Jour : 26 septembre 2024

Avec la guerre, El Al renoue avec la rentabilité

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By Nicolas Barbéry

Depuis le début de la guerre à Gaza, la compagnie aérienne nationale israélienne El Al est devenue le seul moyen fiable de quitter et de rentrer en Israël. Swiss, Lufthansa ou British Airways ont annoncé ne plus desservir la destination, pour le moment. Dès sa création, la sécurité des passagers était la priorité absolue de la compagnie. Encore aujourd’hui, les vols sont soumis à des normes de sécurité uniques au monde : contrôles minutieux des bagages et des passagers, plaques blindées entre les compartiments passagers et cargo, système de défense antimissile, etc. De plus, la plupart des pilotes ont déjà servi dans l’armée de l’air israélienne et sont formés au combat. Pour couronner le tout : il y a au moins un agent de sécurité caché et armé à bord de chaque vol. Alors qu’El Al avait frôlé la faillite en 2020, la guerre est synonyme de retour à la rentabilité pour la compagnie. L’absence de concurrents et un tel niveau de sécurité lui permettent d’appliquer des prix de billet élevés. À la mi-août, El Al a annoncé une augmentation de ses bénéfices au deuxième trimestre de 150% par rapport à la même période de l’année dernière…

NB

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Transport

Aérien : Action Climat propose d’instaurer une « taxe grands voyageurs »

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By Laurent Guéna

Le Réseau Action Climat (RAC) prône l’introduction d’une « taxe grands voyageurs » pour pénaliser « les riches urbains », principaux utilisateurs d’avions, jugeant que la baisse du trafic aérien est le seul moyen efficace pour réduire les émissions de gaz responsables du réchauffement. Cette taxe fonctionnerait à l’inverse du système de fidélité des « miles » : plus un passager prend l’avion, plus le prix unitaire d’un billet augmente. Cette mesure « permettrait de baisser les émissions du secteur aérien de 13,1%, tout en faisant peser l’essentiel de l’effort sur les passagers les plus réguliers et en générant 2,5 milliards (d’euros) de recettes ». Le transport aérien est utilisé « surtout par les personnes aisées, urbaines, diplômées et plutôt jeunes pour partir en vacances », souligne le Réseau Action Climat, qui ne veut visiblement pas voir qu’il y a bien longtemps que le transport aérien n’est plus réservé aux riches.

LG

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Transport

Club Med : Henri Giscard d’Estaing repart pour un tour

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By Laurent Guéna

Après des mois de tensions, Fosun, le propriétaire chinois du Club Med, et le patron français du groupe de villages de vacances, Henri Giscard d’Estaing, se sont mis d’accord sur une gouvernance. Le départ fin octobre de Michel Wolfovski, bras droit du patron, est l’occasion de redistribuer ses larges responsabilités à une poignée de quadras ou quinquas ayant en grande majorité effectué l’essentiel de leur carrière au sein du groupe. Ainsi, Quentin Briard, 45 ans, directeur général chargé du marketing et des systèmes d’information, s’attellera aux côtés d’Henri Giscard d’Estaing à la conception et à la mise en œuvre du projet stratégique Club Med 2030. Le fonds chinois a par ailleurs indiqué être « ouvert à des discussions pour des partenariats stratégiques minoritaires » dans son activité touristique. Pas de doutes : la nouvelle saison est déjà en tournage.

LG

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Production

Bien/Pas bien… par Aymeric Bécaud

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By Oncle Dom

Il a 35 ans de services dans le milieu du tourisme français. Ce grand sportif, passionné de rugby et motard irréductible, pilote aussi les aéroplanes. C’est également un papa, gâteux devant ses jumeaux. Aymeric Bécaud, tel est son nom, est directeur général de Pacha Tours et Rev Vacances.

C’est bien !👍

« Comme beaucoup de Français, je ne croyais pas à la réussite des Jeux Olympiques. Je me suis trompé en constatant à quel point l’esprit olympique a pu transformer le moral des Français et, par conséquence, mon moral tout court. De plus, les bureaux de Pacha Tours étant rue Royale, juste à côté de la place de la Concorde, j’ai vécu durant deux mois au contact d’une multitude d’étrangers : une ambiance extraordinaire au milieu de tous ces visiteurs qui photographiaient, qui parlaient avec, systématiquement, un grand sourire aux lèvres. Durant ces quelques semaines, nous avons oublié l’enfer politique, les conflits mondiaux. Nous avons eu une vraie bouffée de bonheur. J’étais fier d’être Français et de cette manifestation ‘zéro défaut’. »

C’est pas bien !👎

« La clôture des Jeux Olympiques ! D’un seul coup, nous sommes revenus à la dure réalité autour de la politique française. Nous nous sommes aussi retrouvés face aux évènements géopolitiques, aux conflits épouvantables dans le monde, à toutes ces guerres que l’on avait un peu occultées pensant les JO. En fait, on retrouve un climat d’inquiétude, après cette bouffée de bonheur, face aux incertitudes de l’avenir : inflation, Premier ministre, gouvernement, travail, retraites… Bon retour dans la réalité ! » OD

J'aime/Je n'aime pas

Drôle d’époque

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By Nicolas Barbéry

Comme chaque année, de nombreuses personnalités politiques entrent en lice pour recevoir le prix Press Club, Humour et Politique, de la meilleure petite phrase qui sera décerné à la fin de l’année. Le jury, présidé par Bernard de la Villardière, a déjà retenu certaines pépites comme celle lancée avec le plus grand sérieux par l’ancien ministre de l’Économie, Bruno Le Maire : « Si aujourd’hui notre niveau de dette est élevé, c’est parce que j’ai sauvé l’économie française. » Ou encore, cette pique d’Edouard Balladur : « Vous avez travaillé avec Rachida Dati, très bien, vous savez tout ce qu’il ne faut pas faire. » Des citations de Jordan Bardella, Éric Dupond-Moretti ou Ségolène Royal ont aussi retenu l’attention du jury. Gageons que le premier prix reviendra sans doute à Manon Aubry, députée européenne de la France Insoumise, qui a déclaré : « Il y a beaucoup de pays européens qui nous envient Jean-Luc Mélenchon ». 

NB

Drôle d'époque