Le roi Charles III et la reine Camilla se rendront au Canada pour une visite officielle du 26 au 27 mai. Il s’agit de la première visite du monarque britannique dans le pays du Commonwealth depuis son accession au trône. Le voyage est considéré comme symboliquement important compte tenu du rôle du roi en tant que chef d’État canadien.
Avec la livraison du premier Airbus A321XLR, la compagnie aérienne low cost hongroise Wizz Air se prépare à lancer des vols long-courriers. Le nouvel avion devrait commencer son service régulier le 26 mai et reliera quotidiennement Londres Gatwick à la ville portuaire saoudienne de Djeddah, avec un temps de vol d’environ 6h30. Au total, 47 avions de ce type ont été commandés, chacun disposant d’environ 239 sièges. L’A321XLR, actuellement l’avion commercial avec le plus grand rayon d’action de sa catégorie (jusqu’à 8.700 kilomètres), permettra également à l’avenir d’autres destinations long-courriers – avec la stratégie habituelle de Wizz : des prix bas, un service minimal et pas de confort superflu. Outre Londres, des bases en Europe de l’Est, comme Budapest ou Bucarest où Wizz Air occupe déjà une forte position, devraient servir de points de départ. Le vol inaugural est prévu pour lundi prochain.
NB
TUI lance en Allemagne TUI Tours, une nouvelle plateforme dédiée aux circuits en groupe et individuels sur mesure, développée en collaboration avec la société suisse Nezasa. TUI Tours est déjà disponible en France, en Belgique et aux Pays-Bas. Les agences de voyages peuvent choisir parmi des suggestions de circuits prêts à l’emploi, avec la possibilité de les personnaliser ou de créer des itinéraires entièrement sur mesure. Ces derniers peuvent inclure des vols, des hébergements, des transferts, des locations de voiture, des expériences et des guides. TUI Tours, qui commissionne à 12%, intègre également les activités proposées par TUI Musement et propose près de 200 circuits. Ceux-ci viennent compléter l’offre globale du groupe TUI, qui compte environ 300 circuits à travers le monde. Des créations sur mesure sont possibles dans environ 60 pays, dont les États-Unis, le Canada, la Grèce ou encore plusieurs destinations en Asie. « Une offre comme celle-ci n’avait jamais existé auparavant chez nous, indique-t-on chez TUI. Jusqu’ici, ces types de voyages devaient être élaborés au cas par cas au siège du groupe. »
NB
Discrète mais déterminée, Céline Moracchini fait partie des grandes professionnelles du transport aérien français. Après avoir œuvré pendant de nombreuses années au sein d’Air Austral, elle participe aujourd’hui, avec enthousiasme, au développement de Corsair, en tant que Directrice des ventes agences France. Une femme à découvrir… sans modération.
J’aime
« J’aime l’ouverture au monde, évidemment. Ce qu’on découvre en voyageant — les autres cultures, les paysages, la richesse des échanges — est inestimable. La chance que j’aie, c’est d’appartenir au monde du transport aérien : ça rend tout plus accessible. Et ça, je le considère vraiment comme une super opportunité.
J’aime aussi profondément la Côte basque. Saint-Jean-de-Luz, notamment, est mon refuge. C’est là que je vais me ressourcer régulièrement.
Et puis… j’adore Paris. Je suis parisienne dans l’âme. C’est la ville lumière, la ville magique.
Enfin, j’ai la chance d’évoluer aujourd’hui dans une super compagnie. Bon, je ne vais pas dire « terminer ma carrière », ce n’est pas très engageant — il me reste encore quelques belles années à vivre professionnellement. Chez Corsair, mes collaborateurs, l’ambiance au siège, tout cela forme un cocktail de professionnalisme et de bienveillance. C’est un vrai bonheur de travailler dans cet environnement.
Ah ! et j’aime aussi la peinture du XXe siècle. Miró, notamment. J’adore Miró. »
Je n’aime pas
« Ce que je n’aime pas… c’est parfois le manque de recul et de reconnaissance qu’on observe en France. Côté valeurs, je trouve qu’on râle beaucoup. Et quand on échange avec des étrangers, on se rend compte à quel point on a de la chance. Dernièrement, j’ai lu un article dans le New York Times qui soulignait cela, et franchement, ça fait réfléchir.
Je n’aime pas non plus la pluie. C’est un peu paradoxal : j’adore le Pays basque, mais je n’aime pas son climat pluvieux. J’aime le soleil, tout simplement.
Et puis, je n’aime pas les mouvements de foule. Les cohues urbaines, très peu pour moi. Pourtant, habitant le 14e arrondissement de Paris, je suis bien obligée de prendre… la ligne 13 ! La galère, quoi ! »
OD
C’est un record absolu : 3,9 millions de visiteurs étrangers se sont rendus au Japon en avril, soit +28,5% par rapport à avril 2024, selon l’office national du tourisme japonais. Un chiffre porté par la convergence entre la saison des cerisiers en fleurs (hanami) et les vacances de Pâques dans plusieurs pays européens. Le précédent record mensuel (3,78 millions) remontait à janvier 2025. Depuis la réouverture complète des frontières post-covid, le Japon a retrouvé un engouement massif. Mais ce retour en force pose aussi la question du surtourisme. Dans des lieux emblématiques comme Kyoto, Kamakura ou les quartiers traditionnels de Tokyo, les habitants dénoncent des incivilités, des rues saturées et une montée des tensions. Mais bon, ça rapporte – et comme on dit au Japon, restons yen.
