Les Trump Hotels ont facturé aux agents secrets qui accompagnaient l’ancien président lors de ses déplacements jusqu’à 1.185 dollars par chambre et par nuit. D’après une enquête du House Oversight Committee, le comité de contrôle et d’enquête de la Chambre des représentants des États-Unis, c’est bien plus élevé que les prix moyens pratiqués dans ces hôtels. Au total, les Trump Hotels ont facturé plus de 1,4 million de dollars aux services secrets américains durant le mandat de Donald Trump. On apprend aussi que le fils de Donald Trump, Eric, qui dirigeait les Trump Hotels pendant que son père était au pouvoir, avait assuré n’avoir facturé « qu’environ 50 dollars » par chambre et par nuit aux agents de gouvernement qui accompagnaient le président. C’est confirmé : les chiens ne font pas des chats.
➔ Trop de moustiques, ils attaquent le tour-opérateur
Ce sont des vacances, au Cap-Vert, dont se seraient bien passé Luana et son compagnon Fabio, un couple de La Louvière, en Belgique. « Nous étions mangés par des milliers de moustiques. Il y en avait partout, des millions même, raconte Luana, photos à l’appui. La seule solution, c’était d’aller dans la piscine. Pour pénétrer dans notre propre chambre, on était obligé de faire un mouvement avec notre serviette de bain pour écarter les moustiques de l’entrée. » Luana aurait aimé que le tour-opérateur la prévienne en amont de cette invasion de moustiques qu’elle considère comparable à une « catastrophe naturelle ». Le « Seto belge » ne lui laisse que peu d’espoirs : il estime que « les moustiques font partie des risques du voyage ». A 4.200 euros le séjour, ça pique.
➔ Les vacances de la Toussaint dans la tourmente
D’après le cabinet d’études Appinio, 55% des Français assurent que l’inflation a influencé leurs projets pour les vacances de la Toussaint. Un Français sur quatre a même déclaré ne plus partir à cause de la hausse des prix. 31% partiront malgré tout, mais moins loin et moins longtemps. Pour ne rien arranger, la pénurie d’essence vient compliquer les choses. Chez VVF, tout avait plutôt bien commencé. Stéphane Le Bihan, DG, explique que « si la tendance est bonne, nous prévoyons des ventes de dernière minute avec 40% de réservations encore à venir, mais qui dépendront pour beaucoup du facteur météo, et surtout… des possibilités de transport ». Idem en Normandie où les hôteliers s’inquiètent. A Honfleur, dans le Calvados, cet hôtelier gère les annulations : « C’est une catastrophe. Depuis trois jours, il n’y a que ça. Hier déjà, on en avait trois. Avant hier, deux. Et puis là, il y a quelqu’un qui vient d’appeler pour annuler pour la semaine prochaine. » Inflation, carburant, guerre… Ça fait beaucoup. Heureusement qu’on ne parle plus du covid.
➔ Airbnb veut définitivement en finir avec les fêtards
Bien que Airbnb ait instauré une politique « anti-fêtes », certains locataires persistent et continuent à organiser des soirées illégales. La plateforme s’est associée à Minut, un fabricant de détecteurs de bruit connectés, qui offre trois mois d’abonnement aux propriétaires intéressés pour en finir avec les plaintes de leurs voisins. Le boîtier lance une alerte sur le téléphone du propriétaire lorsqu’un certain seuil de décibels est dépassé. Airbnb reçoit également l’alerte pour accélérer les choses. Testé à Prague lors d’un projet pilote, il a permis de trouver une solution dans les 20 minutes pour chaque alerte. Les hôtes doivent indiquer la présence du boîtier dans la description de l’annonce. Et il est interdit dans les chambres à coucher. A défaut de pouvoir faire la bamboche…
➔ Le ministre israélien du Tourisme se prend pour James Bond
« Son nom est Israël. État d’Israël. » Le ministre israélien du Tourisme, Joel Raswosow, a publié une vidéo sur Twitter inspirée d’un film du célèbre espion de Sa majesté. Dans le clip, on le voit sortir torse nu de la mer Méditerranée, courir vêtu d’un costume sur les toits de Jérusalem et, bien sûr, boire un dry martini (shaken, not stirred) dans un bar de Tel Aviv. Le ministre, qui est un immigré russe, voulait utiliser sa ressemblance avec Daniel Craig, l’un des acteurs de James Bond, pour stimuler le tourisme en Israël. A le voir parader torse nu, il n’est pas sans nous rappeler un autre Russe, mais qui n’a pas l’air de vouloir immigrer, lui.
