Catégorie : Transport

Le Parlement européen s’apprête à voter, le 24 juin, un amendement visant à garantir la gratuité d’un bagage à main et d’une petite valise en cabine pour tous les passagers aériens. Cette mesure, soutenue par les groupements de défense des consommateurs, répond aux critiques croissantes contre les frais additionnels pratiqués par les compagnies low cost, souvent jugés opaques et excessifs. L’amendement exige que ces franchises soient accordées gratuitement, de façon équitable et non discriminatoire. Toutefois, l’association Airlines for Europe (A4E), qui regroupe notamment Ryanair, Lufthansa, easyJet et Air France-KLM, s’y oppose fermement. Sa directrice générale, Ourania Georgoutsakou, affirme que cette réglementation entraînerait une hausse des prix. A bientôt pour la suite.

NB

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En marge du salon du Bourget, Total Energies a signé un accord avec Quatra pour collecter 60.000 tonnes d’huiles de cuisson usagées par an, issues de restaurants et d’industriels européens. Objectif : alimenter en biocarburant ses deux bioraffineries françaises, à La Mède (déjà active) et Grandpuits (ouverture prévue en 2026). Le géant de l’énergie ambitionne de produire 500.000 tonnes de carburants durables d’aviation (SAF) par an d’ici 2028. Une avancée stratégique alors que les fournisseurs de kérosène doivent désormais intégrer 2% de SAF dans les vols au départ de l’UE — un seuil qui grimpera à 6% d’ici 2030. « Le développement des biocarburants constitue un des axes stratégiques », rappelle la direction. On pourra bientôt passer au kebab du coin sans culpabiliser avant d’embarquer.

LG

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Bonne nouvelle pour ADP : en mai 2025, les deux aéroports parisiens ont accueilli plus de passagers qu’en mai 2019, avant la crise du covid. Selon le gestionnaire, Paris-Orly et Paris-Charles-de-Gaulle ont enregistré respectivement 3.2 et 6.2 millions de voyageurs, soit une hausse de 6,7% et 1,7% sur un an. Le trafic total progresse ainsi de 1,8% par rapport à mai 2019, confirmant une tendance déjà observée en décembre dernier et en février. Si CDG reste légèrement en retrait (à 95,7% du niveau de 2019), Orly tire son épingle du jeu avec 104%, porté par les vols moyen-courriers et la montée en puissance des compagnies à bas coût. Reste une inconnue : dans ce regain de fréquentation, quelle part réelle pour les transporteurs tricolores, et pour quel avenir du transport aérien intérieur ?

LG

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Selon le Commercial Market Outlook 2025 publié par Boeing, le monde aura besoin de 43.600 nouveaux avions d’ici vingt ans, dont 21.100 pour remplacer les appareils actuels. Mais les livraisons peinent à suivre, freinées par des problèmes persistants de chaîne d’approvisionnement. Le déficit d’appareils neufs disponibles serait déjà compris entre 1.500 et 2.000 unités, et ne devrait se résorber qu’en fin de décennie. La flotte commerciale mondiale devrait atteindre 49.640 avions en 2044, contre 16.780 en 2004, avec une domination accrue des monocouloirs (72% du total). La croissance du trafic sera tirée à 50 % par la Chine et l’Asie du Sud-Est, avec une progression annuelle moyenne de 4,2%. À noter également : la fragmentation du marché s’accélère, les dix premières compagnies ne représentant plus que 30% de la capacité mondiale.

LG

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Principal concurrent de SNCF Voyageurs sur les lignes à grande vitesse, Trenitalia lancera dimanche une nouvelle liaison Paris-Marseille, avec quatre allers-retours quotidiens et des arrêts à Lyon-Saint-Exupéry, Avignon-TGV et Aix-en-Provence-TGV. « Pour notre positionnement stratégique, l’axe sud de la France est très important », souligne Marco Caposciutti, PDG de Trenitalia France. Objectif : un million de passagers la première année, avec des trains remplis à 50-60%. Les billets Paris-Marseille démarrent à 27 euros, contre 16 euros sur Ouigo et 25 euros sur TGV Inoui. La compagnie italienne ajoute aussi un sixième aller-retour Paris-Lyon et vise le Paris-Londres d’ici 2029. Pendant ce temps, l’espagnole Renfe peine à homologuer ses trains et reporte ses projets sur le marché français.

