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Maire adjoint du 11e arrondissement dans l’est de Paris, Grégory Moreau s’est donné pour improbable mission de réconcilier ses administrés avec la population de rats parisiens.

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Maire adjoint du 11e arrondissement dans l’est de Paris, Grégory Moreau s’est donné pour improbable mission de réconcilier ses administrés avec la population de rats parisiens.

Le voyage de luxe connaît une mutation spectaculaire avec l’essor des « luxpéditions ». Estimé à 1.480 milliards de dollars en 2024 (1.260 milliards d’euros), ce marché pourrait atteindre 2.360 milliards de dollars d’ici 2030. Les voyageurs les plus friands sont des quinquagénaires fortunés, souvent anciens entrepreneurs, en quête d’expériences inédites. Expeditions Unlimited, Cookson Adventures ou encore Pelorus rivalisent d’imagination : dîner gastronomique pour des clients parachutés sur la banquise pour 1,2 million de dollars, sorties polaires combinant safari d’ours, glaciers et pingouins pour toute une famille, voyages dans l’espace ou au fond des océans… L’extrême se transforme en produit exclusif. Même l’Everest, autrefois réservé aux alpinistes aguerris, s’est mué en défi premium : pour 85.000 dollars, Seven Summit Treks propose ascension avec tentes chauffées, repas étoilés et dépose en hélicoptère près du sommet. Résultat : files d’attente pour atteindre le graal des montagnards et une centaine de vols quotidiens vers Lukla, le point de passage habituel des touristes qui veulent escalader l’Everest. De beaux paniers moyens en perspective, mais selon Oxfam, les 1% des personnes les plus riches de la planète (82 millions d’individus) émettent autant de gaz à effet de serre que 5 milliards d’êtres humains réunis. Drôle de planète.
NB
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La Fédération nationale de l’aviation et de ses métiers (Fnam) alerte sur le ralentissement du trafic aérien en France, qu’elle impute à la hausse de la taxe sur les billets d’avion inscrite dans le budget 2025. « L’année 2025 montre un net ralentissement de la croissance du trafic en France », a déclaré son président Pascal de Izaguirre, évoquant « une forme de décrochage français dans un environnement européen pourtant favorable ». Le trafic domestique plafonne à 73% de son niveau de 2019, et les liaisons Paris-province sont revenues à leur fréquentation… de 1984. Adoptée en février, la hausse de la taxe a fait passer le prélèvement de 2,63 € à 7,30 € sur un billet éco vers l’Europe. Conséquence : plusieurs compagnies redéployent leurs capacités vers d’autres marchés. Ryanair a réduit son offre en France de 13% pour l’hiver, soit 750.000 sièges en moins, avec le retrait de Strasbourg, Bergerac et Brive, et menace de nouvelles coupes en cas de nouvelle hausse fiscale.
LG
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Discret, l’air très calme, presque serein, Hervé Tilmont. C’est un professionnel du tourisme, il a notamment exercé chez Méridien et Jet tours. Il ne fait pas de bruit mais il observe, maintenant qu’il est devenu Directeur Général du syndicat des tour-opérateurs. Il aime le silence mais parle quand il le faut…
J’aime👍
« Au Seto, ce que j’apprécie vraiment, c’est de voir autour de la table tous les concurrents, avec beaucoup de diversité, et de constater que les échanges se font dans le respect, avec la volonté de contribuer à une communauté. C’est quelque chose qui me plaît beaucoup.
Au-delà du domaine professionnel, j’aime le silence. Pas le silence vide, mais celui qui permet d’écouter vraiment, d’être attentif, et de ne pas passer à côté de détails qui paraissent anodins mais qui ne le sont pas. C’est aussi par opposition au bavardage « pour ne rien dire », que je ne supporte pas.
J’aime également le dévouement, le professionnalisme et la bienveillance du personnel soignant dans les établissements hospitaliers. Leur attitude remarquable durant la période Covid reste pour moi exemplaire. »
Je n’aime pas👎
« Je n’aime pas la mauvaise foi, surtout quand elle devient une façon d’agir permanente, inscrite dans la manière d’être de certaines personnes.
Je n’aime pas non plus que la politique soit devenue un métier. Cela me dérange profondément, car j’ai le sentiment qu’on a perdu le sens de l’intérêt général. Trop souvent, on fait passer des décisions au nom de cet intérêt général alors que ce n’est pas du tout le cas.
Enfin, ce qui m’a récemment insupporté, c’est de me faire traiter de « boomer privilégié » par quelqu’un qui, lui, a vécu du système pendant toute sa carrière.
OD

