Le « sleep tourism » est en plein essor. A New York, Genève, Londres, de plus en plus d’hôtels de luxe proposent des séjours axés sur le sommeil. A Coimbra, au Portugal, le Hästens (une marque de literie) Sleep Spa Hotel mise sur la qualité des matelas. A Londres, par exemple, le très chic Rosewood propose des retraites avec au menu yoga, travail sur la respiration, bain chaud aux huiles essentielles… et puis dodo ! Ces séjours promettent de vous rendre plus sereins en quelques jours. Un nouveau concept est en train de voir le jour : profiter des vacances pour se reposer.
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➔ Vacances moins chères : les parents sont prêts à faire sécher les cours à leurs enfants
En Europe, alors que les prix augmentent un peu partout, certains parents font sécher l’école à leurs enfants pour partir en vacances en profitant des tarifs avantageux proposés en basse saison. « De nombreux parents sont prêts à faire face à la colère des enseignants pour bénéficier des meilleures offres », a indiqué Liz Mathews, directrice générale de l’agence de voyages Flight Centre. Selon elle, 67% de ses clients envisageraient de retirer leurs enfants de l’école pour profiter de vacances moins chères. Mais il y a des conséquences. Au Royaume-Uni, les parents peuvent être condamnés à une amende comprise entre 100 et 3.000 euros pour avoir retiré leurs enfants de l’école. En France, ceux qui ne peuvent pas justifier l’absence de leur enfant encourent une amende de 135 euros. Et si ces absences compromettent la scolarité de leur enfant, la peine encourue est de deux ans d’emprisonnement et d’une amende pouvant aller jusqu’à 30.000 euros. C’est donc un petit calcul à faire.
➔ Israël veut développer le tourisme dans le désert
Le ministère du Tourisme israélien prévoit « d’importants investissements dans des infrastructures touristiques dans le désert du Néguev ». D’ici 2030, il veut même en faire le pôle d’attraction touristique le plus important du pays. Le projet comprend l’extension des liaisons de transport, de nouveaux logements et la réhabilitation du littoral d’Eilat, selon le ministère du Tourisme. En 2019, l’aéroport de Ramon avait déjà ouvert à environ 18 kilomètres d’Eilat. Les investissements futurs devraient inclure le développement de liaisons de transport, ferroviaires notamment, et la construction d’hôtels. Des installations de « glamping » et des petites maisons d’hôtes typiques sont aussi au programme. Par ailleurs, la construction de parcs pour les grands événements comme les concerts et le balisage de nouveaux itinéraires pédestres et cyclables sont prévus. Ça nous rappelle cette petite blague de Coluche : « Les technocrates, si on leur donnait le Sahara, dans 5 ans, faudrait qu’ils achètent du sable ailleurs. »
➔ Le retour des touristes fait le bonheur de LVMH
LVMH a contrebalancé le tassement de sa croissance aux États-Unis (-11%) par d’excellentes ventes en Europe. Celles-ci ont encore bondi de 19% au troisième trimestre 2022, à 19,75 milliards d’euros. En hausse de 35% sur le Vieux Continent, « elles ont profité de la reprise des voyages internationaux et de la force du dollar, qui a favorisé les dépenses des touristes américains dans la zone », souligne Jean-Jacques Guiony, directeur financier de LVMH. Cette santé est d’autant plus remarquable que, contrairement aux six premiers mois de 2022, la période se compare à un solide troisième trimestre 2021, marqué par l’allégement progressif des restrictions sanitaires un peu partout dans le monde.
➔ Le bel optimisme d’United Airlines
Pour l’été 2023, United Airlines ajoutera trois nouvelles destinations (Dubaï, Malaga, l’Espagne et Stockholm) et quatre nouvelles routes (Barcelone, Berlin, Rome et Shannon), au départ de son hub de Chicago. Ces sept nouvelles routes, ainsi que des fréquences supplémentaires sur d’autres marchés, permettraient à la compagnie d’exploiter 10 à 11% de capacité transatlantique de plus que cette année, et 30% de plus qu’en 2019. Mais ces ambitions sonnent curieusement alors que les annonces de récession économique des deux côtés de l’Atlantique se multiplient. Pourtant, Patrick Quayle, vice-président de la compagnie, y croit après avoir constaté « une demande incroyablement forte » pour les vols transatlantiques cet été et jusqu’en septembre. Il n’a peut-être pas écouté les infos.
