Catégorie : Production

Avec un chiffre d’affaires de 380 millions d’euros et 320.000 passagers en 2022, le TO Boomerang affiche une progression de 35% par rapport à 2019. « Notre croissance se fait surtout par les clubs (+50%), explique Olivier Kervella, patron de NG Travel, la maison mère. C’est un produit qui rassure, après les années de pandémie. » Pour 2023, les ventes de Boomerang sont en avance de 45% à date, ce qui permet à Olivier Kervella d’avancer un « objectif de 450 millions d’euros de chiffre d’affaires pour cette année, ce qui devrait nous placer parmi les 2 ou 3 premiers TO français ». Pour y parvenir, il y aura 105 clubs ouverts cet été dans 45 destinations : 37 Kappa Club et 10 Kappa City, dont 7 nouveaux clubs et 3 nouveaux City ; 15 Eldorador, dont 2 nouveautés ; et 53 Coralia, dont 14 nouveautés. « C’est la première fois que nous dépassons la barre des 100 clubs », se félicite Olivier Kervella. Côté aérien le TO dispose d’une offre de 350.000 sièges dont 60% au départ de province. Boomerang a mis en place « une formule hybride qui mixe 80% de flexible et 20% d’engagement », précise Philippe Sangouard, directeur général de Boomerang. Autre information : « 3.800 points de vente ont vendu au moins une fois un dossier. » Ce n’est pas étonnant : outre la qualité du produit, Olivier Kervella explique que « durant la pandémie, nous avons fait un maximum d’efforts pour maintenir l’activité, accueillir les clients dans nos clubs tout en étant présents aux côtés des agences de voyages. » Et c’est bien connu, les agences de voyages ont de la mémoire.

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Muriel Bougeard, directrice commerciale de Travel Europe, Helmut Gschwentner, DG de Travel Europe, Julia Klingler, directrice de Visit Europe, et Vanessa Kessler, directrice du marketing de Travel Europe.

Travel Europe est un groupe autrichien qui existe depuis 30 ans. Il est présent en France, en Espagne, en Grande-Bretagne, en Allemagne et en Autriche. Au départ de France, il propose 350 vols affrétés au départ de Paris et de province, ainsi que de nombreux sièges sur des vols low cost et réguliers. Travel Europe est né de l’idée d’Helmut et Anton Gschwentner de faire venir par autocars des clients de toute l’Europe dans leur magnifique hôtel familial du Tyrol : le Schwarzbrunn Resort & Spa. Aujourd’hui, le TO propose une gamme très complète de circuits pour les groupes, soit sous la marque Travel Europe, soit en marque blanche pour le compte d’autres TO. Travel Europe dispose d’une filiale en France, Visit Europe, dont la programmation revendue à 90% en BtoB est destinée à la clientèle individuelle. Cette offre est principalement conçue en interne, grâce à 16 filiales réceptives en Europe. Cela étant, c’est en France que Visit Europe fait le gros de son CA : « 50% aujourd’hui, contre 40% avant la pandémie, indique Helmut Gschwentner. Avant la pandémie, Travel Europe réalisait un CA de 100 millions d’euros et Visit Europe, de 20 millions d’euros. Puis nous sommes tombés par terre. Mais grâce aux aides des états français et autrichiens, nous sommes toujours là. Nous avons pu conserver toutes nos filiales et toutes nos équipes. » En 2022, le groupe remonte lentement la pente. Travel Europe a réalisé un CA de 52 millions d’euros et Visit Europe, 10 millions. Pour 2023, Helmut Gschwentner pense pouvoir réaliser « entre 75 et 80 millions d’euros pour Travel Europe, et 15 millions avec Visit Europe ». Lui et son frère sont confiants. Après avoir un peu goûté au bon rapport qualité-prix de l’offre et au professionnalisme des équipes, nous aussi.

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D’après le Handelsblatt, la division voyage du groupe Rewe, DER Touristik, envisage de racheter son concurrent FTI. Les négociations seraient à un « stade avancé ». Le journal économique indique que Rewe prévoit de créer une holding regroupant les deux voyagistes en cas de rachat réussi. Cependant, il demeure de nombreuses incertitudes. L’accord serait en effet suspendu à l’annulation de la moitié de la dette de FTI, d’environ un milliard d’euros, y compris une aide du Fonds de stabilisation économique du gouvernement fédéral de 603 millions d’euros. Pour la direction de FTI, toutes ces informations « ne sont que pure spéculation ». Affaire à suivre.

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Après un démarrage en fanfare en 2018, avec 20.000 clients et 20 millions d’euros de chiffre d’affaires, Alpitour France, filiale du groupe de tourisme italien du même nom, a continué en 2019 (31 millions de CA et 30.000 clients) son implantation sur le marché français. Mais ce bel élan a été brisé en 2020 et en 2021 avec la pandémie. En 2022, le TO a choisi de remettre à plat la techno, notamment pour offrir plus de choix dans les périodes de séjours, en optant pour la solution d’Orchestra. Depuis novembre 2022, « les ventes sont reparties très vite et, depuis un mois, on vend très fort », se félicite Patrice Caradec, le PDG. Le TO propose 30 Clubs Bravo, en moyens et longs courriers, au départ de tous les aéroports français et limitrophes. Revendu à 95% par les réseaux (Leclerc, Selectour, Carrefour, Lidl, etc.), Patrice Caradec s’est fixé un objectif en 2023 : 40 millions de CA et 40.000 clients. Pour étoffer son offre, il lance en France la marque haut de gamme du groupe : Sea Club. Il s’agit d’une dizaine de clubs haut de gamme de 4 à 5 étoiles, toujours en front de mer, avec une « animation plus légère (que dans les clubs Bravo), tournée vers le bien-être et la découverte de la destination ». Alpitour France a toutes les armes pour réussir, Bravo !

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