Catégorie : Destinations

La Cour suprême américaine a autorisé hier soir l’administration Trump à rétablir sa politique imposant que le sexe figurant sur les passeports corresponde à celui inscrit sur l’acte de naissance, suspendant ainsi la liberté de choisir pour les personnes transgenres. Cette décision d’urgence, en vigueur le temps que l’affaire soit examinée par les juridictions inférieures, constitue une nouvelle victoire pour Donald Trump. Dans leur décision, les juges estiment que mentionner le sexe de naissance « ne viole pas plus le principe d’égalité que d’indiquer le pays de naissance », arguant qu’il s’agit d’un simple fait historique. L’affaire découle d’un décret signé au début du second mandat de Trump, qui a annulé les politiques inclusives instaurées depuis 2010, notamment la possibilité de choisir librement son marqueur de genre sur les passeports, étendue en 2021 au marqueur neutre X sous Joe Biden. Depuis qu’il est président, Donald Trump s’est toujours plaint contre X.

NB

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Selon un rapport du World Travel & Tourism Council (WTTC) publié le 5 novembre 2025, l’assouplissement des conditions d’entrée dans les pays, notamment la simplification des visas et le renforcement des technologies de contrôle, pourrait générer 401 milliards de dollars supplémentaires pour l’économie mondiale et créer 14 millions d’emplois d’ici 2035. Le tourisme continuerait ainsi de croître plus vite que l’économie globale, avec une moyenne annuelle de 3,5% contre 2,5% pour les autres secteurs. Pour les agents de voyages, cette tendance ouvre des perspectives concrètes : développement de nouveaux marchés, anticipation des flux internationaux et renforcement de la veille réglementaire sur les politiques de visas. D’après le WTTC, les mesures d’allègement des conditions d’accès deviendront de véritables leviers commerciaux.

OD

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Les voyages avec animaux de compagnie s’imposent comme une nouvelle tendance forte en Inde. Selon Agoda, le nombre d’hébergements pet-friendly y a bondi de 87% en un an, une progression qui s’inscrit dans l’élan observé en Asie-Pacifique : +102% en Corée du Sud, +92% en Thaïlande. Ces trois pays dominent désormais le classement régional des destinations accueillant les animaux. Porté par les voyageurs des générations Y et Z, le phénomène gagne tous les secteurs : Air India a transporté plus de 7.000 animaux en 2025 (+33%), MakeMyTrip a vu les réservations d’hébergements adaptés grimper de 43%, et Airbnb a enregistré +35% de nuitées avec compagnons à quatre pattes. Près d’un tiers des logements indiens listés sur Booking.com sont aujourd’hui ouverts aux animaux. Evalué à 1,8 milliards d’euros en 2023, le tourisme animalier mondial devrait atteindre 4 milliards d’ici 2032. A ce niveau, ce n’est plus du tout un marché de niche.

NB

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À l’approche de la Coupe du monde 2026, les villes hôtes d’Amérique du Nord préparent le terrain… fiscalement. Selon la FIFA, l’événement devrait attirer 6,5 millions de spectateurs et générer des retombées record pour le tourisme. Mais accueillir le Mondial a un prix : entre 100 et 200 millions de dollars par ville, selon les estimations. Pour s’acquitter de la facture, plusieurs municipalités misent sur les touristes. Toronto a relevé depuis le 1er juin sa taxe de séjour de 6 % à 8,5 %, une hausse valable jusqu’à l’été 2026. À Vancouver, une surtaxe municipale et régionale de 2,5 % s’appliquera jusqu’en 2030, générant près de 230 millions de dollars. Kansas City prévoit une augmentation d’un à deux points de sa taxe hôtelière en 2026, tandis qu’Olathe et Lawrence ont déjà suivi le mouvement. Plus à l’ouest, Seattle envisage une taxe de 2 % sur les séjours de courte durée pendant la période du tournoi. Bref, que l’on n’aime ou non le foot, ce sont encore les touristes qui se font peler.

NB

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Inscrit sur la liste du patrimoine mondial en péril en 2003, le parc national de la Comoé retrouve peu à peu sa vitalité après des années de braconnage et d’orpaillage. « Le parc va mieux, les animaux ne fuient plus systématiquement », confie le lieutenant Daouda Bamba, chargé de la surveillance. Situé dans le nord-est ivoirien, ce vaste territoire de 11.500 km², un tiers de la Belgique, abrite à nouveau éléphants, buffles et chimpanzés. Les efforts conjoints de l’État et de l’OIPR ont permis de rétablir la sécurité, d’équiper les gardes et de renforcer la surveillance aérienne. Retiré de la liste de l’UNESCO en 2017, le parc espère désormais attirer un tourisme durable mais rien n’est gagné car, comme le dit le chef de la patrouille qui traque braconniers et orpailleurs, « l’animal le plus dangereux, ici, c’est l’homme ».