➔ Papeete ouvrira son nouveau terminal de croisière en avril
A Papeete, le chantier du terminal de croisière international devrait se terminer courant avril 2023. Avec cet outil d’une surface totale de 2.500 m2 dédié au public, les croisiéristes auront un avant-goût de leur séjour en Polynésie. Architecture aérée, à l’image de la coulée verte du front de mer, des zones réservées à l’artisanat et aux expositions qui seront ouvertes au public toute l’année, un restaurant et une esplanade haute où musiciens et danseurs accueilleront les croisiéristes… L’ensemble mettra en valeur la culture polynésienne. Le côté fonctionnel n’a pas été mis de côté : il y aura un parking de 205 places, une zone d’enregistrement et de dépose bagage pour les croisiéristes et un accès pour les bus. Allez, rêvons un peu de cocotiers et de sable blanc, ça ne coute rien.
➔ Paris veut recruter 5.000 bénévoles pour les JO
Dans moins de deux ans, du 26 juillet au 11 août, les JO de Paris verront affluer dans la capitale française entre 12 et 15 millions de visiteurs. Selon Pierre Rabadan, adjoint à la mairie en charge du sport et des JO, il conviendra de les accueillir « avec chaleur, enthousiasme et bienveillance ». Pour ce faire, une campagne de recrutement de 5.000 bénévoles débutera le 1er février 2023. Ils seront nourris et bénéficieront de places pour assister aux compétitions. Leur mission consistera à « orienter, diriger, informer et surtout accueillir les visiteurs de la meilleure manière qui soit ». Il poursuit : « Les volontaires joueront un rôle capital dans la réussite des JO et pour l’image de Paris. Je suis allé aux Jeux de Tokyo, les Japonais ont le sens de l’accueil. Nous, Parisiens, nous devons encore travailler là-dessus. La première chose que nous leur demanderons est de ne pas faire la gueule. » Ce n’est pas idiot.
Drôle d’époque…
William Shatner, ex-acteur vedette de la série Star Trek, est revenu sur son bref voyage dans l’espace réalisé l’année dernière à bord de la capsule Blue Origin. « C’était l’un des sentiments de deuil les plus forts que j’aie jamais connus. Le contraste entre le froid infernal de l’espace et la chaleur nourricière de la Terre en dessous m’a rempli d’une tristesse écrasante, écrit-il. Chaque jour, nous sommes confrontés à l’annonce d’une nouvelle destruction de la Terre par nos propres mains : l’extinction d’espèces animales, de la flore et de la faune. Cela m’a rempli d’effroi. Mon voyage dans l’espace était censé être une célébration ; au lieu de cela, il ressemblait à un enterrement. » Si le tourisme spatial cherchait un ambassadeur, il ne l’a pas trouvé.
LG
➔ Vacances de la Toussaint : « Ce n’est pas encore la panique générale »
Les vacances de la Toussaint, qui commencent le samedi 22 octobre, seront-elles gâchées à cause de la pénurie d’essence ? L’inquiétude ne gagne pas que les automobilistes vacanciers. Les professionnels du tourisme sont aussi dans l’expectative et surveillent à la loupe les courbes de niveau des réservations. « Ce n’est pas encore la panique générale, tempère Grégoire Mallet, directeur marketing et clientèle de VVF Villages. Pour l’instant, nous avons extrêmement peu d’annulations et surtout des demandes de clients qui souhaitent changer de lieu de vacances pour séjourner dans un village plus près de chez eux. » Chez Abritel, « aucun impact négatif » n’est signalé pour l’instant dans les prises de réservations. « L’envie de partir reste très forte puisque nous avons retrouvé, au global, le même niveau d’activité que pour la période de la Toussaint en 2019, juste avant la crise sanitaire, » se réjouit Xavier Rousselou, porte-parole de la plateforme. A sa place, on ne se réjouirait quand même pas trop vite.
➔ L’industrie allemande du tourisme garde le moral
L’Association allemande du voyage (DRV), c’est les EdV d’outre-Rhin. Son président, Norbert Fiebig, veut croire que l’envie de voyager des Allemands sera toujours intacte l’année prochaine. Et ce, malgré la guerre, l’inflation, les pénuries d’énergie, la crise climatique, les incertitudes en tout genre. Il affirme que la situation actuelle ne peut pas être pire que la fermeture mondiale pendant la pandémie. Norbert Fiebig l’assure : « Après ce que nous avons vécu, l’industrie du voyage n’a plus peur de rien. Je suis sûr que s’ils ont de l’argent, les Allemands maintiendront leurs projets de vacances en 2023. » Il conclut : « Le passé l’a souvent prouvé, même en période de récession. » Mieux vaut toujours voir le verre à moitié plein.