Catégorie : Transport

Mauvaise surprise pour près de 800.000 passagers de Transavia : la compagnie va leur réclamer un supplément sur des billets déjà achetés, afin de prendre en compte la hausse de la taxation du transport aérien en France, applicable à partir du 1er mars. Transavia justifie cette rétroactivité par ses conditions générales, qui lui permettent de facturer séparément les frais imprévus. La compagnie prévient qu’en cas de non-paiement, le client ne pourra pas s’enregistrer en ligne ni obtenir sa carte d’embarquement. Contrairement à sa filiale, Air France a décidé de ne pas appliquer cette hausse rétroactive. Pour rappel, les deux compagnies font partie du même groupe…

LG

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Selon Nathalie Chailly, directrice du process passagers à l’aéroport Paris-Orly, les grands pots de Nutella font partie des produits interdits les plus souvent retrouvés dans les bagages cabine. Plutôt que de les jeter, ADP les donne désormais à des associations caritatives comme d’autres denrées alimentaires. Les agents récupèrent aussi d’autres objets insolites, comme un kettlebell en fonte, un poids de musculation intercepté à Orly, ou encore une paire de ciseaux professionnels appartenant à un coiffeur. En raison de la valeur élevée de l’objet (700 euros), ce passager a finalement payé un supplément pour que son outil de travail voyage en soute, évitant ainsi qu’il ne soit fondu et recyclé comme les autres objets métalliques. Rien ne se perd, tout se transforme !

LG

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Lundi, les aéroports de Düsseldorf et de Cologne-Bonn ont connu de fortes perturbations en raison d’une grève d’avertissement de 24 heures menée par le syndicat allemand Verdi. À Cologne-Bonn, le mouvement a débuté dès dimanche soir et s’est traduit par l’annulation de plus d’une centaine de vols sur les 168 programmés. Du côté de Düsseldorf, la grève, commencée lundi à 15 heures, a entraîné l’annulation d’environ un tiers des 334 vols prévus. Ces grèves interviennent dans un contexte de négociations salariales difficiles dans le secteur public allemand. Verdi réclame une revalorisation des salaires à hauteur de 8%, assortie d’une hausse mensuelle minimum de 350 euros, ainsi que le versement de primes plus élevées pour des missions particulièrement éprouvantes et l’octroi de trois jours de congés supplémentaires. Jusqu’ici, aucun accord n’a pu être trouvé, mais un troisième cycle de discussions est prévu le 14 mars. Verdi a annoncé de nouvelles grèves pour demain et jeudi et vendredi.

OD

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À Londres, un projet ambitieux vise à tripler le nombre de passagers internationaux transitant par la gare de Saint-Pancras, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles liaisons ferroviaires transmanche vers la France, l’Allemagne, l’Italie et la Suisse. Pour répondre à cette expansion, la gare prévoit d’agrandir sa zone de départ internationale afin d’accueillir jusqu’à 5.000 passagers par heure, contre 1.800 actuellement. London St. Pancras Highspeed et Getlink, l’opérateur français du tunnel sous la Manche, ont annoncé leur collaboration pour renforcer la connectivité ferroviaire internationale entre le Royaume-Uni et l’Europe. Getlink envisage notamment la mise en place de lignes directes vers Francfort, Cologne, Genève et Zurich, avec, à plus long terme, des extensions potentielles vers Milan. Par ailleurs, la concurrence s’intensifie sur la ligne transmanche. Le groupe Virgin, dirigé par Richard Branson, et Evolyn, une nouvelle société soutenue par des investisseurs de National Express, font partie des opérateurs qui cherchent à se positionner sur ce marché. Virgin prévoit d’ailleurs de commander une douzaine de trains à grande vitesse destinés à circuler dans le tunnel. Les Anglais ont encore plus d’une carte dans la Manche.

NB

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Quelques jours après la diffusion d’une enquête de Radio France, la directrice générale d’Air France a annoncé mercredi une série de mesures pour renforcer la lutte contre les violences sexistes et sexuelles dans son entreprise, qualifiant ces types d’agissements « d’inacceptables ». Anne Rigail s’est exprimée à l’issue d’une rencontre en soirée avec le ministre des Transports Philippe Tabarot, qui avait réclamé des explications. Elle a rappelé que « la compagnie a mis en place depuis de nombreuses années un dispositif de prévention, d’accompagnement des victimes et, en cas de faits avérés, de sanctions. Comme nous l’avons indiqué à nos collaborateurs et au ministre, ce dispositif va être renforcé, a-t-elle ajouté, avec un accent mis sur la sensibilisation et l’accélération de la formation de l’ensemble de nos personnels » « Nous mettrons par ailleurs en place une cellule d’écoute indépendante accessible par l’ensemble des salariés 24h/24 et 7j/7, et un service dédié à la lutte contre les discriminations et le harcèlement sera créé, rattaché directement au Directeur des ressources humaines. » La compagnie a aussi promis de consulter les autres transporteurs aériens « pour regarder la manière dont le sujet (y) est appréhendé ». Il n’y a jamais eu de mal à copier les meilleurs.

