Catégorie : Transport

Les mois passent et la hausse des prix des billets d’avion au départ de France continue. C’est ce que rapporte la Direction générale de l’Aviation civile (DGAC), qui constate une augmentation, en septembre 2022, de 20,4% en moyenne par rapport à l’année dernière, quelle que soit la destination concernée. L’augmentation se poursuit « à un rythme soutenu », avec pour les liaisons intra-métropolitaines une hausse de 14,7%, et de 20% pour les trajets Métropole – outre-mer. Le chiffre est particulièrement élevé au départ des départements outremarins, comme à la Réunion où les prix ont bondi de 42,3% en septembre. Sur le réseau international moyen-courrier, les billets ont augmenté de 23,6%. Sur les longs courriers, la hausse est moins importante, atteignant 13%. Elle est notamment moindre pour les vols à destination de l’Afrique subsaharienne ou de l’Amérique du Nord, au contraire de ce qu’on observe pour les trajets vers l’Asie, l’Amérique latine et le Moyen-Orient. Il va bien falloir avoir un solide compte en banque pour étancher sa soif de revanche de voyage.

LG

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La compagnie low cost hongroise Wizz Air projette d’opérer des vols sans escale à partir de sa base au Royaume-Uni vers le Moyen-Orient et l’Asie, notamment « vers les Émirats arabes unis, Israël et l’Arabie saoudite », selon Marion Geoffroy, directrice générale de Wizz Air UK. Pour ce faire, la compagnie envisage de déployer des monocouloirs A321XLR à longue portée. Pour voler vers l’Asie du Sud-Est, la compagnie envisage des escales aux Emirats Arabes Unis via sa joint-venture Wizz Air Abu Dhabi. « L’environnement macroéconomique oblige tout le monde à être très rationnel sur la capacité », déclare encore Marion Geoffroy, ajoutant que la compagnie n’ira pas sur le marché transatlantique ultra-concurrentiel. Pour rappel, l’A321XLR peut voler jusqu’à 11 heures.

NB

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Lors de la présentation du premier Boeing B-787 de Lufthansa à Francfort, son PDG, Carsten Spohr, a annoncé « le plus important investissement de son histoire » pour hisser la compagnie aux plus hauts niveaux de qualité. Le groupe entend investir 16 milliards d’euros pour l’acquisition de nouveaux appareils d’ici 2030 – en l’occurrence 200 avions au cours des huit prochaines années. De plus, 2,5 milliards d’euros supplémentaires seront investis d’ici 2025 pour refaire les cabines et proposer de nouveaux services à bord et au sol. Lufthansa First Class recevra pour la première fois des suites privées. En Business Class, chaque siège disposera d’un accès séparé au couloir de la cabine. L’un des objectifs de Lufthansa est de remonter au classement des World Airline Awards de Skytrax, après avoir fortement reculé.

NB

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La Cour de justice de l’UE a décidé qu’en cas d’accident d’avion, les compagnies aériennes devaient indemniser les passagers pour le stress post-traumatique. Cependant, c’est au passager de prouver que les séquelles psychologiques ne peuvent s’atténuer sans traitement médical et qu’elles affectent gravement sa santé. L’affaire qui a poussé les juges luxembourgeois à prendre cette décision est la suivante : En Autriche, un moteur a explosé au moment du décollage d’un appareil de la compagnie Laudamotion. Lors de l’évacuation, une passagère est sortie par la porte de secours située sur l’aile droite. Mais le souffle d’un moteur qui tournait toujours l’a projetée sur plusieurs mètres. Elle réclame une indemnisation parce qu’elle souffre désormais d’un trouble de stress post-traumatique à la suite de l’accident. La compagnie a fait valoir que la réglementation internationale prévoyait des indemnisations pour dommages corporels, mais pas pour les maladies mentales. La CJUE ne l’a pas entendu de cette oreille. C’est la justice autrichienne qui tranchera, mais elle tiendra sûrement compte de la décision de la CJUE.

