Trump avait pourtant tout fait pour l’obtenir…

Le tourisme dans le monde vu par la presse, en un clin d'oeil

Une nouvelle étude du Massachusetts Institute of Technology révèle des effets alarmants à long terme de ChatGPT et d’autres outils sur nos capacités cognitives. Pour les entreprises, cela signifie que les gains d’efficacité obtenus grâce à l’IA pourraient avoir un coût élevé : la perte progressive de l’esprit critique de leurs équipes. L’étude a examiné la capacité des individus à citer et à résumer leurs propres résultats de travail. Les employés ayant utilisé ChatGPT se souvenaient à peine de leurs propres écrits. Plus inquiétant encore : les essais assistés par l’IA étaient statistiquement homogènes, révélant ainsi nettement moins d’individualité et de créativité. Les effets à long terme ont aussi surpris les chercheurs : après plusieurs mois d’utilisation de l’IA, les sujets testés ont montré une baisse de leurs performances cognitives, même sans assistance technologique. En quatre mois, les performances du groupe d’IA se sont dégradées à tous les niveaux : neuronal, linguistique et évaluatif. Nous avons demandé à ChatGPT son avis : « L’étude MIT est une contribution très stimulante, qui mérite attention. Elle n’est pas la preuve que ChatGPT détruit l’esprit critique, mais elle présente des signaux (réductions d’activité cérébrale, difficultés de rappel) qu’il est impossible d’ignorer. » Nous voilà bien avancés.
NB
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Ryanair dénonce les « pratiques nuisibles » de plusieurs agences de voyages en ligne, accusées d’imposer des surcoûts allant jusqu’à 176% sur les réservations de sièges ou les bagages. Dans un rapport publié cette semaine, la compagnie à low cost cite notamment eDreams, Tix et Vola. Selon la compagnie, eDreams facturerait 15,67 € un siège vendu 5,67 € sur le site de Ryanair, et 27,07 € un bagage de 10 kg qui coûte normalement 12,99 €. « Malgré ces preuves de préjudice pour les consommateurs, de nombreux gouvernements européens, dont le ministre espagnol de la Consommation, ne font rien », déplore Dara Brady, directeur marketing du groupe. Ryanair appelle l’Union européenne à mieux encadrer ces pratiques, alors que plusieurs études, dont celle de Which?, confirment que réserver via une OTA peut revenir plus cher une fois les suppléments ajoutés. Mais qui travaille gratuitement ?
LG
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La compagnie canadienne WestJet réaménage ses Boeing 737-8 MAX et 737-800 en introduisant une nouvelle option payante : les sièges inclinables. Dans la future configuration, la classe économique sera divisée en deux sections : une « classique », à dossier fixe, et une « Extended Comfort » avec inclinaison des sièges et appuie-têtes réglables, inspirées de la flotte de 787-9 Dreamliner. « La cabine a été conçue pour offrir un service accueillant pour tous les budgets », précise Samantha Taylor, directrice de l’expérience client. Ce réaménagement permet à WestJet d’ajouter une rangée supplémentaire et de réduire son coût par siège. L’imagination des low cost est sans limites.
LG
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L’APST évolue sous l’impulsion de ses deux présidents, Mumtaz Teker et Laurent Abitbol, décidés à donner de l’air aux agences sans relâcher la rigueur. Pour celles dont le volume d’affaires se situe entre 2 et 4 M€, les cautions personnelles démesurées disparaissent : la garantie est désormais plafonnée à 10.000 €, avec une cotisation majorée de 20%. Cette ouverture s’accompagne de conditions strictes : trois ans d’ancienneté, comptes certifiés, résultats positifs deux années de suite, fonds de roulement solide, avances clients sécurisées, reporting trimestriel rapide. Le duo imprime un état d’esprit entrepreneurial : alléger les contraintes qui freinent la croissance tout en sanctuarisant la discipline financière, la transparence et le cash. Abitbol tient sa promesse, Teker orchestre, Toromanof et le conseil assurent la rigueur d’exécution. L’APST se repositionne ainsi comme partenaire de risque plutôt que banque punitive. Le message aux agences intermédiaires est clair : la confiance se mérite par la bonne gestion. Dans un contexte tourmenté, cette stratégie mêle souplesse et responsabilité : moins de plomb dans les ailes, plus de solidité dans les comptes. À charge pour chacun de jouer le jeu – et d’envoyer les reportings à l’heure. Les clients, eux, feront le reste.
OD
Donald Trump, peut-il recevoir le prix Nobel de la paix demain ? Dans son testament, Alfred Nobel avait laissé une description claire du candidat idéal pour le prix Nobel de la paix : il s’agit de « la personne qui a le plus contribué, ou le mieux, à promouvoir la fraternité entre les nations, l’abolition ou la réduction des armées permanentes, et la création et la promotion de congrès de la paix. » On vous laisse juge. Quant aux bookmakers, ils sont sceptiques. Sur la plateforme Polymarket, l’un des plus grands marchés de pronostics au monde, les parieurs n’attribuaient au président que 3% de chances de victoire mercredi. Cette cote a triplé pour atteindre 9% après l’annonce de l’imminence d’un accord de paix à Gaza, avant de retomber à 6%. Soyons prudents : les bookmakers n’ont pas toujours raison, même s’ils se trumpent rarement.
NB

