Catégorie : Transport

Railtrip.Travel, une agence spécialisée dans les voyages en train depuis 2020, vient d’ouvrir son premier point de vente physique à Namur, en Belgique. Le distributeur propose une vingtaine d’itinéraires prédéfinis. « Pour ses détracteurs, explique la patronne de Railtrip.Travel, le train est surtout plus lent que l’avion. Certains voyages en Europe sont tout à fait possibles en une semaine, mais si l’on veut aller plus loin, en Laponie, par exemple, oui, il faut prendre le temps. Et prendre le temps, c’est considérer que le voyage débute dès que la porte de la maison est fermée. Il ne s’agit plus de se demander, peut-il m’amener à tel endroit, mais où peut-il m’emmener ? Et puis, le train, c’est simple, confortable… Il n’y a pas de contrôles, c’est plus fluide. On s’assied, on ne s’occupe de rien, on peut jouer avec les enfants, prendre un café, aller aux toilettes quand on le veut… » Pour réduire son impact sur l’environnement, il est encore temps de prendre le train en marche.

LG

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La startup britannique Firefly assure avoir développé un carburant d’aviation durable (SAF) à partir des déchets humains récupérés dans les eaux usées. On les appelle les biosolides. La compagnie low cost Wizz a déjà annoncé son intention de passer une commande de plusieurs centaines de millions de livres pour plus de 525.000 tonnes de ce carburant au cours des 15 prochaines années. Un responsable de Firefly, Paul Hilditch, a déclaré que les eaux usées transformées devraient être moins chères et plus abondantes (que les huiles de cuisson usagées, par exemple), et pourraient fournir jusqu’à 5% des besoins en carburant des compagnies aériennes au Royaume-Uni. Comme le résume Paul Hilditch, cette invention ne concerne pas que le Royaume-Uni : « Anywhere in the world where there are people, there’s poo », entendez : « Partout où il y a des gens, il y a du caca ». Cet homme est diablement pragmatique !

NB

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Le Sénat a adopté mardi une proposition de loi pour limiter les grèves dans les transports pendant certaines périodes. Le texte octroie au gouvernement un quota de 30 jours par an durant lesquels les « personnels des services publics de transports » – excepté le secteur aérien – seraient privés de leur droit de grève, avec une limite de 7 jours d’affilée par période d’interdiction. Ces jours sanctuarisés ne concerneraient que certaines périodes : vacances scolaires, jours fériés, élections et référendums ainsi que des événements « d’importance majeure », comme les JO. Mais le ministre des Transports, Patrice Vergriete, s’est opposé au texte, s’interrogeant sur sa conformité avec la Constitution et refusant de « monter les Français les uns contre les autres, ceux qui ont les moyens de partir en vacances contre ceux qui se lèvent tous les matins pour aller au travail ». Il doit quand même bien exister des Français qui se lèvent tous les matins pour aller au travail et qui trouvent, malgré tout, les moyens de partir en vacances.

LG

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Après avoir annoncé en 2021 le recrutement de nouveaux pilotes pour répondre à la reprise de la demande post-covid, United Airlines se retrouve désormais en sureffectif. Selon la compagnie, c’est la faute à Boeing qui tarde à livrer les avions promis. À tel point que la direction a invité ses pilotes à prendre un congé sans solde au mois de mai, précisant que cela se fera sur la base du volontariat. Toutefois, le syndicat des pilotes est inquiet et s’attend à ce que cette initiative soit renouvelée « cet été et cet automne ». La compagnie devait recevoir 43 B737 Max8 et 34 Max9 cette année, mais elle s’attend finalement à ne réceptionner que 37 Max8 et 19 Max9. Elle attendait aussi 80 Max10 dans les prochains mois mais le modèle n’a pas encore été certifié par l’Administration fédérale de l’aviation (FAA). Dans ces conditions, United se dit aujourd’hui « incapable de prévoir avec précision la période de livraison ».

NB

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IAG, qui souhaite racheter Air Europa, s’est dit prêt à céder à la concurrence 40% des liaisons assurées par cette société afin d’obtenir le feu vert de Bruxelles à cette acquisition. Soit « plus du double » de ce qui avait été proposé initialement, détaille le directeur général d’IAG – maison mère de British Airways et d’Iberia – Luis Gallego. Bruxelles s’alarme notamment des conditions de concurrence sur les liaisons intérieures espagnoles, particulièrement entre la péninsule et les îles Baléares et Canaries, et sur les liaisons entre Madrid et plusieurs villes européennes. Les liaisons long-courriers entre Madrid et l’Amérique du Nord et l’Amérique latine sont également concernées par l’enquête. « Nous garantissons qu’après la clôture de cette transaction, il n’y aura pas une seule liaison où Iberia et Air Europa opéreront de façon exclusive :  il y aura toujours un concurrent« , affirme le DG. On s’en réjouit.