NB

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John Rosenberg un Américain qui souhaitait se rendre à Nashville au départ de Washington, a trouvé des vols de dernière minute pour 200 dollars l’aller et 800 dollars le retour. Trop cher. Il a conservé l’aller mais s’est rabattu pour le retour sur Napaway, un autocariste qui propose des trajets aux Etats-Unis en bus de luxe de 18 places avec couchettes. Il lui en a coûté 125 dollars. « Mes amis se moquaient tous de moi, a-t-il expliqué. Tu vas passer 11 heures dans un bus ? » La semaine précédente, John Rosenberg avait attendu 18 heures dans un hall de l’aéroport de Chicago après avoir raté sa correspondance vers Washington. Dans ces conditions, voyager avec Napaway « ne pouvait pas être pire ». Dan Aronov, DG de la compagnie de bus, est conscient que de nombreux voyageurs peuvent être sceptiques à l’idée de faire un trajet en bus de 10 à 11 heures alors qu’un vol de Washington à Nashville prend moins de deux heures. Mais il rappelle « à quel point l’expérience dans les aéroports américains est épouvantable… » En Europe, ce n’est pas toujours mieux.

NB

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Après avoir culminé à 88% du niveau de 2019 en août, le nombre des vols dans l’espace aérien européen plafonne à 87% depuis début septembre. Dans le pire des scénarios d’Eurocontrol, l’organisme chargé de la gestion du trafic aérien en Europe, il pourrait également ne pas y avoir de retour à la normale durant cette décennie, avec un trafic qui resterait à 95% de celui de 2019 en 2028. Même chose pour la France. Ce scénario sombre est celui qui verrait plusieurs pays européens entrer en récession en 2023, la demande de voyages baisser du fait de l’envolée des prix, un retour occasionnel du covid et des restrictions sanitaires, une réduction des déplacements professionnels, une persistance du manque de personnel dans les grands aéroports et un impact des préoccupations sur la demande. Bref, nous ne sommes pas encore tirés d’affaire.

LG

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United Airlines, qui a annoncé des résultats solides pour l’été, assure que l’inflation et les difficultés économiques ne semblent pas affecter la reprise de la demande pour les déplacements en avion. D’ici la fin de l’année, United « s’attend à ce que les fortes tendances à la reprise post-covid continuent de surpasser les pressions récessionnistes ». Pour la suite, l’entreprise estime pouvoir continuer à profiter de « tendances durables pouvant plus que compenser toute difficulté économique » : l’envie de nombreux consommateurs de rattraper les voyages perdus pendant la pandémie et le télétravail qui offre plus de flexibilité pour partir en vacances.

LG

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Aux Etats-Unis, les prix des billets d’avion vers la Chine ont explosé, atteignant jusqu’à 10 fois le tarif constaté en 2019, avant la pandémie. Ainsi, un aller simple sur United Airlines en classe économique entre San Francisco et Shanghai coûte maintenant 4.000 dollars (environ 4.000 euros). Idem pour les prix entre Chicago et la Chine, environ six fois ce qu’ils coûtaient en 2019. Les coûts du carburant expliquent en partie ces hausses. Il y a également une pénurie de sièges à destination et en provenance de Chine, notamment à cause des restrictions sanitaires. Aujourd’hui, seules quatre compagnies opèrent des vols directs vers la Chine depuis les États-Unis. Avant la pandémie, neuf compagnies aériennes exploitaient des dizaines de vols directs quotidiens entre les deux pays.

NB

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A cause de la grève des pilotes en cours, la filiale de Lufthansa, Eurowings, annonce que la taille de sa flotte prévue pour 2023 sera réduite et que les nouvelles embauches seront gelées. Concrètement, l’ambition d’atteindre une flotte de 81 avions en 2023 sera réduite de 5 appareils. De plus, la création d’au moins 200 emplois supplémentaires sera également mis en cause. Les pilotes qui sont actuellement en formation ne devraient recevoir que des contrats temporaires. Et toutes les promotions au grade de commandant de bord sont annulées. Selon la direction, chaque jour de grève coûte à la compagnie des dizaines de millions d’euros. C’est aujourd’hui le troisième jour de grève des pilotes d’Eurowings qui veulent obtenir de meilleures conditions de travail. Le bras de fer se poursuit.

NB

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Lufthansa s’attend à un résultat d’exploitation dépassant le milliard d’euros en 2022, contre 500 millions prévus auparavant, après un bon troisième trimestre marqué par des ventes presque doublées sur un an. Le groupe justifie son optimisme par le niveau élevé de réservations et le résultat record attendu dans sa branche fret en 2022. Cette performance a été obtenue alors que des grèves de personnels au sol puis des pilotes pendant l’été ont eu un impact négatif d’environ 70 millions d’euros sur les résultats. Le groupe aérien a également dû supprimer cet été des milliers de vols face au désordre qui a gagné les aéroports avec la reprise de la demande.

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