Catégorie : Salons et Evènements

De la Corse à l’Ouzbékistan en passant par Zanzibar ou Minorque, les amateurs de voyage ont pu rêver et même un peu plus à l’occasion du premier Salon des voyages organisé à Brest le week-end dernier. Un succès, selon l’organisatrice. « Nous avons dû rajouter des chaises et des bureaux. Il y a eu un flux continu de clients parfois venus de loin, se réjouit Olivia Kervadec, coordinatrice des agences Salaün du Morbihan et du Finistère. Nos partenaires comme les croisiéristes aussi sont ravis. » Le salon a attiré les clients Salaün, mais aussi des curieux. « Il y a eu ce couple qui est venu juste pour voir. Ils partent lundi du Havre en croisière ! » raconte la responsable. Elle a pu observer que les demandes étaient très diverses : « Pologne, Malte, les Canaries… Avec des voyages pour la fin d’année aussi bien qu’en 2026. Nous avons enregistré des commandes fermes comme des options. » Très satisfait, Salaün Holidays pense déjà à une seconde édition.

LG

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Salaün Holidays organise son tout premier Salon des Voyages, les 28 et 29 mars prochains, aux Ateliers des Capucins, à Brest. Pendant deux jours, les visiteurs pourront rencontrer les conseillers Salaün ainsi qu’une quinzaine de partenaires du secteur touristique, parmi lesquels MSC Croisières, Ponant, Thalasso n°1, Voyamar, Boomerang, Solea ou encore l’Aéroport Brest Bretagne. L’objectif : offrir des conseils personnalisés et construire sur place un projet de voyage sur mesure, qu’il s’agisse de circuits, de croisières, de séjours détente ou d’escapades hivernales. L’événement mobilise les agences Salaün de Brest, Guipavas, Lannilis, Lesneven, Plabennec et Saint-Renan, réunies pour proposer une expérience de proximité et des offres attractives. À la clé : des Offres Flash avec jusqu’à 500 euros de réduction sur certaines destinations.

LG

Le Salon mondial du tourisme ouvre ses portes jeudi à Paris. Un invité surprise anime les discussions : Donald Trump. La destination États-Unis enregistre en effet une chute spectaculaire des intentions de départ des Français : -25% en un an. « C’est énorme », souligne Didier Arino, directeur du cabinet Protourisme, qui parle d’un véritable « effet Trump ». La politique et l’image du pays sous la présidence de l’ex-magnat de l’immobilier semblent refroidir les voyageurs hexagonaux. Jean-François Rial, patron de Voyageurs du Monde, fait le même constat : « L’effet Trump est réel. Beaucoup de nos clients nous disent hésiter à aller aux États-Unis en raison du climat politique et social. C’est une tendance inédite. » En revanche, les destinations asiatiques, comme le Japon, la Thaïlande ou le Cambodge, s’installent sur le podium des choix privilégiés par les Français, derrière l’Espagne et l’Italie. Par ailleurs, face aux contraintes budgétaires des Français, le Salon mondial du tourisme, qui attend 100.000 visiteurs essentiellement franciliens, se positionne en « contrepied aux problématiques de pouvoir d’achat ». Selon Didier Arino, seuls 41,5 millions de Français partiront en vacances en 2025, soit un recul de près de 2 millions en trois ans. L’inflation et la pression sur le pouvoir d’achat contraignent les ménages les plus fragiles : 700.000 renoncent totalement aux vacances, tandis que 500.000 privilégient un séjour chez des proches. On appelle cela l’hébergement non marchand ou parasitaire, selon la nature de la relation entre l’hôte et l’invité.

LG

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L’ITB Berlin 2025, placée sous le thème « Le monde du voyage est ici », accueille 5.800 exposants issus de plus de 170 pays du 4 au 6 mars. Cette année, l’Albanie est mise à l’honneur. Selon les organisateurs, le cercle d’acheteurs, qui réunit un « nombre impressionnant » de 1.300 participants, constitue « un indicateur de la reprise du secteur du voyage ». Cette reprise est particulièrement marquée dans des segments clés tels que les croisières et les technologies du voyage, ainsi que sur certaines destinations, notamment en Europe du Sud, en Asie, en Afrique et dans les pays arabes, où « la croissance est significative ». L’industrie du tourisme se montre « optimiste quant à l’avenir ». D’après les dernières conclusions du World Travel Monitor d’IPK International, les voyages à l’étranger ont progressé de 13% en 2024, retrouvant ainsi les niveaux d’avant la pandémie de 2019. « C’est une évolution positive qui se reflète également à l’ITB Berlin, où l’optimisme et les niveaux de réservation élevés renforcent encore les perspectives positives », a déclaré Mario Tobias, PDG de Messe Berlin, l’organisateur de l’événement. Il ajoute : « L’ITB Berlin 2025 promet non seulement d’être une expérience unique pour le secteur, mais aussi d’ouvrir la voie à une croissance mondiale du tourisme tournée vers l’avenir. » C’est beau.