LG

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La région Bretagne envisage de créer une taxe de séjour additionnelle d’environ 2 euros par nuitée pour financer ses transports, sur le modèle francilien. « Cette taxe exorbitante n’a pas lieu d’être », s’indigne Jean-Luc Eveno, président des Gîtes de France du Morbihan. Les professionnels redoutent une perte d’attractivité et un effet dissuasif pour les familles modestes. « On aimerait mieux que la région taxe les GAFAM comme Airbnb ou Booking plutôt que de nous faire les poches », grince le gérant d’une crêperie malouine. Le secteur du tourisme, qui représente 8 % du PIB régional et plus de 80.000 emplois, craint un signal négatif à l’approche de la saison 2026. Le soleil toute l’année, comme au Conquet, ça se paie.

LG

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L’Égypte a accueilli 15 millions de visiteurs en neuf mois, une fréquentation dopée par l’ouverture du Grand Musée égyptien du Caire le 1er novembre. Mais derrière cet engouement, les témoignages de touristes déçus se multiplient. Taxis surfacturés, pourboires imposés… « Méfiez-vous des faux guides », prévient Walid, touriste marseillais surpris d’avoir été abordé par de faux agents dès son arrivée à Hurghada. À Louxor, Daniela, enseignante francilienne, raconte des sollicitations incessantes : « un « non merci » ne suffit pas, il faut se fâcher. » Guide depuis trente ans, une professionnelle appelle à mieux encadrer sa profession pour protéger les visiteurs. Quoi de plus désagréable, en effet, que de dépenser toute son énergie à résister à des quémandages quand on pourrait s’émerveiller en toute tranquillité ?

LG

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Depuis des années, les autorités jordaniennes cherchent, par des moyens juridiques et financiers, à expulser les membres de la communauté des Bdoul de leurs maisons troglodytiques creusées dans la roche de Pétra, l’un des sites les plus visités du royaume. Mais les Bédouins, attachés à leur terre et à leur culture, tentent de résister. « J’ai vécu ici toute ma vie, explique cet agriculteur qui travaille parfois comme guide touristique. Je ne suis jamais allé ailleurs, et je ne m’imagine pas vivre ailleurs qu’ici. Cet endroit fait partie de qui je suis, je ne peux pas le quitter. » Selon les autorités, leur éviction du site antique de Pétra, qui a démarré fin 2024, vise à le préserver dans le cadre d’un ambitieux programme de développement prévoyant aussi la construction de nouvelles installations et une meilleure régulation des flux touristiques. Des organisations internationales de défense des droits humains ont appelé les autorités jordaniennes à ne pas procéder aux expulsions annoncées. Mais les responsables de la gestion et du développement de Pétra répliquent que la présence des nomades qui s’y trouvent encore est illégale – même si tout le monde sait pertinemment que les Bdoul vivent dans les grottes depuis près de deux cents ans.

NB

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La cérémonie d’inauguration du Grand Musée égyptien aura finalement lieu le 1er novembre, en présence de personnalités politiques et de célébrités, et le musée ouvrira ses portes au public le 4 novembre. S’étendant sur 500.000 mètres carrés, il abrite plus de 100.000 pièces et propose aux visiteurs un voyage à travers 5.000 ans de civilisation égyptienne. Selon le ministère égyptien du Tourisme, de janvier à septembre 2025, l’Égypte a déjà accueilli 15 millions de visiteurs. Cela représente une augmentation de 21% par rapport à la même période l’an passé. Avec ce nouveau record, l’Égypte se rapproche de son objectif pour 2025 : 16,8 millions de touristes sont attendus. En réalité, ce chiffre pourrait même atteindre 18 millions d’ici la fin de l’année. Et la destination ne souhaite pas s’arrêter là : d’ici 2028, l’objectif est d’accueillir 30 millions de vacanciers par an. Maintes fois repoussée, l’ouverture de ce musée a en tout cas réussi à attiser la curiosité.

NB

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Alors que l’Arabie saoudite veut devenir une destination touristique mondiale, le PDG du promoteur touristique de luxe Red Sea Global, John Pagano, assure que le royaume n’a pas besoin d’alcool pour séduire les visiteurs étrangers. “Ce n’est pas autorisé dans le royaume. C’est aussi simple que ça”, a-t-il déclaré en marge d’un important forum d’investisseurs se tenant dans la capitale saoudienne. À l’exception d’un magasin réservé aux diplomates, la consommation de boissons alcoolisées est interdite pour tous les habitants du royaume, et devrait le rester, même pendant le Mondial 2034. Red Sea Global prévoit d’ouvrir 27 hôtels et resorts sur la côte ouest du pays, dont dix sont déjà opérationnels, assure le dirigeant, qui mise aussi sur les pèlerins du hajj, grand pèlerinage musulman annuel à La Mecque, à quelques heures de la mer Rouge. “Les pèlerins viennent une fois dans leur vie en Arabie saoudite pour le hajj, et nous prévoyons de tirer parti de ce marché”, a-ajouté le promoteur. Au moins l’absence d’alcool n’est ici pas un sujet.
LG

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