Catégorie : Transport

La Chine construit un aéroport hors normes, le Dalian Jinzhouwan, sur une île artificielle en mer Jaune, près de Dalian. Cette infrastructure colossale, dotée de quatre pistes et d’un terminal de 900.000 m², ambitionne d’accueillir 80 millions de passagers par an d’ici 2035. Sa réalisation implique le déversement de millions de tonnes de sable et de roches pour stabiliser le site, protégé par une digue de 21 km contre les tempêtes et l’érosion. Ce projet stratégique vise à renforcer Dalian comme hub régional de transport et d’échanges, consolidant ainsi son rôle économique en Asie de l’Est. Cependant, il soulève des interrogations sur son impact écologique. L’île artificielle incarne à la fois l’ingéniosité chinoise et le défi de concilier progrès et préservation de l’environnement. Les mesures compensatoires suffiront-elles ? L’avenir en jugera, mais Dalian Jinzhouwan s’impose déjà comme un cas d’école pour les grands projets d’infrastructure capables de concilier l’expansion des infrastructures et la préservation de l’environnement.

OD

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Le premier bus-couchettes du Japon doté de sièges entièrement horizontaux pourrait bientôt offrir une alternative économique aux voyageurs. La compagnie Kochi Ekimae Kanko a récemment dévoilé son nouveau bus équipé de sièges transformables en lits superposés. Capable d’accueillir 24 passagers, il effectuera, à partir du 4 mars, un service expérimental hebdomadaire entre Tokyo et la préfecture de Kochi, située dans le sud du Japon. Le trajet de 13 heures coûtera 7.300 yens (46 euros) pendant la période d’essai, avant de passer à 14.000 yens (90 euros) une fois le service pleinement lancé. Ce tarif reste environ 40% plus cher que les bus de nuit classiques, mais offre un niveau de confort bien supérieur. L’opérateur prévoit d’étendre le service à grande échelle dès cette année. Son président, Akitoshi Umebara, explique cette initiative : « Beaucoup de gens pensent que les bus de nuit sont bon marché mais inconfortables. Je veux leur offrir la possibilité de s’allonger comme dans un lit et faire du bus leur moyen de transport idéal. » À lui donc de vous faire préférer le bus !

NB

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Sandrine de Saint Sauveur, présidente d’APG, Diana Dima, directrice commerciale d’AnimaWings, Marius Pandel, président d’AnimaWings, Antoine Huet, secrétaire général d’APG Network, et Catherine Vaurillon, chef de produit AnimaWings c/o APG France.

À partir du 2 mars 2025, la compagnie roumaine AnimaWings proposera une nouvelle liaison directe entre Bucarest et Paris. Les vols auront lieu quatre fois par semaine : les lundis, mercredis, vendredis et dimanches. AnimaWings a choisi APG pour assurer sa représentation commerciale en France. Ce nouveau trajet répond à une forte demande entre ces deux capitales, aussi bien pour les voyages d’affaires que pour le tourisme. Les horaires sont pensés pour convenir à tous : départ de Paris à 13h55 pour une arrivée à 17h45, et retour de Bucarest à 11h00 pour atterrir à 13h15. Le prix d’appel commence à 39,99 euros l’aller simple, incluant un bagage cabine de 8 kg. Pour assurer ces vols, AnimaWings utilisera un Airbus A220-300, dont la cabine propose 137 sièges, dont 12 en classe affaires, avec un embarquement prioritaire et un service de restauration amélioré. Avec cette nouvelle liaison, voyager entre Paris et Bucarest devient plus simple et accessible. Un atout de plus pour ceux qui souhaitent découvrir la Roumanie ou rejoindre la France sans escale.

