Catégorie : Transport

Les dirigeants de l’industrie du tourisme avertissent que l’interdiction de l’alcool sur les vols de Malaysia Airlines, envisagée par la compagnie sous la pression d’un parti politique conservateur, pourrait avoir un impact non seulement sur ses résultats financiers, mais également sur l’image internationale de tolérance de la Malaisie. Sri Ganesh Michiel, président de la Fédération malaisienne du tourisme, affirme que la disponibilité d’alcool à bord des appareils de la compagnie « répond tout simplement aux attentes des voyageurs internationaux. La suppression de ce service placerait la compagnie aérienne dans une situation de désavantage concurrentiel. Il doit y avoir un équilibre entre le respect des normes culturelles et le niveau de service attendu par les voyageurs étrangers et nationaux. » On n’attrape pas des mouches avec du vinaigre.

NB

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Les vols vers la Tanzanie reprennent. Depuis mercredi 29 octobre, Air France avait suspendu toutes ses liaisons vers le pays, sous tension après la réélection de la présidente Samia Suluhu Hassan. Si des Français restent toujours bloqués sur place, certains voient enfin le bout du tunnel. « On a passé la nuit sur des banquettes d’aéroport très inconfortables, ou par terre. L’aéroport du Kilimandjaro, ce n’est ni Orly ni Roissy, c’est un petit aéroport international », détaille un touriste. « Par moments, on avait un petit peu de wifi dans l’aéroport, mais on ne savait pas exactement ce qu’il se passait à l’extérieur », explique Benjamin. Aucune nouvelle donc de leurs proches, ni d’Air France. « On faisait pression pour qu’ils nous débloquent un vol spécial, pour venir nous chercher car on n’avait rien. Ça ne s’est pas fait, on s’est senti complètement à l’abandon », déplore-t-il. « Tout est une bataille, rien n’est simple », confie une autre voyageuse, qui raconte des nuits passées sur des cartons, des repas distribués au compte-gouttes, des valises abandonnées devant l’aérogare et au milieu de passagers qui tournent comme des lions en cage.

LG

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Le groupe anglais Virgin a remporté un épisode clé dans la bataille des trains transmanche : il obtient l’accès au dépôt londonien de Temple Mills, jusque-là réservé à Eurostar, une étape indispensable pour lancer des liaisons concurrentes entre Londres et le continent. Le régulateur britannique (ORR) salue des plans « plus solides financièrement et opérationnellement » que ceux de ses rivaux Trenitalia, Evolyn et Gemini, recalés. « Il est temps de mettre fin à ce monopole de 30 ans », a lancé Richard Branson, qui prévoit des trains vers Paris, Bruxelles et Amsterdam dès 2030, avec du matériel Avelia Stream d’Alstom et des financements aux côtés d’Equitix et Azzurra Capital. Eurotunnel, qui gère l’infrastructure, espère attirer de nouveaux opérateurs : le tunnel pourrait accueillir jusqu’à 1.000 trains par jour, contre 400 actuellement. Les voyageurs, eux, misent sur une guerre des prix : le billet Paris-Londres reste en effet souvent bien plus cher que l’avion.

LG

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Seize ans après le crash du vol Rio-Paris (AF447), Airbus et Air France, relaxés en première instance, comparaissent à nouveau pour homicides involontaires. La justice leur reproche d’avoir sous-estimé les risques liés au givrage des sondes Pitot et de ne pas avoir adapté la formation des pilotes. « Notre objectif, c’est zéro accident », a déclaré Christophe Cail, représentant d’Airbus, devant la cour d’appel de Paris, tandis qu’Air France a défendu ses choix de formation, estimant qu’ils reposaient sur « les informations disponibles à l’époque ». L’audience, tendue, oppose les deux groupes aux avocats des 250 parties civiles encore présentes, bien moins nombreuses qu’en première instance. Le premier procès avait reconnu des « négligences » sans lien de causalité direct avec le drame, qui avait coûté la vie à 228 personnes. Le verdict attendu fin novembre sera avant tout symbolique : les deux entreprises risquent jusqu’à 225.000 euros d’amende.

