Catégorie : Vie de la profession

Bonsoir, bonsoir ! C’est la rentrée, BTN est heureux de vous retrouver. Nous espérons que vous avez pu profiter de vos vacances et, surtout, bien vous reposer. Car la rentrée s’annonce intense. Certains sujets (notamment ceux qui fâchent) ont été mis de côté durant la trêve estivale et olympienne, mais, en France comme ailleurs, ils n’ont pas disparu pour autant… BTN tâchera cette année encore de vous informer des soubresauts du monde en prenant soin de ne pas entretenir une morosité lancinante.

NB

L’Arabian tourism association (Ata) organise la deuxième édition des Trophées du tourisme des pays du monde arabe. A cette occasion, les agents de voyages choisiront leurs partenaires préférés sur ces destinations. Il s’agit de mettre en lumière le formidable potentiel touristique de ces pays à travers plusieurs catégories : Meilleure destination, Meilleure compagnie aérienne, Meilleur groupe hôtelier, Meilleure compagnie de croisières et Meilleur tour opérateur. Les agents de voyages sont dès maintenant invités à voter en ligne. En participant, ils pourront également gagner des lots exceptionnels par tirage au sort, comme deux nuits à la Villa Nomade à Marrakech, deux places pour un spectacle à l’Accor Arena Paris, ou encore un maillot dédicacé par un joueur du Paris Saint-Germain…. Tous les votants seront automatiquement inscrits au tirage au sort. Les Trophées du tourisme du monde arabe seront remis lors d’une cérémonie qui se tiendra au salon IFTM Top Resa, du 17 au 19 septembre 2024. Rappelons que l’Arabian tourism association est l’unique organisation dédiée à la promotion du tourisme au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Ne laissez pas les autres choisir pour vous et votez !

NB

Pour voter, c’est ici

Hasard du calendrier, c’est au Club Med de Val-d’Isère, où elle participe à son premier congrès des Entreprises du Voyage en tant que présidente du syndicat, que Valérie Boned a fêté son anniversaire avec plus de 340 invités, qui, pour beaucoup, n’avaient encore jamais eu l’occasion de vivre cet évènement annuel. Un succès qui est sans doute lié au choix de tenir le congrès en France. « Il faut écouter les signaux forts qui viennent de la société », a déclaré Valérie Boned dans son discours d’ouverture. « On ne reste pas en France, on vient en France », a-t-elle insisté, soulignant que pour certains venir à Val-d’Isère relevait d’un long périple. « Mais ça ne veut pas dire que l’on ne retournera pas à l’étranger. » Autre nouveauté à souligner : la tenue d’un workshop qui réunissait les partenaires des EDV, les acteurs France et les tour-opérateurs. Henri Giscard d’Estaing, président du Club Med et hôte de l’évènement, a ensuite pris la parole pour rappeler que « la montée en gamme » de l’opérateur de tourisme avait été lancée il y a vingt ans. « Nous n’avions pas le choix, nous étions alors le plus cher du moyen de gamme, ce qui nous condamnait. » Aujourd’hui, les 70 Club Med sont tous « récents, rénovés ou neufs ». Une stratégie qui a porté ses fruits avec « une croissance à deux chiffres lors du premier semestre de l’année » et un « taux de marge élevé ». Demain matin, on randonne : il faut bien compenser les copieux et irrésistibles buffets du Club Med.