OD

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Le PDG de Ryanair a relancé le conflit qui l’oppose au gouvernement espagnol, depuis l’annonce mi-novembre d’une lourde amende contre sa compagnie, en donnant mardi le coup d’envoi d’une campagne promotionnelle. « Ryanair exige du ministre de la consommation qu’il annule ses amendes illégales », écrit la compagnie dans un communiqué accompagné d’une photo de son patron, Michael O’Leary, posant près d’une photo grandeur nature du ministre Pablo Bustinduy, affublé d’un nez rouge et d’une perruque multicolore. La même image est utilisée sur les réseaux sociaux de la compagnie pour une campagne incitant les clients de la compagnie à « réserver à prix fou (avant qu’un clown n’augmente les prix) ». Pablo Bustinduy « fait de grandes affirmations en exigeant que Ryanair respecte une loi espagnole non spécifiée », poursuit dans le communiqué le patron de la compagnie aérienne, qui apparaît tout sourire sur la photo, un sac estampillé « valise gratuite » à la main. Le patron de la low cost est en conflit avec le gouvernement de gauche espagnol depuis que ce dernier a infligé une amende de 179 millions d’euros à cinq compagnies – dont 107 millions pour Ryanair – pour des pratiques abusives dans la facturation des bagages à main. « Mon obligation est de défendre les droits des consommateurs espagnols. C’est ce que j’ai fait et c’est ce que je vais continuer à faire avec une détermination totale », a déclaré le ministre, en assurant qu’« aucune campagne de pression ni aucune insulte » ne le ferait « reculer dans cette tâche ». Pas vraiment le profil d’un clown.

LG

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Drapeaux européens, champagne et ambassadeurs : le nouveau train de nuit Bruxelles-Venise, opéré par European Sleeper, a été lancé en grande pompe. Mais, pour son premier trajet dans la nuit de mercredi à jeudi, un problème de dernière minute avec les autorités ferroviaires italiennes a obligé les passagers à changer de train à Innsbruck, en Autriche. Comme un symbole de la fragmentation du réseau ferroviaire européen et des nombreuses difficultés qu’il a fallu surmonter pour ouvrir la ligne. Par ailleurs, plusieurs passagers du Bruxelles-Venise soulignent que les préoccupations climatiques les ont poussés à opter pour ce train de nuit. Tout en se plaignant du prix élevé des billets. En 2023, l’ONG Greenpeace a comparé le coût de 112 trajets européens, avec une conclusion sans appel : les trains étaient en moyenne deux fois plus chers que l’avion… « Tant que le kérosène n’est pas taxé, le rail ne pourra pas rivaliser à égalité », martèle Enno Wiebe, responsable de l’Union des industries ferroviaires européennes. Taxez, taxez, il en restera bien quelque chose.

LG

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La hausse de la taxe de solidarité sur les billets d’avions entérinée dans le budget 2025 va « peser de l’ordre de 100 millions d’euros sur le résultat d’Air France-KLM », indique Anne Rigail, directrice générale d’Air France. « C’est massif pour un groupe qui est encore en rétablissement de la période covid, avec une trajectoire financière encore tendue et des investissements très importants pour la décarbonation, juge-t-elle. Cette taxe va concerner en premier lieu toutes les compagnies installées en France, avec le risque de les affaiblir plus fortement que les autres opérateurs. L’autre risque est de voir les passagers étrangers se détourner de la France. » Interrogée sur la possibilité que l’augmentation pousse aussi les passagers français à prendre le train vers des aéroports étrangers, Anne Rigail juge également que « la taxe peut avoir cet effet pervers ». On résume la situation : la patronne n’est pas contente.

