Catégorie : Actualités

Les groupes hôteliers comme Hilton intensifient leurs efforts pour recruter des établissements chez les concurrents. C’est un moyen de maintenir la croissance alors que la construction de nouveaux hôtels tourne au ralenti. Hilton a ainsi créé Spark by Hilton, une marque conçue pour intégrer des hôtels indépendants ou concurrents dans l’univers Hilton. « Le pipeline est réduit à peau de chagrin », explique à son tour Bob Habeeb, directeur général de Maverick Hotels. Il précise que c’est « la première fois de sa carrière qu’obtenir de nouveaux prêts pour la construction d’hôtels est aussi difficile ». Chez BWH Hotel Group (Best Western), « environ les deux tiers des hôtels qui nous rejoignent sont des changements d’enseigne », ajoute Larry Cuculic, DG de BWH. Du jamais vu. Quant à Marriott, où les conversions représentent habituellement environ 15% des signatures annuelles de chambres, on constate également une hausse des accords de conversion. Le problème avec les chaises musicales, c’est qu’à la fin, il en faut toujours un qui reste debout.

NB

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Le tribunal administratif de Pau a validé le règlement introduit par une collectivité du Pays basque pour lutter contre l’expansion des meublés de tourisme, ou mesure « anti-Airbnb », rejetant ainsi les recours déposés par des propriétaires loueurs. Cette mesure oblige les propriétaires à produire, dans la même ville et avec une surface équivalente, un bien sur le marché locatif à l’année pour compenser un logement transformé en meublé touristique. Elle doit s’appliquer à 24 communes du Pays basque d’une zone dite « tendue« . Alda, collectif militant pour l’accès au logement au Pays basque, salue une décision qui « renvoie dans les cordes les divers lobbies et collectifs de multi-propriétaires qui avaient multiplié les recours contre ce règlement ». Alda aurait pu aussi citer ce proverbe basque du 17e siècle auquel Airbnb va devoir se référer : « Etranger à notre pays, à nos lois tu te plies. »

LG

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Lors de leurs congés d’été 2021, Lydie et Boris, un couple vivant en Guadeloupe, ont loué sur Airbnb une maison près de Palm Beach en Floride. Après une sieste, ils retrouvent leur petite de 19 mois, Enora, morte. L’autopsie révèle que l’enfant a ingéré une dose mortelle de fentanyl. Or, aucune trace de ce puissant opioïde n’a été retrouvée. En revanche, l’enquête a révélé que, quelques jours plus tôt, une fête avait été organisée dans cette même maison de location et que de la cocaïne, notamment, aurait circulé. Le fenatyl est justement utilisé pour couper cette drogue. Les parents, qui estiment que le ménage n’a visiblement pas été fait correctement avant leur arrivée, viennent d’attaquer Airbnb, ainsi que le propriétaire de la maison et les organisateurs de la soirée. Reste maintenant à déterminer qui peut être désigné coupable.

LG

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