Catégorie : Production

G Adventures a rompu ses liens financiers avec Certares. Le spécialiste du voyage d’aventures canadien avait obtenu un montant d’investissement non divulgué en 2021 de la part Certares pour lui permettre de sortir de la pandémie. Dans un message de fin d’année, le fondateur de G Adventures, Bruce Poon Tip, a déclaré qu’une « stratégie de reprise agressive combinée à de solides performances commerciales au cours des 12 derniers mois, nous ont permis de conclure un accord de rachat de l’investissement de Certares ». G Adventures a clôturé l’année « avec une croissance à deux chiffres », aidée par « un trimestre passé incroyablement bon, y compris la meilleure période autour du Cyber Monday de tous les temps », avec des ventes mondiales en hausse de 42%. L’année prochaine, plus de 200 nouveaux voyages sont prévus, avec une augmentation de 50% des départs. « Nous emmènerons les voyageurs vers de nouvelles destinations, notamment au Pakistan et dans les Balkans, ainsi que vers des régions moins visitées, comme le Japon et l’Afrique du Sud, tout en contribuant à apporter la puissance du tourisme aux communautés locales qui n’ont pas pu en bénéficier auparavant », a conclu Bruce Poon Tip. Cool.

NB

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Axel Bierbach, l’administrateur judiciaire de FTI, poursuit la vente du groupe en pièces détachées. Il vient de vendre 46 marques et 185 noms de domaines, dont FTI.com, à un cabinet de conseil américain du même nom basé à Washington DC : FTI Consulting Holdings. Il s’agit d’une société de conseil en crise et en transformation créée en 1982 (elle s’appelait alors Forensic Technologies International), qui emploie aujourd’hui plus de 8.300 personnes dans 34 pays et a généré un chiffre d’affaires de 3,49 milliards de dollars en 2023. FTI Consulting a été impliqué dans la gestion des faillites de Lehman Brothers et de General Motors ou encore dans l’enquête sur la fraude de Bernard Madoff. Selon Axel Bierbach, les partenaires commerciaux de FTI Touristik GmbH ayant utilisé les marques FTI par le passé doivent désormais vérifier s’ils sont encore autorisés à le faire après la cession et pendant combien de temps. Il rappelle que des accords oraux ne peuvent pas suffire à autoriser une utilisation ultérieure des marques FTI : « Je recommande vivement à tous les partenaires commerciaux de cesser d’utiliser les marques, au moins d’ici fin 2024 au plus tard. » Prudence donc : on n’a pas l’air de plaisanter chez FTI Consulting Holdings.

NB

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Le bénéfice sous-jacent avant intérêts et impôts (Ebit) pour l’exercice financier clos en septembre de TUI a augmenté de 33%, atteignant 1,3 milliard d’euros, contre 0,9 milliard l’année dernière. Cette performance est portée par une gestion efficace des coûts et les forfaits « dynamiques » rentables proposés par TUI. Le bénéfice d’exploitation de l’activité vacances s’élève à 1,1 milliard d’euros en 2024, contre 822 millions l’année précédente. Selon des analystes, « les niveaux d’endettement ont été ramenés à un niveau confortable, et des progrès supplémentaires pourraient permettre de rétablir les dividendes à court ou moyen terme ». Pour 2025, le groupe prévoit une croissance de 7 à 10% de l’Ebit et de 5 à 10% du chiffre d’affaires, après des progressions respectives de 25% et 10% cette année. Enfin, dans le segment des compagnies aériennes, 62% des sièges pour la saison d’hiver sont déjà vendus, témoignant d’une dynamique prometteuse pour l’avenir immédiat.

NB

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Sebastian Ebel, PDG de TUI, précise sa stratégie : « Nous voulons gagner de nouveaux clients et vendre plus de produits aux clients existants. » Pour y parvenir, il veut faire évoluer le modèle commercial classique qui combine l’achat d’hôtels et de vols. Il entend se connecter directement aux systèmes de gestion des hôtels et des compagnies aériennes pour obtenir « de nouvelles opportunités de vente avec de meilleures marges ». Il cite un exemple : « British Airways est la première compagnie aérienne à partir de laquelle nous pouvons proposer toutes les classes de réservation (y compris les classes particulièrement bon marché) et diverses options de modification de réservation. Ce sont des investissements stratégiques et ce n’est qu’un début. » Pour ces fournisseurs, c’est également une bonne chose car ils touchent « de nouveaux clients plus intéressants que ceux qui réservent à court terme sur les plateformes Internet. Car le client TUI réserve tôt et est fiable. » Quant à la distribution, il explique que si « tous les canaux de vente sont importants », l’agence de voyages « joue sans aucun doute un rôle de premier plan ». Parmi les avantages pour le TO : « Des réservations anticipées, de nombreuses ventes, des marges intéressantes et des clients fidèles. » Le patron de TUI précise que « les ventes faites par les agences de voyages compensent le paiement de commissions plus élevées par rapport aux autres canaux de vente ». Que demander de plus ?

