Catégorie : Destinations

Depuis l’investiture de Donald Trump, les réservations vers les États-Unis ont chuté de 12 à 25 % chez les tour-opérateurs français. Le pays sort du top 5 des destinations les plus populaires, pénalisé par un rejet idéologique, l’instabilité économique et les tensions commerciales. Air France constate un reflux des demandes en classe éco, Evaneos recense des annulations, et les recherches sur Liligo s’effondrent de 23 % pour New York et 26 % pour Los Angeles. Pourtant, c’est peut-être le moment idéal pour s’envoler : le prix des billets est en baisse (–14 % pour Las Vegas, –7 % pour New York), et l’euro s’échange désormais à 1,13 dollar. Ce n’est quand même pas le bon moment pour revenir avec un sac Hermès dans ses bagages : le groupe de luxe va sensiblement augmenter ses prix en mai aux Etats-Unis pour compenser les 10% de droits de douane. On oublie aussi les contrefaçons chinoises, elles sont plus chères que les originales.

LG

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Compte tenu des tensions économiques et géopolitiques actuelles, de nombreux Américains souhaitent privilégier des voyages dans des destinations proches de chez eux cette année. Selon un sondage mené par le cabinet MMGY auprès de 1.000 consommateurs américains, ils seraient au moins un tiers à vouloir rester aux Etats-Unis. Les agents de voyages interrogés cette semaine affirment que de nombreux clients revoient leurs projets de vacances à l’étranger. Les questions qu’ils posent à une agent de voyages américaine reviennent en boucle : « Sommes-nous encore les bienvenus à l’étranger ? » ou « Est-ce que tout devient trop cher ? », tout en s’inquiétant de voir la valeur de leurs portefeuilles d’actions et de leurs retraites baisser brutalement. Mais la stratégie de Donald Trump visant à inciter les Américains à voyager chez eux ne suffira pas à rendre son lustre à l’industrie touristique nationale. Le tumulte économique complique non seulement les projets des voyages des Américains à l’étranger, mais rend aussi l’accès au pays plus difficile pour les touristes étrangers.

NB

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Les Maldives viennent d’interdire, avec effet immédiat, les Israéliens de l’entrée sur leur sol pour exprimer leur « solidarité résolue » avec la population de Gaza. Les parlementaires de l’archipel ont approuvé un projet de loi en ce sens, aussitôt promulgué par le président Mohamed Muizzu. « Cette ratification reflète la position déterminée du gouvernement face aux atrocités répétées et aux actes de génocide perpétrés par Israël à l’endroit du peuple palestinien », a indiqué la présidence. « Les Maldives réaffirment leur solidarité résolue avec la cause palestinienne », a-t-elle ajouté dans un communiqué. Une décision largement anticipée. En février, la République islamique a accueilli quelque 214.000 touristes étrangers, dont seulement 59 Israéliens.

LG

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Les États-Unis enregistrent une forte baisse des visiteurs australiens, avec 4.559 touristes en moins en mars 2025 par rapport à l’an dernier, soit une chute de 7%, la plus importante depuis la pandémie. Cette désaffection s’inscrit dans un contexte de retour de Donald Trump à la présidence. Des incidents aux frontières américaines, des propos discriminants, des tensions politiques, des politiques migratoires controversées et un dollar australien faible ont découragé les voyageurs. Le secteur universitaire et les personnes de genre divers sont particulièrement touchés. Le tourisme d’affaires reste stable mais pourrait se détourner vers l’Asie et le Moyen-Orient. Selon Tourism Economics, les discours et mesures de Trump détériorent l’image des États-Unis. Les arrivées internationales aux Etats-Unis ont chuté de 11,6% en mars, et on attend une baisse globale de 9,4% du nombre de visiteurs étrangers aux Etats-Unis en 2025. Trump n’aime vraiment pas les étrangers.

NB

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Depuis quelque temps, le Royaume-Uni exige, comme le Canada, une autorisation électronique de voyage (ETA) pour entrer sur son territoire. Mais de nombreux sites frauduleux profitent de cette nouveauté. Ils imitent les pages officielles et promettent une obtention rapide contre des sommes élevées, sans délivrer la moindre autorisation. C’est ce qu’a vécu un touriste, qui partait bientôt pour le Canada. En tapant « ETA Canada » sur Google, il est tombé sur un site aux couleurs de l’administration canadienne qui proposait un « ETA express » sous deux jours pour 100 €. Après avoir rempli le formulaire et payé, il n’a jamais rien reçu. Ces faux prestataires pullulent en ligne et ciblent les voyageurs inexpérimentés. Il faut garder à l’esprit que l’ETA canadien coûte 7 dollars (environ 4,50 €), et celui du Royaume-Uni est à 16 livres (environ 19 €). Les gouvernements insistent : il faut passer uniquement par les sites officiels avec l’extension « .gov ». Rappelons aux voyageurs pressés que « l’ETA express », ça n’existe pas. C’est comme le Canada Dry, « c’est doré comme l’alcool, son nom sonne comme un nom d’alcool… mais ce n’est pas de l’alcool ».