Les autorités locales de Milos ont annulé le permis d’un projet hôtelier controversé près de Sarakiniko, spectaculaire plage volcanique surnommée « plage de la lune« . Le conseil municipal a souligné que « aucune construction ne se réalisera sans le respect total des lois et des exigences environnementales ». Porté par une société grecque, le projet avait commencé à lever des fonds et initié des travaux dès février, déclenchant une forte opposition. L’affaire illustre la tension entre promotion du tourisme et sauvegarde des paysages dans les Cyclades, où les contrôles urbanistiques ont été renforcés. Milos, dont la fréquentation explose ces dernières années, veut éviter une urbanisation anarchique qui mettrait en péril ses atouts naturels. En 2019 déjà, les habitants d’Athènes avaient obtenu devant le Conseil d’Etat la démolition partielle d’un hôtel jugé trop imposant près de l’Acropole.
LG
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L’automne ramène inévitablement dans nos jardins et nos rues cette drôle de machine : la souffleuse de feuilles. Il y a autant d’opposants à ces engins que de fervents supporters. Les premiers objectent qu’ils soulèvent des poussières fines et des bactéries, que les appareils à moteur à combustion produisent des polluants atmosphériques rejetés sans être filtrés et, surtout, qu’ils sont trop bruyants. Ils sont aussi particulièrement dangereux pour les animaux : à cause de leur vitesse d’air élevée, ils expulsent du sol les petites créatures qui servent de nourriture à d’autres espèces. Sensibles à ces arguments, les Zurichois ont interdit par referendum les souffleuses de feuilles : désormais, les moteurs à essence sont totalement proscrits, et les modèles électriques ne peuvent être utilisés que d’octobre à décembre. À ma grande honte, j’avoue que j’aime les souffleuses de feuilles. J’ai un grand jardin, donc en avoir une s’impose. C’est aussi une activité de jardinage assez ludique : les feuilles tourbillonnent ou virevoltent à n’en plus finir. Enfin, grâce à ma souffleuse, mon besoin d’ordre apaisant est comblé. J’ai conscience qu’en disant cela, je vais encore me prendre un râteau.
NB
En Pologne, un groupe hôtelier a décidé de joindre l’utile au marketing : booster la natalité en récompensant les couples qui conçoivent leur bébé dans ses établissements. Le groupe Arche, propriétaire de 23 hôtels et de nombreux immeubles, offre ainsi une « fête familiale gratuite » – baptême ou autre – aux clients pouvant prouver que leur séjour a conduit à une heureuse conception. Et pour les acheteurs d’appartements signés Arche, une prime de 10.000 zlotys (environ 2.345 euros) est promise si un enfant naît après l’emménagement. Le programme, sobrement baptisé « Arche générations », ne s’adresse toutefois qu’aux couples hétérosexuels de nationalité polonaise. Le groupe compte aussi verser des primes à ses employés devenus parents. Dans un pays où la natalité baisse depuis douze ans et où la population a reculé d’un million d’habitants en une décennie, l’initiative illustre jusqu’où certains acteurs du tourisme et de l’immobilier sont prêts à aller pour repeupler leurs chambres.
LG

Le trafic aérien mondial devrait atteindre 9,8 milliards de passagers en 2025 (+3,7%), se rapprochant ainsi du cap des 10 milliards, selon le nouveau Rapport mondial sur le trafic aéroportuaire (WATR) publié par le Conseil international des aéroports (ACI). Le trafic international devrait croître de 5,3 %, tandis que le trafic intérieur augmentera de 2,4%. Pour Justin Erbacci, directeur général de l’ACI Monde, ce nouveau score souligne « le rôle moteur de l’aviation dans la mobilité mondiale et la croissance économique ». Il ajoute que « les voyages internationaux restent le principal moteur de la croissance, mais les variations régionales reflètent un mélange de forces structurelles, de défis politiques et d’évolution des habitudes de voyage. » Bien vu : Justin Erbacci sait commenter les chiffres.
NB
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Le marché touristique américain reste sous pression. Après une baisse de 7% des arrivées internationales en mai 2025, la tendance s’est confirmée en juin (–6,2%, 5,28M de visiteurs) et en juillet (–4,9%, 5,3 M). Les dernières données d’août font état de 5,6M d’arrivées aériennes non-US, en recul de 3,3% sur un an. Ce recul s’explique par les formalités d’entrée renforcées, la hausse des frais de visa (l’Esta passera de 21 à 40 dollars fin septembre), un climat diplomatique tendu et l’inflation. Les marchés canadien et mexicain, pourtant essentiels, affichent eux aussi une baisse, ce qui fragilise New York, la Californie ou la Floride. Paradoxalement, les dépenses cumulées de janvier à juin atteignent un record de 126,9Mds de dollars, preuve que les visiteurs restants dépensent davantage. Mais à un an de la Coupe du monde de foot, organisé sur le continent nord-américain, l’inquiétude domine : les retards de visas et la perception négative du pays pourraient priver les États-Unis d’une partie des retombées attendues. Craignons que Trump s’en foot.
LG
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Les récentes manifestations meurtrières au Népal ont porté un coup sévère au secteur touristique, déjà fragilisé par une décennie de crises successives. Selon l’Association hôtelière du Népal (Han), les deux jours d’émeutes ont causé des pertes estimées à 25 milliards de roupies (150M€). Le Hilton Katmandou, durement touché, déclare à lui seul 8 milliards de roupies (47M€) de dégâts. Plusieurs établissements de luxe, dont le Hyatt Regency et l’hôtel Varnavas, ont également été pris pour cible. Au total, une trentaine d’hôtels et complexes hôteliers auraient subi des dommages à travers le pays. Ces violences surviennent alors que le tourisme commençait tout juste à se relever. Le séisme de 2015 avait dévasté des infrastructures, sites patrimoniaux et itinéraires de randonnée, entraînant une chute brutale des arrivées et un long processus de reconstruction. À peine rétabli, le secteur a ensuite connu un effondrement des revenus provoqué par la pandémie, avec l’anéantissement de près d’un milliard de dollars annuels. Les arrivées n’ont retrouvé leur niveau d’avant-crise qu’en 2023, laissant espérer la possibilité de franchir le cap du million de visiteurs cette année. Ces perspectives s’assombrissent à nouveau, alors que le tourisme pèse près de 7% du PIB et emploie plus d’un million de personnes.
NB
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