NB

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En Ukraine, War Tours, qui organise des voyages pour les touristes, affirme avoir pris en charge depuis janvier une trentaine de clients, essentiellement européens et américains. Les visites se concentrent généralement sur Kiev et ses banlieues, comme Irpine ou Boutcha, sites de massacres de civils attribués à la Russie au printemps 2022. Certaines agences se rapprochent cependant du front. L’une des plus sensationnalistes offre un circuit de plusieurs jours dans le sud de l’Ukraine, pour un tarif de 3.300 euros. Un habitant d’Irpine ne comprend pas bien cette quête de frissons mais ne s’en offusque pas : « Récemment, un drone explosif Shahed est tombé à 300 mètres de ma maison. Donc je n’ai aucune envie de vivre ce genre d’expérience. Mais si quelqu’un veut cela dans sa vie, c’est son droit. » Une élue locale d’Irpine et ancienne adjointe au maire de Boutcha note que les réactions négatives sont minoritaires, car pour beaucoup, tout cela fait simplement « partie de la nouvelle réalité » de l’Ukraine. Mariana Oleskiv, présidente de l’Agence nationale pour le développement du tourisme, reconnaît que ce type de voyages pose « beaucoup de questions éthiques », mais considère que la demande est vouée à augmenter. « La guerre a braqué les projecteurs sur l’Ukraine », relève-t-elle. « Notre marque est donc plus forte, tout le monde connaît notre pays. » On a en effet rarement vu une campagne de publicité aussi efficace.

LG

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« On a lancé deux clubs cette année en Albanie et on y a fait partir 6.000 personnes : ça a dépassé toutes nos espérances, livre François Perrin, responsable de la destination chez Fram. On vient de signer pour un troisième en 2025. » L’une des raisons de ce succès, ce sont les prix proposés dans ce pays qui est l’un des plus pauvres d’Europe. Au Fllad resort & spa, les clients, presque tous français, avaient payé, pour ces vacances de la Toussaint, entre 500 et 600 euros la semaine par personne, pour un séjour en pension complète, vol depuis la France inclus. Conséquence :  le nombre de touristes a explosé, passant de 5,9 millions en 2018 à 10,1 millions en 2023, alors que le pays ne compte que 2,8 millions d’habitants. « La première chose qui étonne les touristes, c’est que le pays leur semble beaucoup plus sûr que ce qu’ils imaginaient », affirme Olsen Lutaj, guide francophone pour l’hôtel de Fram d’avril à octobre. C’était la première fois que cet Albanais, qui vit en France, retournait dans son pays d’origine, qu’il a quitté il y a deux décennies. Il envisage déjà d’y revenir l’été 2025. Il n’y aurait jamais cru : le tourisme a bien quelques vertus.

LG

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En Allemagne, cet été, les ventes des voyages à forfait ont augmenté de 10% par rapport à l’été 2023, et le nombre de voyageurs a augmenté de 4, a indiqué la DRV, les EdV d’Outre-Rhin. « Les chiffres à fin août 2024 montrent que les Allemands n’ont pas renoncé aux vacances malgré le débat sur le climat, les incertitudes géopolitiques et la mauvaise situation économique », déclare Norbert Fiebig, président de la DRV, qui constate aussi que « les familles ont particulièrement contribué à l’augmentation de la demande, avec de plus en plus d’offres tout compris réservées ». L’été 2024 a été caractérisé par une très forte activité de dernière minute. D’une part, parce qu’un grand nombre de clients de FTI ont réservé un nouveau voyage auprès d’un autre prestataire et, d’autre part, parce que de nombreux consommateurs ont attendu de voir comment se déroulait le Championnat d’Europe de football avant de réserver un voyage. Retenez encore qu’à l’été 2024, la Turquie, l’Espagne, la Grèce, l’Égypte et l’Italie figuraient parmi les destinations les plus populaires pour les vacances à forfait. Enfin, la demande est également forte pour l’hiver qui débute le 1er novembre. En nombre de clients, les résas sont supérieures de 17% par rapport à la même période l’année dernière. Les îles Canaries, l’Égypte, la Thaïlande et les États-Unis sont particulièrement demandés.