LG

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En coopération avec Eurostar, Deutsche Bahn prévoit de lancer des liaisons ferroviaires directes entre l’Allemagne et Londres. Jusqu’à présent, les trajets nécessitent une correspondance, souvent via Bruxelles, pour un temps de voyage allant de 6h30 à 8h. Le projet vise des trains directs Francfort-Londres en cinq heures, avec quatre liaisons quotidiennes. Eurostar prévoit pour cela l’acquisition de 50 nouveaux trains pour deux milliards d’euros. Selon Deutsche Bahn, la demande pour les trajets longue distance internationaux est en forte hausse, ce qui renforce l’intérêt d’un tel projet. Toutefois, des défis techniques, opérationnels et juridiques restent à surmonter avant de rendre cette liaison réalisable. Cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large de développement du rail transfrontalier en Europe. Deutsche Bahn a récemment inauguré une ligne directe Berlin-Paris et annoncé, avec Trenitalia et ÖBB, de futures liaisons entre Munich, Milan et Rome dès fin 2026.

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Réunie à New Delhi, IATA a lancé un double signal d’alerte : économique d’un côté, géopolitique de l’autre. L’organisation table désormais sur 4.96 milliards de passagers en 2025 (vs 5.22 Mds en 2024), un chiffre d’affaires ramené à 979 Md$ et un bénéfice net global de 36 Md$. L’association évoque des « vents contraires » persistants : ralentissement mondial, guerre commerciale relancée par Trump, et instabilité croissante dans certaines régions. En parallèle, elle s’inquiète d’une recrudescence des attaques contre l’aviation civile, au Yémen ou près de Tel-Aviv. « L’aviation ne doit jamais être prise pour cible, même par erreur », a insisté Willie Walsh, le patron. IATA appelle à protéger le secteur des surenchères tarifaires et des tensions militaires. Seul point positif : une baisse des prix du carburant, avec, en ce moment, un kérosène à 86 $/baril.
LG

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’ancienne ministre des Armées Florence Parly a officiellement été nommée présidente du conseil d’administration d’Air France-KLM ce mercredi, lors de l’assemblée générale annuelle du groupe. Déjà membre du conseil depuis décembre 2023, l’ex-dirigeante d’Air France et de la SNCF succède à Anne-Marie Couderc, arrivée en 2018 au moment de la crise sociale liée aux revendications salariales. Énarque, ancienne conseillère de Lionel Jospin, Florence Parly connaît bien le transport aérien pour avoir dirigé la stratégie puis l’activité cargo et court-courrier d’Air France entre 2006 et 2014. Par ailleurs, lors de l’AG, les actionnaires ont approuvé à 79% seulement la rémunération 2024 du directeur général Benjamin Smith (1.52 million d’euros l’an dernier), un niveau de revenu relativement bas pour le secteur, mais significatif dans un groupe partiellement détenu par l’État français (15%). Les autres résolutions salariales ont connu des niveaux d’adhésion comparables (environ 80%), signe d’un enthousiasme… mesuré.

LG

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En Turquie, face aux comportements dangereux de certains voyageurs se levant avant l’arrêt complet de l’appareil, la Direction générale de l’aviation civile a décidé d’instaurer des amendes. Toute personne détachant sa ceinture, ouvrant les compartiments ou se levant avant son tour risque jusqu’à 2.603 livres turques (environ 60€). Le personnel de bord devra rappeler la règle avant l’atterrissage et signaler les contrevenants aux autorités. L’objectif est d’assurer la sécurité, car plusieurs étapes – arrêt de l’appareil, sécurisation, connexion électrique, arrivée de la passerelle – doivent être complétées avant la descente. Ce type de comportement, fréquent malgré les consignes, figure parmi les plus agaçants pour les équipages. Kemal Yüksek, directeur de l’aviation civile turque, insiste sur l’importance de respecter l’ordre de sortie pour éviter incidents et tensions à bord. On pourrait aussi sanctionner ceux qui applaudissent à l’atterrissage ?

NB

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