
Réunie à New Delhi, IATA a lancé un double signal d’alerte : économique d’un côté, géopolitique de l’autre. L’organisation table désormais sur 4.96 milliards de passagers en 2025 (vs 5.22 Mds en 2024), un chiffre d’affaires ramené à 979 Md$ et un bénéfice net global de 36 Md$. L’association évoque des « vents contraires » persistants : ralentissement mondial, guerre commerciale relancée par Trump, et instabilité croissante dans certaines régions. En parallèle, elle s’inquiète d’une recrudescence des attaques contre l’aviation civile, au Yémen ou près de Tel-Aviv. « L’aviation ne doit jamais être prise pour cible, même par erreur », a insisté Willie Walsh, le patron. IATA appelle à protéger le secteur des surenchères tarifaires et des tensions militaires. Seul point positif : une baisse des prix du carburant, avec, en ce moment, un kérosène à 86 $/baril.
LG