LG

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Guillaume Yon est chercheur à l’Université d’Aix-la-Chapelle. Il a tenté de comprendre comment les compagnies aériennes fixaient les prix des billets d’avion avec l’aide d’algorithmes de plus en plus sophistiqués. « Les compagnies aériennes doivent définir environ un an à l’avance sur quelle ligne positionner un avion, à quelle date, et le nombre de sièges disponibles, explique-t-il. Mais il existe une incertitude : combien de passagers seront à bord ? Comme personne ne le sait, les prix restent bas tant qu’on n’est pas sûr de remplir l’avion. Et comme les systèmes deviennent de plus en plus réactifs, s’ils se rendent compte que durant la période de réservation la demande attendue n’est pas au rendez-vous, les prix peuvent baisser. » Aujourd’hui, les algorithmes de pricing sont si compliqués que « même les analystes des compagnies aériennes sont incapables de dire si les prix vont augmenter ou baisser dans les prochains jours ou semaines », poursuit Guillaume Yon. Contrairement aux grandes compagnies aériennes, les low cost ont opté pour un système plus simple : les prix augmentent à mesure que le vol se rapproche, mais dans une fourchette moindre. Les low cost préfèrent parier sur les extras : sélection des sièges, bagages, embarquement prioritaire, etc. Mais dans tous les cas, une seule certitude : « Plus vous réservez tôt, moins c’est cher. » Ce que l’on savait tous déjà.

NB

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Le gouvernement s’opposera à une proposition de loi, adoptée en commission au Sénat, sur un encadrement du droit de grève dans les transports, a affirmé ce matin Patrice Vergriete, ministre délégué aux Transports. Le texte, porté par le président du groupe centriste Hervé Marseille, prévoit plusieurs mesures d’encadrement du droit de grève dans les transports, notamment la possibilité pour le gouvernement de neutraliser 30 jours par an, durant lesquels la grève serait interdite aux heures de pointe. Le texte avait déjà été vidé en partie de sa substance : alors que la proposition de loi initiale incluait le secteur aérien, celui-ci a finalement été exclu par un amendement en commission, circonscrivant la mesure aux services de transport terrestre, notamment ferroviaire. Pour le ministre, « il y a un problème de constitutionnalité » avec ce projet de loi, « le droit de grève est quand même un droit constitutionnel ». La formule du Premier ministre, Gabriel Attal, qui, agacé par les grèves pendant les vacances scolaires, avait affirmé que si « la grève est un droit », « travailler est un devoir », s’est envolée.

LG

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Un certain nombre de compagnies aériennes, comme Air France, Lufthansa et Virgin, proposent des programmes anti-peur de voler. Celui de British Airways existe depuis plus de 35 ans et est considéré comme le plus abouti. Pour un coût de 395 livres, soit environ 460 euros, « les personnes légèrement nerveuses tout comme celles profondément terrifiées » peuvent se rendre à Heathrow et suivre le programme. A bord d’un simulateur vous êtes confronté à toute sorte de situations : « un bruit aigu et effrayant, comme une alarme ou une sirène », des « baisses et hausses de régime moteur », un « silence inquiétant », un tangage inhabituel… Alors que l’angoisse des passagers augmente et qu’ils s’attendent au pire, une voix paisible annonce : « Tout est normal, l’avion va bien. » Ces « montagnes russes émotionnelles » sont le point culminant du cours Flying With Confidence de BA. La journée se termine lorsque les participants – ou du moins ceux qui n’ont pas abandonné le stage – montent à bord d’un avion pour un vol réel. Ces stages sont une aubaine pour les compagnies. Les études montrent en effet que 40% des passagers aériens du monde entier ont au moins « une appréhension à l’idée de prendre l’avion ». Chez les personnes souffrant d’aviophobie grave, 20% sont atteints « d’une anxiété sous-jacente qui se manifeste par la peur de voler ». Et 70 à 75% « pensent que quelque chose de grave va arriver : un incendie, un moteur qui tombe, le pilote qui est ivre… » Pourtant, les spécialistes le martèlent sans cesse : l’avion est le moyen de transport le plus sûr au monde…

NB

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Fin du feuilleton. « Toutes les régions » françaises sont finalement tombées d’accord pour mettre en place pendant cet été un « passe rail » réservé aux moins de 27 ans, a annoncé mercredi soir le ministre délégué aux Transports, Patrice Vergriete. Hier matin, il déplorait que trois présidents de région n’aient pas donné leur feu vert à ce forfait à 49 euros permettant de voyager partout en France dans les trains régionaux et Intercités en juillet et août. Se déclarant « ravi » de cette issue, le ministre a remercié la présidente de l’Occitanie et de Régions de France, Carole Delga, qui a « remobilisé les présidents de région » sur ce dossier. L’Etat prendra en charge « 80% du coût total, les régions 20% », a rappelé Patrice Vergriete, alors que dans une première mouture du projet, la répartition s’établissait à 50-50. Avec un carnet de chèques, on arrive bien souvent à ses fins.

LG

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Blablacar indique avoir négocié un financement pouvant aller jusqu’à 100 millions d’euros pour se développer à l’étranger à travers de nouvelles acquisitions. La plateforme vise des pays où elle est déjà présente, comme la Turquie, le Brésil, le Mexique ou l’Inde. Les lignes d’autocar y sont souvent « offlines », donc pas référencées en ligne, et « il y a une énorme opportunité d’amener tout ça sur une plateforme de réservation », estime Nicolas Brusson, le PDG de l’entreprise. En 2023, 80 millions de passagers ont réservé un trajet en bus ou en covoiturage sur la plateforme, soit une augmentation de 23% en un an, avec des pics de croissance en Inde et au Brésil, devenu le premier pays en nombre de passagers. Une affaire qui roule.

LG

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