LG

Pour la première fois, la « nouvelle génération du tourisme » a été mise à l’honneur par un jury composé de plusieurs poids lourds du secteur, dont le PDG d’Accor Sébastien Bazin, parrain de ce palmarès 2024, Valérie Boned, présidente des Entreprises du Voyage, ou encore Franck Gervais, patron de Pierre et Vacances Center Parcs. Ils sont dix jeunes entrepreneurs de moins de 45 ans à avoir été distingués. De nouveaux services, jugés prometteurs, ont été récompensés. Parmi eux figure Alltheway, cofondé par Emilie Gazeau, qui propose une prise en charge sécurisée des bagages entre deux destinations. Sans surprise, les initiatives permettant de développer un tourisme plus responsable ont été plébiscitées. C’est le cas d’Evaneos ou de l’agence Double Sens qui propose à ses clients de participer à la vie locale dans chaque destination. Estelle Verdier-Watine, directrice générale de Decathlon Travel, a aussi été distinguée. La plateforme de réservation de séjours sportifs accompagne de nombreux petits acteurs (location de matériel, agences spécialisées) dans leur développement. Si l’avenir de la profession n’est pas assuré avec tous ces talents, autant partir à la pêche tout de suite.

LG

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150 professionnels du tourisme se réunissent aujourd’hui et demain à Rabat dans le cadre du 14e Forum du Seto. Comme le précise René-Marc Chikli, son président, « c’est la deuxième fois, après de nombreuses années passées en France, que cette manifestation se déroule à l’étranger ». Le Seto souhaitait ainsi répondre très favorablement « à l’invitation de nos amis Marocains à venir dans la capitale du Royaume ». Les conférences seront animées par notre « excellent confrère » (comme on dit toujours) François-Xavier Izenic. Parmi les intervenants, les participants pourront compter sur la présence d’Adel El Fakir, DG de l’ONMT, d’Abdelhamid Addo, patron de Royal Air Maroc, de notre autre « excellent confrère » Emmanuel Lechypre, économiste à BFM, du politologue François Gemenne, co-auteur du sixième rapport du Giec, et d’Hubert Védrine, ancien ministre des Affaires étrangères de Lionel Jospin. Autant dire que les questions d’économie, d’environnement et de géopolitique – si chères à René-Marc Chikli, en particulier, et aux TO, en général -, seront abondamment traitées.

NB

D’après un sondage, en Allemagne environ 80% des agences de voyages et des voyagistes s’attendent à ce que la révision de la directive sur les voyages à forfait ait de graves conséquences sur leur activité. Parmi les agences de voyages, 36% craignent que ces conséquences soient « très graves » et 46% « plutôt graves« . Chez les TO, 32% s’attendent à des conséquences « très graves » et 48%, « plutôt graves« . 90% des agents de voyages sont préoccupés par la règle dite « des trois heures« , en vertu de laquelle deux prestations individuelles deviennent automatiquement un voyage à forfait si elles sont réservées auprès d’un même intermédiaire dans « un bref délai » de 3 heures. Chez les TO – et c’est assez logique -, ils ne sont que 38% à penser que les conséquences de cette règle sont « très ou plutôt graves« . Par ailleurs, près de 80% des agents de voyages et 80% des TO s’inquiètent de l’idée d’inclure les événements sur le lieu de résidence ou de départ dans le cortège des critères d’annulation gratuite. Là, il y a presque unanimité…

NB

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Zurab Pololikashvili, secrétaire général de l’OMT, est à Berlin à l’occasion de l’ITB. Mais il refuse de rencontrer les députés du Bundestag. Ceux-ci souhaitaient lui poser des questions sur la prolongation controversée de son mandat et sur le travail de son organisation, dont l’Allemagne est un contributeur financier important. « Nous sommes irrités et quelque peu inquiets de ce qui se passe en ce moment au sein de l’OMT », a déclaré Anja Karliczek, porte-parole de la commission Tourisme du Bundestag. Les députés allemands s’interrogent notamment sur « les contributions ou les activités concrètes de l’organisation qui sont à peine perceptibles depuis des années – hormis les statistiques annuelles sur les voyages transfrontaliers. » C’est peut-être pourquoi de grands pays touristiques comme les Etats-Unis, la Grande-Bretagne ou l’Australie ne sont pas – ou plus – membres de l’organisation. Pour la petite histoire, plutôt qu’une rencontre, l’OMT a suggéré aux députés allemands d’envoyer un message de bienvenue à Zurab Pololikashvili… Ils ont refusé.