NB

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Depuis le 1er avril, la Grèce a considérablement augmenté les tarifs d’entrée de nombreux sites archéologiques du pays, jusqu’à 50%. L’Acropole d’Athènes est concerné, tout comme plusieurs autres sites en Crète et dans le Péloponnèse. Afin de mieux gérer les flux de visiteurs à l’Acropole, le gouvernement grec avait déjà instauré, l’année dernière, une limite de 20.000 visiteurs par jour. Désormais, les touristes devront s’acquitter de 30 euros pour y accéder, contre 20 euros auparavant. Outre l’Acropole, les prix d’entrée ont également été relevés pour d’autres sites majeurs : le palais de Cnossos en Crète, l’oracle de Delphes au nord-ouest d’Athènes, le sanctuaire d’Épidaure, Mycènes avec ses tombeaux royaux et sa célèbre porte des Lions, ainsi que l’ancienne Olympie, tous situés dans le Péloponnèse. Quant aux visiteurs, beaucoup prennent cette hausse avec philosophie. Un touriste belge, découvrant l’Acropole, relativise : « Nous avons payé 600 euros chacun pour un safari d’observation des gorilles en Ouganda. Alors l’Acropole à 30 euros, c’est une affaire ! »

NB

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D’après le département d’État américain, il serait désormais plus sûr de voyager au Salvador qu’en France. Le pays d’Amérique centrale vient d’être classé au niveau 1 (risque minimal), tandis que la France, l’Italie ou le Royaume-Uni restent en niveau 2, avec une mise en garde contre les « risques terroristes ». Le président salvadorien Nayib Bukele, qui se revendique « dictateur cool », a instauré une politique de « tolérance zéro » à l’encontre des gangs, au prix d’une explosion de la population carcérale et de nombreuses violations des droits. Résultat : un taux d’homicide toujours plus élevé qu’en France, mais… une image restaurée à Washington. Drôle de type, quand même, ce Trump.

LG

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À partir du 1er mai, la Thaïlande remplacera le formulaire d’entrée papier actuel par une nouvelle carte d’arrivée numérique : la Thailand Digital Arrival Card (TDAC). Le formulaire en ligne vise à accélérer les passages aux frontières et s’inscrit dans le cadre des efforts du pays pour développer numériquement le tourisme. Les voyageurs doivent remplir la TDAC en ligne dans les 72 heures avant leur arrivée. Des informations personnelles, les dates de voyage et des précisions sur l’hébergement, ainsi que des questions sur l’état de santé sont demandées. La carte numérique peut être présentée sur un smartphone ou sous forme papier à l’entrée. Actuellement, la TDAC est toujours gratuite. Toutefois, d’ici la fin de l’année au plus tard, au début de la haute saison touristique, une taxe de 300 bahts (environ neuf euros) par vacancier doit être introduite. 

NB

Le formulaire est déjà disponible ici 

En Polynésie française, la crainte d’une dépréciation du dollar monte. Objectif affiché de l’administration Trump, un billet vert affaibli pourrait rendre les séjours dans l’archipel beaucoup plus coûteux pour les visiteurs américains – première clientèle étrangère de la destination. À cela s’ajoute la nervosité autour des droits de douane : les États-Unis représentent le deuxième marché d’exportation pour la Polynésie, derrière la métropole. « Nos importateurs sont sur le qui-vive depuis l’élection de Donald Trump », alerte le sénateur Teva Rohfritsch, qui rappelle que 92% des exportations polynésiennes en valeur (soit 2,1 milliards de francs Pacifique) concernent perles noires, monoï ou vanille de Tahiti. Une conjugaison de pressions commerciales et monétaires qui pourrait fragiliser deux piliers du modèle économique polynésien : le tourisme et les produits de luxe. L’enfer pour le paradis.

LG

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Le Conseil mondial du voyage et du tourisme (WTTC) réagit à l’introduction de l’ETA pour les voyageurs européens souhaitant entrer en Grande-Bretagne. Julia Simpson, PDG du WTTC, considère la mise en place de l’ETA comme « un obstacle supplémentaire pour les touristes qui souhaitent venir en Grande-Bretagne ». Elle rappelle que le Royaume-Uni est déjà l’une des destinations les plus chères à visiter : « TVA et taxes aériennes supérieures à la moyenne, prix gonflés par les cotisations salariales, et maintenant, l’ETA. » Alors que le tourisme contribue à hauteur de plus de 280 milliards de livres à l’économie britannique et soutient plus de 4 millions d’emplois à travers le pays, les entreprises du secteur touristique versent également 100 milliards de livres par an au Trésor. Julia Simpson déclare : « Le Premier ministre ferait mieux de se concentrer sur la croissance de l’économie et la protection des emplois, et non sur l’introduction de politiques qui les mettent en péril. » L’ETA, entré en vigueur hier, était annoncé depuis au moins deux ans : il était temps…

NB

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