Catégorie : Actualités

Brittany Ferries embauche massivement. Objectif : 800 postes à pourvoir, qui seront dispatchés entre les onze bateaux de la compagnie finistérienne, qui gravitent entre la France (Bretagne et Normandie), le Royaume-Uni et l’Espagne. Particularité : les saisonniers seront « nourris et logés ». Un argument non négligeable, à l’heure où les habitants de la région rencontrent de plus en plus de difficultés pour se loger. « Pour le recrutement, pas de limites d’âge ou géographiques, explique la compagnie, mais les futurs saisonniers devront s’installer dans l’un des ports de la compagnie, à savoir Roscoff, Saint-Malo, Cherbourg, Ouistreham ou Le Havre. Pas de télétravail, donc.

LG

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En 2022, grâce à la « reprise vigoureuse du trafic » aérien, tant sur ses plateformes desservant Paris que celles qu’il gère à l’étranger, ADP a retrouvé l’année dernière son chiffre d’affaires de 2019, avant la crise sanitaire, soit 4,7 milliards d’euros. « Tous les objectifs 2022 ont été atteints ou dépassés », s’est félicité le PDG du groupe, Augustin de Romanet. Les volumes ont beau être encore faibles comparés aux niveaux d’avant la crise, les marges se rétablissent vite et le retour dans le vert est espéré dès cette année. Le prix des sushis que l’on peut déguster au Terminal 1 de Roissy, tout juste rénové, n’est sans doute pas étranger à cette réussite.

LG

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Dans son discours sur l’état de l’Union, Joe Biden, le président des Etats-Unis, s’est transformé en défenseur des passagers américains : « Nous allons interdire aux compagnies aériennes de facturer jusqu’à 50 dollars aller-retour aux familles juste pour qu’elles puissent s’asseoir ensemble. » Des tentatives au Congrès visent à protéger davantage les passagers, mais elles demeurent largement infructueuses. Derniers en date, les sénateurs démocrates Richard Blumenthal (Connecticut) et Edward Markey (Massachusetts) voudraient que les compagnies payent une compensation minimale de 1.350 dollars (environ 1.260 euros) en cas de surréservation et indemnisent leurs passagers dès qu’ils subissent plus d’une heure de retard. Marli Corlier, porte-parole des compagnies, dénonce un projet qui « réduirait considérablement la concurrence, entraînant une augmentation subséquente des prix des billets d’avion et une réduction potentielle des services aux petites communautés rurales ».

LG

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Le puissant syndicat allemand Verdi étend le conflit qui frappe actuellement les services publics allemands à plusieurs aéroports. Vendredi, ceux de Munich, Francfort, Hambourg, Stuttgart, Dortmund, Hanovre et Brême, seront paralysés toute la journée. Les passagers doivent se préparer à des retards et des annulations de vols. Le syndicat, ainsi que les associations de fonctionnaires, exigent une hausse de salaires de 10,5% pour les quelque 2,5 millions d’employés du secteur public fédéral et local. Les employeurs ont jusqu’à présent rejeté les revendications. On n’est pas surpris : pour les caisses de l’Etat et des Länder, l’argent à trouver se compterait en milliards.

NB

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Plus de 3.000 agents de sécurité, techniciens et pompiers de l’aéroport d’Heathrow, membres du syndicat Unite, envisagent de faire grève le 17 février prochain, jour de départ en vacances outre-Manche. Ils ont jusqu’à présent rejeté une augmentation de 10% « qui est (selon eux) en fait une réduction de salaire, le taux d’inflation se situant actuellement à 13,4% ». Sharon Graham, secrétaire générale de Unite, estime que la direction de l’aéroport d’Heathrow « est coupable d’hypocrisie flagrante : il paie des salaires mirobolants à son directeur général et à ses cadres supérieurs, mais les travailleurs qui font le succès de l’entreprise touchent des salaires de misère ». De son côté, la direction d’Heathrow se dit « extrêmement déçue » par l’attitude de Unite et assure que « si la grève a lieu, l’offre salariale sera retirée ». On se croirait chez nous.

NB

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