LG

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Sophie Taylor, une Britannique du Devon, devait s’envoler pour Lanzarote avec sa mère pour fêter ses 60 ans. Après le décès de cette dernière, deux mois avant le départ, Ryanair refuse de transférer le billet à son père si elle ne s’acquitte pas d’un supplément de cent livres. La jeune femme dit avoir reçu un message « générique » malgré l’envoi du certificat de décès. « Mon univers s’est effondré quand j’ai perdu ma mère, et devoir affronter cela par-dessus tout le reste a été terrible », a-t-elle confié à la BBC. Ryanair a réagi : « Ce billet a été vendu à la passagère par Love Holidays, qui a réservé un tarif promotionnel non remboursable. La cliente a choisi de ne pas payer le supplément et a acheté à la place un billet aller simple meilleur marché, ce qui lui a offert un meilleur rapport qualité-prix. » Ryanair est à deux doigts de nous faire pleurer.
LG

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La sixième édition de l’European Railway Station Index distingue les gares européennes les plus performantes en termes de volume de passagers, de temps d’attente ou encore d’accessibilité. Le haut du podium est occupé une fois de plus par la gare centrale de Zurich, en Suisse, qui obtient un score record de 101 points. Elle est suivie par Wroclaw Glówny, en Pologne (98,5 points), et par Berne (94,5 points). La gare de Berlin occupe la quatrième position, tandis que London Paddington se classe cinquième. La première gare française est Paris Montparnasse, neuvième, avec un score de 89,5 points. Elle est suivie par Saint-Lazare (14e) et la gare du Nord (15^e). La gare de Lyon chute à la 26e place : elle affiche le deuxième temps d’attente le plus long d’Europe. Le bas du classement est dominé par plusieurs gares allemandes, notamment Dortmund (48e), Berlin Ostkreuz (49e) et Berlin Gesundbrunnen (50e). Leur score pâtit des retards chroniques des trains allemands : seulement 62% d’entre eux arrivent à l’heure, contre 99% en Suisse, laquelle ne déçoit pas.

LG

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Southwest Airlines a annoncé mercredi que la demande de voyages s’était améliorée depuis juillet et que la compagnie s’attendait à ce que cette dynamique se poursuive jusqu’à la fin de l’année. La compagnie a déclaré un chiffre d’affaires de 6,9 milliards de dollars, un record pour Southwest au troisième trimestre, et un bénéfice de 54 millions de dollars. Pour le PDG Bob Jordan, « bien qu’il soit encore trop tôt pour se prononcer, les indicateurs pour nos nouveaux produits avec sièges attribués et espace supplémentaire pour les jambes sont conformes aux attentes ». Au cours de l’année écoulée, Southwest a fondamentalement changé son modèle commercial. La compagnie aérienne a supprimé sa politique très appréciée des « deux bagages gratuits », a conclu des partenariats avec Expedia et Priceline, a lancé ses propres forfaits vacances et a introduit des billets pour des sièges avec plus d’espace pour les jambes. Vendre plus d’espace pour les jambes ? À quoi ça tient, le succès d’une compagnie.

NB

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Après avoir encaissé le choc de la hausse de la TSBA en 2025, les acteurs du transport aérien français redoutent les discussions budgétaires au Parlement. Malgré le moratoire obtenu cet été, le président de la Fnam et PDG de Corsair, Pascal de Izaguirre, s’inquiète : « Nous sommes désormais à la merci d’amendements parlementaires. » Même son de cloche du côté de l’Union des aéroports français : « La configuration politique peut amener les choses les plus baroques », prévient son délégué général Nicolas Paulissen. Si la TSBA n’a pas été augmentée dans le PLF 2026, le secteur reste sous tension, entre la possible remise en cause de la défiscalisation outre-mer et le prélèvement sur les soldes excédentaires de la taxe sur les nuisances sonores. On peut en trouver d’autres : dans ce domaine, l’imagination est sans limites.

LG

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Une jeune Irlandaise vivant en Australie a vu son vol pour Singapour annulé après avoir publié son billet d’avion sur TikTok. Un internaute malveillant a utilisé les données visibles sur la vidéo pour contacter Qantas et annuler le vol, récupérant au passage un remboursement partiel. « Pourquoi les réseaux sociaux sont-ils si toxiques ? » s’est désolé la victime, reconnaissant avoir perdu 520 dollars australiens, soit environ 300 €. La compagnie a confirmé l’annulation légitime, l’appel ayant été passé avec les bonnes informations. Quant à notre jeune Irlandaise, honteuse et confuse, elle jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus.

LG

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Aux États-Unis, l’Agence des douanes et de la protection des frontières (CBP) a mis en œuvre une nouvelle règle obligeant les compagnies aériennes à n’afficher que le sexe masculin ou féminin dans leur système de contrôle des passagers. Cette mesure s’applique à tous les vols internationaux à destination ou en provenance du pays. Elle découle d’un décret adopté sous l’administration Trump, qui impose aux agences fédérales d’utiliser uniquement le sexe biologique sur les documents officiels. Cette décision supprime de fait l’option « X » introduite par le gouvernement Biden en 2022 pour les personnes non binaires. Si les passeports existants portant cette mention demeurent valides, les compagnies aériennes devront la contourner lors de la saisie des données, en choisissant l’un des deux genres traditionnels. À l’issue d’une période de transition, toute inscription contenant une autre lettre sera automatiquement rejetée par le système. On se demande parfois si ce n’est pas à l’administration Trump qu’il manque une case…

NB

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