LG

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Le débat entre train et avion est récurrent, notamment sur la question du prix. Si le train est plus écologique, l’avion, porté par les compagnies low cost, séduit par des tarifs très attractifs. Selon Greenpeace (2023), en France, un trajet en train coûte en moyenne 2,6 fois plus cher qu’un vol équivalent. Pour certaines destinations comme Londres ou Barcelone, l’écart peut être énorme. Pourtant, une analyse de l’UFC-Que Choisir (2021) montre que sur des trajets courts (moins de 2h30), le train peut être légèrement moins cher que l’avion. Sur les trajets longs, la différence s’atténue. Le train souffre d’une tarification opaque et fluctuante, et tandis que l’aviation bénéficie d’exonérations fiscales – pas de taxe sur le kérosène, pas de TVA sur les vols internationaux -, le rail doit payer d’importants droits de péage. Cependant, le prix bas de l’avion s’accompagne de contraintes : contrôles de sécurité, aéroports éloignés, coûts additionnels pour bagages et repas. Le train, lui, offre un accès direct aux centres-villes et un meilleur confort. Pourtant, les compagnies low cost ont imposé l’idée qu’un service minimal est acceptable tant que le prix est bas, un modèle que la SNCF peine à reproduire avec Ouigo. En fin de compte, le choix entre train et avion dépend des priorités : prix, rapidité, confort ou impact écologique ?

OD

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Environ 400 employés de la Federal Aviation Administration (FAA) en période d’essai, c’est-à-dire qui travaillent pour le gouvernement fédéral depuis moins d’un an, ont reçu ces derniers jours des lettres de licenciement. Ces suppressions de postes concernent du personnel occupant des fonctions liées à la sécurité et à la technique, ainsi qu’à des programmes de défense. Des employés administratifs et juridiques sont également touchés par cette vague de licenciements. En revanche, pour l’instant, les contrôleurs aériens et les inspecteurs de la sécurité aérienne ne sont pas concernés. Ces licenciements soudains ont provoqué un choc au sein de la FAA, déjà sous pression après plusieurs accidents d’avion meurtriers, dont un survenu fin janvier qui a coûté la vie à 67 personnes. Ces réductions d’effectifs s’inscrivent dans la lignée des décisions remarquables prises quotidiennement par Donald Trump depuis son arrivée au pouvoir !

NB

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Avant l’invasion russe de l’Ukraine, de nombreuses routes aériennes entre l’Europe et l’Asie traversaient l’espace aérien russe et ukrainien. Depuis le début du conflit, les compagnies aériennes ont dû modifier leurs itinéraires, entraînant un allongement des trajets, une hausse de la consommation de kérosène et, par conséquent, une augmentation des émissions de gaz à effet de serre. Des experts ont analysé cet impact et publié leurs résultats dans la revue Communications Earth & Environment. « Cela concerne environ 1.100 vols par jour », explique Nicolas Bellouin, co-auteur de l’étude et chercheur à l’université de la Sorbonne à Paris. Selon leurs calculs, ces détours ont généré 8,2 millions de tonnes supplémentaires de CO2 en 2023, soit une augmentation d’environ 1% des émissions mondiales de l’aviation cette année-là. L’un des principaux facteurs est la fermeture totale de l’espace aérien russe aux compagnies occidentales, qui a forcé les transporteurs à emprunter des itinéraires plus longs. Par ailleurs, les compagnies aériennes évitent également le survol de l’Ukraine. Mais il n’est pas certain que le la protection du climat soit au cœur des préoccupations de Vladimir Poutine.

NB

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Des dirigeants d’Air France seront reçus demain par le ministre des Transports, Philippe Tabarot, après une enquête de Radio France faisant état d’une « banalisation des violences sexistes et sexuelles » au sein de la compagnie aérienne française. Dans une longue enquête diffusée vendredi, la cellule investigation de Radio France a mentionné plusieurs cas d’agressions sexuelles, de harcèlement et de comportements sexistes, témoignages d’hôtesses de l’air et de femmes pilotes à l’appui. Plusieurs interlocutrices ont fait état d’une impunité de leurs agresseurs présumés : Aagressions et harcèlement, c’est une culture d’entreprise, connue et valorisée », affirme ainsi l’une d’elles. En réponse à l’enquête, Air France a indiqué être « résolument engagée dans la lutte contre les violences sexistes et sexuelles et se place du côté des victimes ». Toutes ne l’ont pas visiblement pas vécu ainsi.

LG

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Grâce à une capacité limitée et une forte demande, les compagnies aériennes ont pu augmenter leurs tarifs, anticipant ainsi des bénéfices exceptionnels en 2024. Aux États-Unis, les prix des billets d’avion ont connu en décembre leur plus forte hausse en 21 mois par rapport à l’année précédente. En Europe, les tarifs ont grimpé de 6% en glissement annuel, selon le groupe de recherche ForwardKeys. L’Association internationale du transport aérien (Iata) prévoit une augmentation de 15% du bénéfice net par passager pour les compagnies nord-américaines en 2025, tandis que les transporteurs européens devraient enregistrer une hausse de 12%. Les compagnies américaines estiment que les ménages aux revenus annuels supérieurs à 100.000 dollars continuent de dépenser massivement pour voyager. Richard Branson devra ainsi modifier sa célèbre plaisanterie : « Comment devenir milliardaire ? Il suffit de commencer millionnaire et d’acheter une compagnie aérienne ! »

NB

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