➔ Michelin a attribué des étoiles à des restaurants stambouliotes
Le guide Michelin a attribué à des restaurants stambouliotes ses premières distinctions en célébrant à Istanbul esprit d’innovation et tradition revisitée. La mégapole compte désormais cinq restaurants étoilés – dont un deux étoiles – et 53 adresses recommandées, « illustrant la richesse de sa scène culinaire ouverte sur le monde », a pointé Gwendal Poullennec, directeur international des Guides Michelin. Türk, du chef Fatih Tutak, remporte deux étoiles grâce à sa réinterprétation de la cuisine turque traditionnelle à base de produits exclusivement locaux. Dix restaurants sont distingués d’un « Bib Gourmand », qui met en lumière les adresses proposant une cuisine de très bonne qualité à prix maîtrisé : avec une inflation à plus de 83%, ça peut faire la différence.
➔ Au Japon, création d’un nouveau parc à thème vert
Un parc d’attraction dédié aux studios Ghibli et à l’univers du créateur Hayao Miyazaki ouvrira ses portes le 1er novembre au Japon à 300 kilomètres de Tokyo. Il s’étendra sur sept hectares au sein du parc ayant accueilli l’Exposition universelle de 2005. Le lieu sera composé de cinq zones. L’une d’elles, baptisée « Colline de la Jeunesse », reprendra des éléments des univers des films Le Château dans le ciel, Le Royaume des Chats ou Le Château ambulant. La « Forêt de Dondoko » invitera les visiteurs dans la campagne bucolique de Mon voisin Totoro, avec des sentiers de promenade et une aire de jeux. Ce parc, dont la construction a duré plus de cinq ans et coûté 34 milliards de yens (240 millions d’euros), prévoit d’y accueillir 1,8 million de visiteurs par an quand les cinq zones seront ouvertes l’an prochain. Le Japon possède déjà plusieurs grands parcs d’attractions, dont deux parcs Disney à Tokyo et un Universal Studios à Osaka. Ils vont être verts.
➔ Deux nouvelles compagnies dans le ciel des Caraïbes
Deux compagnies devraient assurer des vols dans les Caraïbes dont certains au départ de la Guadeloupe. La première, Fly West Indies, devrait prendre son envol dès le mois de décembre. La compagnie croate compte aligner son Boeing 737 sur la destination Pointe-à Pitre/Cayenne via Fort-de-France… Ainsi, elle devrait signer la fin du monopole d’Air France sur cette ligne et donc contribuer à la baisse des prix sur une rotation aux tarifs parfois prohibitifs. Sont également annoncés des vols vers Belém au Brésil ou encore Port-au-Prince en Haïti et La Havane à Cuba. La seconde compagnie, Liat, pourrait renaître de ses cendres avec des rotations à travers toute la Caraïbe mais aussi s’ouvrir à l’Amérique du Sud. Un choix stratégique pour attirer des visiteurs qui, jusqu’à maintenant, boudent la Caraïbe. Bon vent !
➔ Au Mexique, les militaires vont lancer une compagnie aérienne régulière
Le président mexicain, López Obrador, a annoncé que le gouvernement envisageait la création d’une compagnie aérienne commerciale appartenant à l’État et qui serait exploitée par l’armée. Il a ajouté qu’il était « très probable » que cette compagnie commencera ses opérations l’année prochaine avec une dizaine d’appareils loués et permettra de relier « beaucoup d’endroits qui ne sont pas desservis par les compagnies aériennes actuelles ». Il a confié la gestion de la future compagnie à une filiale du ministère de la Défense (Sedena) qui exploitera également trois hôtels le long de la voie ferrée Maya Train, ainsi que deux musées et deux parcs écologiques. López Obrador aimerait que la nouvelle compagnie s’appelle Mexicana. On a hâte de voler par des hôtesses et stewards, vêtus de treillis et armés jusqu’aux dents.
➔ La Nouvelle-Calédonie s’apprête à taxer les paquebots de croisières
La Nouvelle-Calédonie a voté un avant-projet de loi qui instaure une taxe « perçue à chaque escale touristique de tout navire de croisière, en provenance de l’étranger, effectuant une croisière touristique en Nouvelle-Calédonie ». Jusque-là, la Nouvelle-Calédonie ne disposait d’aucun moyen de perception de revenus sur l’activité de croisière, justifie le gouvernement. La mise en place d’une telle taxe permettrait aux communes accueillant les escales, au Port autonome, ainsi qu’à l’agence de promotion touristique du pays, Nouvelle-Calédonie Tourisme, de bénéficier de nouvelles recettes. Le montant serait calculé en fonction du nombre de passagers à bord, combiné au nombre d’escales en Calédonie. Sans concerner les membres d’équipage, les enfants de moins d’un an, ni les personnes sur le bateau pour cas de force majeure. Il y a des manières plus courtoises de célébrer le retour des paquebots de croisières sur l’archipel.