une compagnie en pleine forme et qui font tout pour ça. Je sais, cette pensée, profonde, n’est absolument pas objective. Mais, pour ma résurrection, tel est mon bon plaisir !
OD
La Maison Blanche décapite Brand USA

Vendredi, dans un contexte de baisse du tourisme international aux États-Unis, l’administration Trump a brutalement renvoyé cinq membres du conseil d’administration de Brand USA, l’organisme chargé de promouvoir les destinations touristiques américaines. Il s’agit du président Elliott Ferguson (PDG de Destination DC), de la vice-présidente Lauren Bailey (PDG d’Upward Projects), de la trésorière Kristen Esposito (fondatrice d’Esposito Global Partners), du secrétaire général Allen Orr (fondateur d’Orr Immigration Law) et Tim Mapes (responsable marketing et communication de Delta Air Lines). Ces exclusions suscitent des interrogations sur l’avenir de l’organisme. Brand USA subit la pression qu’occasionne la baisse des visiteurs internationaux (-11,6% en mars), attribuée à la politique de Donald Trump. Pour tenter d’inverser la tendance, « Trump renouvelle le conseil, » a indiqué une source. C’est plus facile que de remettre en cause sa politique.
NB
Onu Tourisme : la crise de trop ?

Alors que l’élection du secrétaire général d’Onu Tourisme pour 2026-2029 approche, Harry Theoharis, député grec et candidat au poste, appelle dans une tribune à stopper toute velléité de troisième mandat pour l’actuel dirigeant, Zurab Pololikashvili, qui ne veut pas lâcher l’affaire. Il rappelle qu’en 2005, l’assemblée générale avait limité le mandat à quatre ans, renouvelable une fois, et que toute tentative de contournement serait contraire aux principes de gouvernance démocratique. L’ancien ministre souligne aussi des failles de gestion : absence d’appel d’offres pour un audit controversé, litiges coûteux pour l’organisation, valorisation commerciale discutable du logo, et vacance inquiétante du poste de Secrétaire général adjoint. Harry Theoharis plaide pour un sursaut collectif : « Nous avons le devoir collectif de défendre les principes de transparence et d’équité. » À ce stade, la vraie question pourrait bien être : à quoi sert encore l’Onu Tourisme ?
LG
Les prix des hôtels au Japon explosent

Les prix des hôtels au Japon sont en forte hausse pendant la Golden Week, en raison d’un afflux de touristes étrangers. Le 26 avril, 36% des réservations venaient de l’international. Le tarif moyen atteint 19.269 yens (118 euros, +16%), avec un pic à Osaka (+35%). Sur 57 hôtels sondés dans cinq grandes villes, 80% ont relevé leurs tarifs, certains les doublant. En parallèle, les Japonais au budget moyen de 29.237 yens (180 euros) ne peuvent plus se permettre que 1,52 nuit en hôtel, contre 1,65 l’an dernier. Beaucoup se tournent vers des hébergements bon marché comme les hôtels capsules. Le taux de vacance hôtelière a chuté à 18,3%, confirmant cette nouvelle forte demande.
NB
Accor : une demande qui reste soutenue pour les mois à venir

Le groupe Accor affiche une croissance solide au premier trimestre, avec un chiffre d’affaires en hausse de 9,2% à 1,34 milliard d’euros, porté notamment par la performance de sa division luxe et lifestyle (+17,9%). Malgré un environnement mondial instable, le groupe se montre résolument confiant. Sa directrice financière, Martine Gerow, évoque une « forte discipline opérationnelle » et l’absence de « signaux d’alerte majeurs » sur la demande, qui reste soutenue pour les mois à venir. Le PDG Sébastien Bazin souligne quant à lui la pertinence du positionnement géographique diversifié du groupe, et son leadership sur les marchés clés, comme des atouts face à la volatilité du contexte international. Accor poursuit en parallèle sa stratégie d’expansion : renforcement de sa présence en Inde via un partenariat avec InterGlobe, et négociations exclusives avec Royal Holiday Group pour intégrer 17 hôtels supplémentaires en Amérique latine et aux États-Unis. Rien ne semble pouvoir freiner le dynamisme du secteur du voyage.
LG