Monde-du-voyage.com a été mandatée fin octobre 2022 pour réserver un groupe d’une cinquantaine de personnes entre Paris et Thessalonique, en Grèce, pour un évènement festif avec un déjeuner de clôture le dimanche 21 mai 2023. Transavia propose un tarif aller-retour à 405€ par passager au départ de Paris-Orly alors que Ryanair offre quant à elle un prix de 198€ par personne au départ de Paris-Beauvais. Il n’y a donc pas photo. Mais, et ce n’est pas la seule mauvaise surprise, Ryanair décide le 10 mars 2023 de modifier l’horaire du vol retour Thessalonique-Beauvais, avancé le 21 mai à 10 heures le matin : un départ matinal incompatible avec le déjeuner de clôture programmé pour le groupe sur place. Dos au mur, Monde-du-voyage.com est contrainte d’annuler le vol retour sur Ryanair et de prendre 50 places sur un vol Transavia en soirée, à 249 euros le billet. Conclusion du voyagiste : « qui offre le meilleur rapport qualité prix ? Surtout que Ryanair, au contraire de Transavia, refuse de rembourser les taxes d’aéroport sur les no show« .
LG
Jour : 5 juin 2023
« L’envie de train » ne se dément pas, vers un été record pour la SNCF
« L’envie de train » ne se dément pas et l’été devrait être excellent, les Français ayant « sacralisé » leur budget vacances, se réjouit Christophe Fanichet, le PDG de SNCF Voyageurs. « On a fait en 2022 un été record, avec plus de 23 millions de passagers sur les grandes lignes en France« , rappelle le patron de la compagnie. « Cette année, on espère qu’on fera au moins aussi bien. » Il juge qu’il faut cesser les comparaisons avec l’avant-pandémie : « Maintenant, on est rentré dans des comportements post-crise, qui ont changé et sont en train de se stabiliser. Le télétravail est entré dans les mœurs, les voyages d’affaires ne redécollent pas et le loisir continue à progresser. Toute l’industrie du loisir et du tourisme dit la même chose. Le tourisme va bien ! ». Pas non plus de menace particulière de grève en vue, selon le dirigeant, « même s’il peut y avoir ici ou là des sujets locaux« . « On y est bien sûr très attentifs« . Jusqu’ici, tout va bien.
LG
Croisières : Fortes hausses des dépenses à bord
Les dépenses à bord des bateaux de croisières (restaurants, boissons, achats dans les boutiques, excursions, spas, jeux…) ont dépassé les niveaux prépandémiques. Et elles continuent de croître. En tête, Royal Caribbean Group, qui a annoncé dans son bilan du quatrième trimestre 2022 que les « revenus à bord et autres » avaient augmenté de 35% par rapport à la même période en 2019. Pour Harry Sommer, PDG de NCLH, l’augmentation des dépenses à bord a été « très robuste » au premier trimestre de cette année, avec près de 30% de recettes supplémentaires par jour de croisière et par passager, par rapport au même trimestre en 2019. Chez Virgin Voyages, Jessica Fleisher, résume ainsi la situation : « Après la pandémie, il s’agit d’être avec des amis et de revivre des choses ensemble. » Inflation ou non.
NB
Le tourisme atomique explose
Les Américains affluent pour découvrir les sites d’essais nucléaires des années 1950. Ainsi, de nombreux touristes défilent devant le cratère Sedan, dans le désert du Nevada, créé en 1962 par l’explosion souterraine d’une bombe à hydrogène de 104 kilotonnes. Un peu plus loin, ils s’émerveillent devant des tranchées où, dans les années 50, des soldats américains étaient assis alors qu’une bombe atomique explosait au-dessus de leur tête. Cette même fascination est à l’origine d’autres attractions populaires, comme le Titan Missile Museum à Green Valley, dans l’Arizona, où les ventes de billets explosent… Le trafic est également en hausse au Musée atomique, près du Strip de Las Vegas, qui a étendu ses heures d’ouverture après 10 mois de hausse du nombre de visiteurs. On apprend que dans les années 1950, les casinos de Las Vegas organisaient des « soirées atomiques » sur leurs toits afin que les clients puissent voir le ciel s’illuminer lors d’une explosion. Devant le cratère Sedan, un touriste canadien admet : « C’est assez horrible mais néanmoins fascinant. » Et en matière de tourisme atomique, il en connaît un rayon.
NB
Surtourisme : le système de réservation pour se rendre à la calanque de Sugiton est parti pour durer
Le parc national des Calanques, près de Marseille, reconduit le système de réservation mis en place en juin 2022, afin d’éviter la surfréquentation de Sugiton. Il a instauré cette année une période plus large que la période estivale, avec une fin du dispositif prévue le 10 septembre. La calanque n’accueillera qu’un maximum de 400 visiteurs par jour, quand le lieu pouvait en voir défiler en moyenne 1.200 sans réservation auparavant, avec des pics de 2.500 visiteurs quotidiens atteints en 2021. Une réflexion est aussi menée pour une éventuelle application du même système aux îles du Frioul, également très fréquentées. Quand on sait que de nombreux territoires souffrent plutôt de sous-tourisme, il serait peut-être temps de penser à « faire un pas de côté« , comme le conseille régulièrement Jean-Pierre Mas, président des Entreprises du voyage.
LG
Drôle d’époque
En Australie, les passagers en fort surpoids sont obligés d’acheter deux sièges pour voler sur certaines compagnies aériennes. C’est notamment le cas sur la compagnie low cost Scoot. Elle annonce ainsi la couleur sur son site : « If you are a guest of size who requires 2 seats… fares and fees for 2 guests apply », que l’on pourrait traduire par : « Si vous êtes un invité de taille qui a besoin de 2 sièges… les tarifs et les frais pour 2 sièges s’appliquent. » Scoot ajoute : « Et si vous ne le faites pas, vous risquez de vous voir refuser l’embarquement. » Mais la compagnie ne précise pas ce qu’est un « invité de taille« . Sans doute, pense-t-elle à une personnalité de poids ! La côtoyer est pourtant flatteur, mais la déception est grande si elle n’est pas de taille…
NB