NB

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Du 4 au 6 mars 2025, l’ITB de Berlin met en avant un pavillon touristique LGBTQ+ encore plus vaste et diversifié que lors des précédentes éditions dans le hall 4.1, soulignant l’intérêt grandissant pour ce marché touristique et son importance. Des tables rondes sur les tendances du secteur seront également au programme. Pour la première fois, les Gender Equality Awards récompenseront un engagement exceptionnel en faveur de l’égalité des sexes dans le tourisme. Teesta Raha, de Equality in Tourism, présidera la cérémonie de remise des prix le 6 mars. Par ailleurs, le 4 mars, la LGBTQ+ Networking Reception sera une nouvelle occasion d’échanger et de tisser des liens entre professionnels du secteur. Enfin, le traditionnel gala de la diversité de l’ITB, qui se tiendra le 6 mars 2025 au soir au Ritz-Carlton, réunira les principaux acteurs de l’industrie du tourisme pour célébrer la diversité, l’égalité et l’inclusion. L’événement de cette année est sponsorisé par Queer Destinations, Las Vegas CVA, Experience Kissimmee, Marriott et Tomontour. On ne sait pas encore si Donald Trump sera présent.

NB

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Hier soir à Madrid, le Fitur, salon international du tourisme organisé par Ifema Madrid, a clôturé son édition 2025 avec un bilan de 255.000 visiteurs. Ce chiffre témoigne de la forte reprise de l’industrie touristique mondiale en 2024, qui a enregistré 1,4 milliard d’arrivées de touristes internationaux, selon l’Onu Tourisme. Et les prévisions annoncent une poursuite de l’augmentation du nombre de voyageurs et des dépenses touristiques en 2025, en raison d’une demande soutenue. Cette année, le salon s’est articulé autour du thème : « Fierté. Nous sommes le tourisme ». Selon les organisateurs, tous les participants se sont engagés à « respecter des critères de durabilité afin de garantir une croissance équilibrée et viable à moyen et long terme, tant pour la planète que pour les communautés locales ». On pourrait presque entendre la voix de Zurab Pololikashvili. Le secrétaire général d’Onu Tourisme avait d’ailleurs déclaré lors de l’inauguration du Fitur : « Ensemble, nous avons contribué à façonner le tourisme mondial, en tendant des ponts entre les secteurs public et privé, en favorisant le dialogue et la coopération, et en avançant sur des priorités communes liées à l’innovation, la durabilité et la résilience. » On attend avec impatience de nouvelles déclarations aussi fracassantes lors de la prochaine édition du Fitur qui se tiendra du 21 au 25 janvier 2026.

NB

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C’est parti pour trois jours intenses. Les professionnels du tourisme se retrouvent à partir de demain à Paris au salon IFTM Top Résa. L’édition 2024, qui se tient sur trois jours, se déroule avec trois semaines d’avance par rapport aux éditions précédentes car le calendrier des salons a été chamboulé par les JO. Elle aura pour fil rouge le thème « Nouveaux horizons, unissons nos responsabilités », autour de trois piliers : l’environnement, le numérique et l’inclusion/l’accessibilité. « On doit être capable de travailler ensemble pour relever ces grands défis, explique Laurence Gaborieau, directrice de l’IFTM. Le salon est là pour essayer de susciter, faciliter l’intelligence collective. » La conférence inaugurale du salon accueillera notamment Philippe Croizon, connu pour avoir traversé la Manche à la nage malgré une amputation des quatre membres. « Tout le monde est en concurrence, tout le monde fait du business, reconnaît Laurence Gaborieau, mais face aux grands enjeux environnementaux, digitaux et d’inclusion, si les professionnels du secteur ne travaillent pas ensemble pour trouver des solutions collectives, cela va être compliqué. » Plusieurs des 90 conférences programmées sur le salon seront consacrées au sujet de l’environnement, comme celle intitulée Le tourisme durable est-il la nouvelle norme ?. Craignons que l’on puisse difficilement répondre par l’affirmative sans apporter de solides arguments.

LG

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Cette semaine, pour sa 31e édition, l’Arabian Travel Market (ATM) accueille les professionnels du tourisme du monde entier. Pendant quatre jours, plus de 41.000 visiteurs de 165 pays sont attendus pour le plus grand salon du voyage du Moyen-Orient, soit environ 7.000 de plus que l’année dernière. À cela s’ajoutent 2.300 exposants. Un record. L’Arabie saoudite est en vedette avec le « Saudi Village », identique à celui aménagé à l’ITB de Berlin. Le pays se mobilise pour redorer son image et jouer un rôle actif dans le tourisme de demain. La Chine, Macao, le Kenya, le Guatemala et la Colombie sont présents pour la première fois. Tandis que l’Espagne et la France sont de retour après quelques éditions d’absence. Quant aux conférences en marge du salon, les sujets habituels sont abordés : « le rôle croissant de l’intelligence artificielle, l’avenir de l’aviation, la demande croissante dans le segment du luxe, le tourisme de shopping et… – incontournable – les voyages durables. »

NB

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Le Salon mondial du tourisme ouvre ses portes au public jeudi à Paris, porte de Versailles, pour sa 47e édition, sur fond de reprise mais dans un contexte d’inflation et de hausse de prix. « 97% des visiteurs ont déjà un projet de voyage », affirme la directrice du salon, Marianne Chandernagor. En 2024, selon un sondage réalisé avant le salon qui se tient de jeudi à dimanche, « 38% des visiteurs ont un budget de moins de 1.000 euros, 30% entre 1.000 et 2.000 euros, 16% entre 2.000 et 3.000 euros, et 14% plus de 3.000 euros. Cette année, les écarts se sont un peu creusés, ceux qui avaient moins de 1.000 euros sont un peu plus nombreux comme ceux qui ont plus de 3.000 euros. » Ils représentaient en 2023 respectivement 29% et 9%. Malheureusement, avec 1.000 balles, t’as plus rien… ou presque.

LG

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