NB

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Si en 2024, les séjours détox ou bien les destinations alternatives ont eu particulièrement la cote, 2025 marque le retour des vacances all-inclusive, selon une étude d’Expedia. Elles séduisent particulièrement les jeunes de la génération Z – nés entre la fin des années 1990 et le début des années 2010 -, qui préfèrent ce type de formule à 42%. À leurs yeux, choisir un séjour all-inclusive contribue à réduire le stress (41%), est aussi plus facile (39%) et donne une impression de luxe (38%). Par ailleurs, année après année, la tendance du set-jetting reste très forte, et ne risque pas d’être démodée en 2025. Pour rappel, le set-jetting consiste à visiter des destinations en fonction des lieux de tournage des films et des séries télévisées. Preuve que les lieux de tournage intéressent toujours autant les touristes, cette tendance est en hausse de 16% par rapport à l’année dernière. Il ne reste plus aux agences de voyages qu’à dénicher un hôtel all-inclusive proche de Glencoe, en Écosse, le lieu de tournage de Harry Potter le plus instagrammable de la saga.

LG

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Sans surprise, malgré une conjoncture délicate, Boomerang affiche un résultat très satisfaisant : 480 millions d’euros de CA, 160.000 clients accueillis dans la centaine de clubs et, comme toujours, quelques innovations. Les Kappa Sélection sont une nouvelle offre de Boomerang destinée à faire face à la concurrence accrue en matière de tour-operating des OTA, des compagnies aériennes et des hôteliers. Comme le dit Philippe Sangouard (au centre sur la photo), patron du TO, « c’est toujours cet ADN propre au groupe NG Travel qui consiste à faire découvrir aux clients la vie et la culture des différentes destinations ». Ainsi, pour Kappa Sélection, le client est reçu dans des hôtels « premium 4 et 5 étoiles à prix attractifs » avec des « petits trucs en plus » (comme des Instants Kappa, par exemple) inclus dans le prix. D’ailleurs, tous ces « petits trucs », comme Kappa by Night, Instants Solidaires ou Instants Aventure, sont développés dans la quasi-totalité des Kappa Clubs, avec deux nouveaux clubs cet hiver, au Kenya et à Zanzibar. Les autres marques de Boomerang, Eldorador et Coralia, ne sont pas en reste et poursuivent un développement conséquent ! Enfin, pour les circuits, Boomerang a fait voyager « à date » depuis le début de l’année 32.000 clients pour un CA en hausse de 20%, et vise 36.000 clients à la fin de l’année. Cet hiver, l’offre comprendra 600 circuits sur 69 destinations, dont 200 en combiné avec des clubs Kappa. Boomerang propose aussi à l’intention des agents de voyages des podcasts de 30 minutes. 4 destinations ont déjà été produites. Il y a déjà eu « entre 8.000 et 9.000 écoutes », se félicite Philippe Sangouard. Ce dernier cède sa place à Gianluca Martini (deuxième en partant de la gauche) afin de se consacrer aux nouveaux projets que NG Travel devrait dévoiler dans quelques semaines. Encore un petit truc… en plus !

OD

Voyageurs du Monde a annoncé mercredi un résultat net en baisse de 7,3% sur un an au premier semestre. Le résultat net atteint 5,5 millions d’euros, contre 5,9 millions d’euros au premier semestre 2023. La marge brute est de 32,2%, contre 31,5% en 2023. Le chiffre d’affaires du groupe (Voyageurs du Monde, Comptoir des Voyages, Terres d’Aventure, Allibert Trekking…) est néanmoins en hausse de 10,6% à 289 millions d’euros. « Sauf événement exceptionnel », le groupe « devrait réaliser en 2024 un chiffre d’affaires en croissance d’environ 5% par rapport à 2023 », est-il précisé. Sur le premier semestre, les voyages sur mesure (+12,8%) et les voyages d’aventure (+11,3%) « ont tiré la croissance tandis que les voyages à vélo ont marqué le pas après plusieurs années de hausse importante », ce qui qui n’empêche pas le groupe de vouloir poursuivre ses efforts pour nous faire préférer la bicyclette…

LG

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