LG
Au Costa Rica, les autorités pénitentiaires ont intercepté un trafiquant à poils : un chat, surpris en pleine ascension de la clôture d’une prison avec 235 g de marijuana et 67g de crack fixés au scotch sur le flanc. Il a été placé en détention provisoire dans un refuge pour animaux, en attendant son procès. Même si le félin invoque un coup monté, le parquet, lui, soupçonne l’existence d’un cartel félin. La piste du hamster guetteur n’est pas exclue.
LG
Dans son rapport annuel, la Banque d’Espagne alerte sur la transformation massive de logements résidentiels en hébergements touristiques dans les zones les plus prisées, comme les îles Baléares, les Canaries ou la côte méditerranéenne. Jusqu’à 50% des logements y perdent leur fonction résidentielle, devenant inaccessibles aux habitants. Cette évolution, liée à la location saisonnière et à l’achat par des non-résidents, réduit fortement l’offre locative classique, déjà limitée par un faible investissement public et privé. Plus de 50% des logements sont ainsi « détournés » aux Baléares et aux Canaries, 40% à Malaga et 35% à Alicante. À l’inverse, dans l’Espagne rurale et dépeuplée, l’offre excède largement la demande : certaines provinces comme Ávila ou Teruel, ont deux fois plus de logements que de ménages. Ce déséquilibre souligne un paradoxe territorial : là où les logements existent en abondance, la population manque ; là où elle croît, l’offre s’épuise. CQFD.
NB
La municipalité d’Agaete, au nord-ouest de Gran Canaria, a instauré de nouvelles règles pour encadrer le comportement des touristes sur ses plages et zones côtières. Il est désormais interdit de fumer ou vapoter, de diffuser de la musique, de cuisiner, de camper, de bloquer les accès ou de ramasser des coquillages. Les relations sexuelles dans les zones publiques sont également proscrites. Les contrevenants s’exposent à des amendes allant de 30 à 3.000 €, selon la gravité de l’infraction. Ces mesures visent à préserver l’environnement et à améliorer la cohabitation entre habitants et visiteurs. Le nudisme reste autorisé, sauf sur certaines plages spécifiques. Les animaux de compagnie sont admis en laisse, mais leur accès à l’eau est restreint. Ces réglementations s’inscrivent plus largement dans la volonté de l’Espagne de réguler le surtourisme et de protéger ses sites naturels.
NB
Une quinzaine d’associations européennes de consommateurs, dont l’UFC-Que Choisir et la CLCV en France, ont saisi la Commission européenne, la DGCCRF et le réseau CPC pour dénoncer les « pratiques commerciales illégales » de sept compagnies low cost : Easyjet, Norwegian, Ryanair, Transavia, Volotea, Vueling et Wizz Air. En cause : la facturation systématique de bagages à main dits « grands » – bien qu’aux dimensions raisonnables. Selon l’analyse tarifaire menée par les associations, les frais vont jusqu’à 43 euros chez Easyjet, 36 euros chez Ryanair, et peuvent grimper à 280 euros chez Vueling en cas de dépassement des gabarits, parfois jugés « flous » ou « hétérogènes » d’une compagnie à l’autre. Et comme le passager aime à se vanter d’avoir réussi, lui, à éviter d’enregistrer son bagage en soute – « Et alors Gilbert, on sait pas voyager léger ? » -, les compagnies ont un boulevard devant elles.
LG
La Clia prévoit une année record pour les croisières, avec 37,7 millions de passagers attendus en 2025, soit 3,1 millions de plus qu’en 2024, et même 42 millions en 2028. L’Europe, avec 35,4% du marché mondial de la croisière, est le deuxième marché émetteur après les États-Unis (38,8%), avec une croissance de 2,2%. En 2023, le secteur a généré 149,8 milliards d’euros au niveau mondial, dont 55 milliards en Europe, soutenant 440.000 emplois. Les croisières bénéficient aussi aux destinations, 69% des passagers séjournant à l’hôtel avant ou après leur voyage. Le marché attire de nouveaux publics (un tiers des passagers sont des primo-croisiéristes et les milléniaux sont de plus en plus présents), mais aussi des fidèles (89% des anciens clients veulent repartir). Un quart des croisières sont intergénérationnelles et 11% des clients réservent avec plus d’un an d’avance. Sur le plan environnemental, 61% des navires peuvent se connecter à l’électricité à quai, un chiffre qui devrait atteindre 72% d’ici 2028. Enfin, la Clia insiste sur le fait que les compagnies investissent massivement dans des solutions à zéro émission pour moderniser leur flotte.
NB