LG

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Les grandes manœuvres continuent chez JetBlue : la compagnie américaine a décidé de faire un « ménage de printemps » un peu prématuré dans son réseau de lignes transatlantiques. Résultat ? Exit Londres Gatwick et ses allers-retours depuis New York-JFK et Boston, qui disparaîtront totalement après la saison estivale. Un coup dur pour les amateurs américains de fish & chips sous la pluie londonienne ! Mais ce n’est pas tout : JetBlue nous donne aussi un avant-goût de Paris… version allégée. Oubliez le deuxième vol quotidien vers la capitale française ; cet été, il n’y en aura plus qu’un. Côté bonnes nouvelles, la compagnie promet de redistribuer sa capacité restante dans les semaines à venir sur son réseau européen. Affaire à suivre pour les globe-trotteurs qui espèrent encore voir du pays sans vider leur compte en banque. Pour l’heure, JetBlue rationalise aussi ses lignes nationales : la compagnie coupe dans les vols au départ de New York JFK vers Austin, Houston, Miami et Milwaukee, et ferme boutique à San Jose (Californie) ainsi que sur les liaisons Westchester–Charleston et Jacksonville–Fort Lauderdale. Tout cela s’inscrit dans la stratégie JetForward, censée assurer un réseau « fort, stable, et tourné vers l’avenir ». Les fidèles voyageurs y verront une occasion d’explorer d’autres vols JetBlue (ou de tester d’autres compagnies). Au moins, entre deux turbulences, on pourra se dire qu’en voyage comme dans la vie, un peu de changement ne fait jamais de mal… tant qu’on a encore un siège quelque part !

OD

Pour sa première audition, avant celle au Sénat prévue le 12 février, Philippe Pascal, pressenti pour devenir PDG du Groupe ADP, a donné des gages à son principal client, le groupe Air France-KLM, avec qui le ton est récemment monté. Le directeur général de l’entreprise franco-néerlandaise, Benjamin Smith, a affirmé le 19 janvier au Parisien que ses concurrents bénéficient à Roissy de débarquements quasi systématiques via des passerelles, alors qu’une partie des passagers d’Air France sont contraints de prendre un bus pour rejoindre le terminal. Le lendemain, ADP avait exprimé sa « surprise » envers ces propos. « Dès que ma proposition de nomination (…) a été rendue publique, nous avons pu échanger très directement et de manière très apaisée avec Ben Smith, notamment pour convenir de rendez-vous réguliers et pour accentuer notre partenariat. » Méfiance : les promesses des candidats n’engagent que ceux qui y croient.

LG

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Le projet de budget de l’Etat adopté ce mercredi par les députés prévoit l’augmentation de la taxe sur les billets d’avion, qui passerait de 2,63 euros à 7,30 euros pour un billet en classe économique vers la France ou l’Europe. La taxe s’envole jusqu’à 420 euros pour un vol européen et 2.100 euros pour un long courrier en classe affaires. Le dispositif dans sa forme actuelle rapporterait 800 à 850 millions d’euros à l’Etat, selon un parlementaire, alors que le gouvernement Barnier en espérait un milliard. Sans surprise, la Fnam regrette « cette décision qui aura pour conséquence immédiate de renchérir la continuité territoriale, de nuire à la compétitivité du secteur et de limiter les moyens des compagnies aériennes de financer leur transition énergétique ». Le secteur « ne peut servir chaque année en France de variable d’ajustement à la politique budgétaire alors qu’il est vu, partout ailleurs dans le monde, comme un vecteur de souveraineté et de développement économique », a affirmé le président en exercice de la Fnam, Pascal de Izaguirre. Mais, c’est bien connu : seuls les riches prennent l’avion. Alors, quelques euros de plus…

LG

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La compagnie aérienne lettone Air Baltic, désormais partiellement détenue par Lufthansa, s’apprête à déployer jusqu’à cinq de ses Airbus A220 en Uruguay à partir d’octobre. Ces appareils seront exploités par SUA Líneas Aéreas, une nouvelle compagnie sud-américaine en pleine expansion. Ce partenariat stratégique ne se limite pas à la mise à disposition d’avions. Air Baltic apportera également son expertise dans des domaines clés tels que l’équipement opérationnel, la formation des pilotes, les technologies de l’information, l’automatisation et la durabilité. « La coopération avec SUA représente une opportunité unique de partager notre savoir-faire en matière d’exploitation de l’Airbus A220 dans une nouvelle région du monde », a déclaré Martin Gauss, PDG d’Air Baltic. SUA Líneas Aéreas prévoit de lancer ses opérations au quatrième trimestre 2025, avec pour objectif de connecter les principales villes d’Uruguay, d’Argentine, du Brésil et du Chili. Même pour les « petites » compagnies, il y a de la mondialisation dans l’air.

NB

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