Auteur/autrice : Laurent Guéna

Le guide Best in Travel 2026 de Lonely Planet place la Tunisie parmi les 25 destinations phares de l’année à venir, aux côtés du Pérou, du Botswana, de La Réunion ou encore de l’île de Jeju en Corée du Sud. Le pays séduit par la diversité de ses paysages, des plages méditerranéennes aux oasis du Sud, et par la richesse de son patrimoine historique, avec Carthage, Kairouan ou Dougga. Le classement, fondé sur des critères de durabilité, d’accessibilité et d’authenticité, met aussi en avant les expériences locales et immersives. Pour la Tunisie, cette distinction représente une vitrine internationale majeure et une opportunité de consolider son attractivité auprès des voyageurs en quête de culture et de nature. Et on a beau tourner le classement dans tous les sens, on n’y trouve aucune destination française : ce qui, convenons-en, jette a minima une ombre sur l’objectivité de ce classement.

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Cette année, le traditionnel séjour de formation des reines de beauté se déroulera en Martinique, à la mi-novembre. En partenariat avec la compagnie aérienne Corsair, les trente élues régionales suivront une semaine intense de préparation. « Entre forêts tropicales, plages bordées d’eaux turquoise et traditions locales, les candidates vont vivre une expérience unique, en totale immersion au cœur de cette île des Caraïbes », indique tout en sobriété le communiqué de la société Miss France. Pour Frédéric Gilbert, président de l’organisation Miss France, ce choix de destination est hautement symbolique : « La Martinique est une destination exceptionnelle, d’une beauté rare, chaleureuse et empreinte d’authenticité. C’est une grande fierté pour nous d’y organiser ce voyage, dans la région natale d’Angélique Angarni-Filopon, Miss France 2025. » Toutes les élections régionales étant désormais terminées, l’annonce de la destination, vendredi dernier, marquait ainsi le coup d’envoi de la dernière ligne droite avant le grand soir, le samedi 6 décembre, à Amiens. Il y fera un peu moins doux que dans les Caraïbes mais on y trouve une belle cathédrale.

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À Berlin, la nuit vacille. Des clubs historiques comme le Renate, le Watergate ou le Mensch Meier ferment les uns après les autres, victimes de la pression immobilière, de la hausse des coûts et d’une clientèle plus économe. Selon la Clubcommission, 46 % des établissements berlinois envisagent de mettre la clé sous la porte d’ici un an. Le SchwuZ, mythique club queer de Neukölln, a même dû se déclarer en faillite cet été, malgré une mobilisation massive de sa communauté. Pour survivre, certains lieux misent sur des formats alternatifs : fêtes sans alcool, événements en journée, ou programmation centrée sur des collectifs queer et afro. De nouveaux espaces comme le Maaya, à la croisée des cultures, témoignent d’une résistance créative. Berlin, dit l’un des fondateurs, « se réinvente sans cesse« . Mais la fête, elle, a perdu un peu de sa légèreté.

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Les inondations meurtrières qui ont frappé Bali début septembre, faisant 18 morts, illustrent les dérives d’un urbanisme hors de contrôle. Dans le sud de l’île, la bétonisation massive liée au boom touristique a supprimé les zones naturelles d’absorption des eaux. « Tout ce terrain est désormais transformé en routes ou en bâtiments », observe David Gaveau, fondateur de la start-up TreeMap. Avec plus de 4,6 millions de visiteurs étrangers sur les sept premiers mois de 2025 – davantage que d’habitants permanents -, l’île peine à concilier essor économique et équilibre environnemental. Le gouverneur Wayan Koster a promis de sévir contre les constructions illégales et de mieux protéger les rizières, tandis que les ONG locales dénoncent une gestion « chaotique » du territoire et des déchets, souvent à l’origine des inondations. Et le pire est sans doute devant nous : le changement climatique risque d’aggraver encore le phénomène à l’approche de la prochaine saison des pluies.

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À partir du printemps 2026, le mythique Venise Simplon-Orient-Express inaugurera une liaison entre Paris et la côte amalfitaine. Ce voyage de trois nuits, opéré par Belmond, reliera la capitale française à Ravello via Pompéi, avant deux jours de séjour dans un hôtel cinq étoiles. Les passagers embarqueront à bord des wagons art déco restaurés, accueillis par une coupe de champagne et un dîner inspiré des régions traversées. Après une visite privée du site archéologique, l’itinéraire s’achèvera au Caruso, un palazzo du XIe siècle surplombant la mer Tyrrhénienne. L’expérience s’inscrit dans la série Villeggiatura by Train, mêlant trajet ferroviaire et séjour dans les plus beaux hôtels Belmond. Un symbole du renouveau des voyages lents en Italie, mais qui n’est pas pour tout le monde : au moins 10.000 euros par personne.

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