Burbank, l’aéroport secondaire de Los Angeles, s’est retrouvé sans contrôleurs aériens pendant six heures lundi, conséquence directe du blocage budgétaire à Washington. « Merci @realDonaldTrump ! », a ironisé le gouverneur démocrate Gavin Newsom, accusant la Maison Blanche de provoquer le chaos. Le régulateur (FAA) a confirmé deux heures et demie de retards en moyenne, évoquant des « problèmes de personnel ». Les opérations ont été déportées à San Diego, à plus de 200 km. Employés essentiels mais non rémunérés, les contrôleurs continuent à travailler « par devoir », – un système déjà éprouvé lors du plus long shutdown de l’histoire américaine, sous le premier mandat Trump. En six jours, la crise s’étend, faute d’accord entre républicains et démocrates sur la prolongation des programmes sociaux. En France, on n’a pas vraiment les moyens de ricaner.
LG
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La guerre à Gaza frappe durement l’industrie touristique jordanienne. « Nous sommes passés d’un tourisme excessif à un tourisme inexistant », explique Malia Asfour, de Visit Jordan. Depuis l’attaque du Hamas contre Israël et le déclenchement de la guerre à Gaza, le nombre de touristes en Jordanie a chuté de 70%. À Jerash, qui abrite les ruines romaines les plus spectaculaires du pays, on ne compte plus que 300 visiteurs par jour, contre 3.000 habituellement. À Petra, où se pressaient en moyenne 5.000 visiteurs quotidiens, et parfois plus de 20.000 en haute saison, ils ne sont plus aujourd’hui que quelques centaines. Lorsque la guerre a éclaté dans le pays voisin, 70.000 emplois liés au tourisme ont disparu du jour au lendemain. Désormais, un Jordanien sur trois est au chômage. Il n’y a pas si longtemps, la Jordanie mettait pourtant en œuvre une stratégie pour lutter contre le surtourisme, en promouvant des sites et attractions moins connus.
NB
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Les autorités indiennes ont introduit, le 1er octobre dernier, une nouvelle carte d’entrée numérique, la e-Arrival Card. Cette carte électronique remplace le formulaire papier que les voyageurs devaient jusqu’à présent remplir à bord de l’avion. Ce dispositif vise à faciliter les formalités d’immigration et à réduire les files d’attente dans treize aéroports indiens, dont Delhi, Mumbai et Kolkata. Les autorités assurent que l’attente à l’arrivée sera désormais quasiment inexistante. Le formulaire peut être rempli jusqu’à 72 heures avant l’entrée en Inde. Une fois complétée, la carte électronique génère un fichier PDF récapitulatif contenant un code QR à présenter à l’arrivée. Les citoyens indiens ainsi que les titulaires d’une carte OCI (Overseas Citizen of India) sont dispensés de remplir cette e-Arrival Card. C’est fou la quantité de données personnelles qui se promènent dans les méandres des réseaux numériques.
NB
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Le Tarn devient le premier département français à décrocher le label international Green Destinations au niveau Argent. Créé en 2014 et reconnu par le Global Sustainable Tourism Council, ce label évalue plus de 80 critères liés à la gestion des déchets, à la protection de la biodiversité ou encore à la promotion des circuits courts. Obtenir le niveau Argent suppose une note supérieure à 7/10 et un audit indépendant sur le terrain. Jusqu’ici, seules des villes ou régions comme la Corse avaient été distinguées. Pour Betty Rech, directrice d’Acteurs du Tourisme Durable, Green Destinations « vise à labelliser une destination entière », fédérant acteurs publics, privés et habitants « dans une même dynamique de progrès ». Une reconnaissance qui conforte la stratégie durable de l’Occitanie, où dix destinations ont été distinguées cette année. Mieux vaut Tarn que jamais.
LG
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