NB

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Les Entreprises du Voyage et le Seto se sont mis d’accord hier avec les syndicats SNEPAT-FO, CFTC et CFE-CGC sur l’augmentation des salaires minimums de la branche tourisme. Valérie Boned, présidente des EdV, explique qu’en novembre 2023, « le contexte économique était marqué par une inflation projetée de +4,20% et une augmentation du Smic d’environ 1,15% au 1er janvier 2024. Face à ces défis, il devenait impératif de procéder à une révision salariale, notamment en raison de la stagnation depuis 2019 des salaires des employés techniques et agents de maîtrise. » Même son de cloche du côté du Seto, pour qui il était temps d’agir. Son président, René-Marc Chikli, indique que « l’évolution des SMCG plus lente que la croissance du Smic, a créé des disparités importantes, certains groupes se retrouvant durablement en dessous du Smic à la suite de négociations infructueuses dans le passé ». Enfin, Morgan Butty, président de la Commission paritaire permanente de négociation et d’interprétation (CPPNI), assure « qu’un rattrapage était non seulement nécessaire mais également essentiel pour redonner de l’attractivité à la branche ». Il précise que cet accord biennal a été conclu « rétroactivement au 1er janvier 2024 » et qu’il intègre également « une modification de la convention collective, puisque à partir du 1er janvier 2025 il ne sera plus possible de stagner au groupe A ». Pour tous, cet accord reflète surtout « la dynamique initiée et l’engagement à rendre les métiers du voyage plus attractifs ».

NB

Gérard Ethève, ancien pilote de ligne, créateur et PDG d’Air Austral durant de nombreuses années, nous a quittés. Son rôle a été primordial dans le désenclavement de l’Ile de la Réunion et dans son développement économique, sans parler des nombreux emplois créés, tant à la Réunion qu’à Paris et en province. Pour Françoise Dubois-Siegmund, qui l’a côtoyé de longues années chez Air Austral, « Gérard Ethève était un travailleur infatigable, passionné par le transport aérien, très exigeant mais très humain et attentif à ses équipes. En un mot… un grand Monsieur. » C’était effectivement un grand Monsieur ! Air Austral était son enfant, sa passion et certainement sa raison de vivre. Il y a plus de 30 ans maintenant, il avait déjà dans l’idée d’établir, en association avec Air Mauritius et Air Seychelles, un véritable pôle aérien dans cette région du monde. Pour l’anecdote, il avait organisé sur une plage des Seychelles une réunion au sommet avec ses homologues présidents à laquelle, jeune journaliste, j’assistais, impressionné ! Un grand moment qui, hélas, n’a pas duré : les réalités économiques ont rattrapé ses grands projets. Il vient de s’envoler et le monde du transport aérien est bien triste !

OD

L’Organisation mondiale du tourisme (OMT) change de nom et s’appelle désormais Onu Tourisme. Dans un communiqué, on apprend « qu’en parallèle de ce changement, un nouveau discours de marque a été soigneusement mis au point, parfaitement calé sur la mission centrale et les priorités d’Onu Tourisme : l’Onu et sa dimension d’organisation mondiale altruiste, la mise en relation de personnes du monde entier, et l’idée d’initiative et de mouvement ». Le secrétaire général d’Onu Tourisme, Zurab Pololikashvili, s’est encore fendu d’une de ces déclarations dont il a le secret : « À mesure que nos sociétés progressent, le secteur du tourisme, comme bien d’autres secteurs, a besoin de se transformer pour être un catalyseur de prospérité universelle. Améliorer le bien-être des populations, préserver l’environnement naturel, stimuler l’expansion économique et favoriser l’entente internationale sont les grands objectifs qui constituent l’essence fondamentale d’Onu Tourisme. L’Organisation se charge de piloter une force durable qui joue à présent un rôle central dans de nombreuses économies. » On ne s’en lasse pas.

NB

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