Catégorie : Actualités

Le président de la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV), Ahmed Bettaieb, s’inquiète pour le tourisme dans son pays. En cause : la hausse de la taxe de séjour (qui doit être multipliée par quatre) prévue au budget 2024 du gouvernement tunisien. Celle-ci concerne tous les établissements d’hébergement touristique. Par exemple, dans les hôtels 4 et 5 étoiles, elle passera de 3 à 12 dinars par personne et par nuit, soit 3,50 euros au lieu de 0,88. Il faudra y ajouter aussi l’augmentation de la taxe CO2 – actuellement de 20 dinars (6 euros) – sur les billets d’avion et de bateau. Elle passera à 40 dinars (12 euros) et à 60 dinars (18 euros) pour les billets d’avion en classe affaires. Le projet de loi prévoit également une taxe supplémentaire de 3% sur les ventes des restaurants, cafés et bars touristiques, ainsi que sur les boissons, alcoolisées ou non. Dans ce contexte, Ahmed Bettaieb craint pour la compétitivité du tourisme tunisien : « Nos voisins n’ont pas toutes ces taxes. Nous sommes donc vraiment punis, car les touristes qui venaient traditionnellement en Tunisie iront ailleurs… » Avec les atouts touristiques de la Tunisie, ce n’est pas sûr.

NB

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Selon Trivago, en raison de la hausse des tarifs aériens, Blackpool, au nord-ouest de l’Angleterre, est l’une des destinations les plus recherchées par les Britanniques qui planifient leurs vacances de 2024. La station balnéaire devance ainsi Benidorm, en Espagne, pourtant très prisée des touristes anglais qui trouvent des bars accueillants. Le climat y est en outre plus agréable qu’à Blackpool. Cette dernière a tout de même son petit charme : on y trouve trois jetées, une tour de 158 mètres de haut, une grande roue, des casinos et un zoo. Les billets d’avion pour l’Espagne doivent être vraiment très chers.

LG

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La Dominique va créer la première réserve de cachalots au monde, y interdisant la pêche commerciale et la circulation des grands navires. Cette zone protégée s’étendra sur près de 800 km2 au large de la côte occidentale de la Dominique, ce qui représente à peu près la superficie de l’île elle-même. Le pays espère ainsi augmenter ses recettes touristiques. Dynamic Planet, une entreprise qui conseille le gouvernement dominiquais, précise que l’idée serait de mettre en place un concept similaire au programme de tourisme des gorilles de montagne au Rwanda, où les visiteurs étrangers paient 1.500 dollars pour randonner une journée et passer une heure avec les primates. Méfiance, toutefois, au moment de la rencontre : les cachalots sont les plus grands prédateurs à dents de la planète.

LG

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Ahmed Issa, ministre égyptien du Tourisme, évoque l’impact du conflit en Israël sur le tourisme dans son pays : « Après les trois premières semaines, les annulations n’augmentent plus et les nouvelles réservations reprennent, même si elles ne sont pas aussi fortes qu’auparavant. Les gens se rendent compte que les centres touristiques sont loin de la frontière de Gaza. » Malgré ce contexte très tendu, l’Egypte maintient ses objectifs de passer de 15 millions de touristes étrangers à 30 millions d’ici 2030. « L’Égypte a déjà connu de nombreuses crises et s’en remet à chaque fois plus rapidement, poursuit Ahmed Issa. Aujourd’hui, seules deux choses pourraient nous éloigner de notre objectif : la capacité aérienne et l’offre hôtelière. Je suis optimiste quant aux capacités de vol. Les compagnies aériennes ont réalisé que l’Égypte était une destination très attractive toute l’année. Mais je suis aussi optimisme pour l’hôtellerie : 25.000 chambres seront ajoutées d’ici fin septembre 2024. Cela représente une hausse de la capacité de 12% en un an seulement. » Au moins, on ne peut pas enlever à Ahmed Issa son formidable optimisme.

NB

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Les demandeurs de visas pour des pays de l’espace Schengen pourront bientôt effectuer leurs démarches en ligne sur une plateforme européenne unique. Dans la plupart des cas, les demandes de visa pour des séjours de moins de 90 jours se feront exclusivement sur la plateforme. Par ailleurs, les voyageurs d’une soixantaine de pays, dont les Etats-Unis, le Canada, le Brésil, l’Australie et le Royaume-Uni, dispensés actuellement de visa pour les courts séjours dans l’espace Schengen, devront disposer d’une autorisation de voyage « Etias » pour entrer dans l’UE et l’espace Schengen. D’un coût de 7 euros elle sera valable trois ans, comme « l’Esta » américain. Tout ce qui vient des US finit tôt ou tard par arriver dans l’UE. Là, c’est assez tard.

LG

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