La compagnie aérienne SunExpress a annoncé que les passagers des vols internationaux vont bientôt payer des frais de 5 euros par personne et par voyage s’ils décident de s’enregistrer à l’aéroport plutôt qu’en ligne. Cette taxe commencera à s’appliquer à partir du 26 mars. En seront exemptés les passagers ayant réservé le service Premium, ceux dont le voyage a été réservé avant le 8 mars, et ceux voyageant sur des vols intérieurs. Avec ce nouveau modèle, la compagnie entend « augmenter le nombre de passagers qui s’enregistrent en ligne« . Ah bon ?
Mois : mars 2023
Quelles sont les destinations à l’abri du tourisme de masse ?
National Geographic a sélectionné des « destinations exaltantes et moins touristiques » et qui « bénéficient aux communautés comme aux écosystèmes locaux ». Première destination retenue, le Laos, à découvrir à bord du Lane Xang, le train à grande vitesse dont le nom signifie « Royaume d’un million d’éléphants ». La deuxième est l’archipel du Dodécanèse, en Grèce, avec les îles de Leros, Patmos, Kos ou encore Kárpathos. On s’envole aussi pour le Ghana à Accra, la capitale. Quatrième destination loin des sentiers battus : Milwaukee, dans le Wisconsin, où les amateurs de bière trouveront leur bonheur. Enfin, l’Alberta et le Parc national de Banff, une merveille. Voilà donc cinq destinations qui ne sont désormais plus à l’abri du tourisme de masse.
LG
Le tourisme au Japon repart grâce à la clientèle asiatique
Le Japon a accueilli 1,47 million de visiteurs internationaux en février 2023, selon l’Organisation nationale du tourisme du Japon. Un chiffre en baisse de 22.000 touristes par rapport à janvier, mais février est un mois plus court et considéré comme hors saison. Ce sont les Coréens qui étaient les plus nombreux avec 568.000 visiteurs, soit 79% du chiffre pré-covid. Quant aux Vietnamiens, ils étaient 55.000, soit 42% du nombre de février 2019. Les touristes en provenance d’Indonésie (26.000) ont augmenté de 9% et ceux de Singapour de 4%, à 27.000. Le grand absent est toujours la Chine, avec 36.000 touristes seulement. Mais ça ne devrait pas durer.
NB
Drôle d’époque
Se balader dans le comté du Seigneur des anneaux en Nouvelle-Zélande. Visiter Scranton, la ville où se déroulait la série The office, en Pennsylvanie, aux États-Unis. Ou encore arpenter les rues de Marseille à la recherche des décors du célèbre feuilleton français Plus belle la vie… Cette façon de voyager s’appelle le « jet-setting ». D’après Opodo, la plupart des films nommés aux Oscars cette année ont provoqué une hausse systématique de visiteurs dans les lieux où ils ont été tournés. Le « set-jetting » est selon de nombreux acteurs du tourisme l’une des grandes tendances de l’année 2023. Mais en France, on appelle ça le ciné-tourisme, et c’est vieux comme le monde. On pourrait citer le Gendarme à qui Saint Tropez doit tout. Ou Camping sans qui le camping de la Dune, au Pyla-sur-Mer, ne serait pas. Ou encore Brice, ce chef d’œuvre du 7e art qui a donné à Nice sa renommée internationale. A moins que ça ne l’ait plutôt… cassée.
NB
Le Qatar mise sur le hub de Doha pour des escales prolongées
Pour ne pas se faire oublier sur la scène internationale après la Coupe du monde, le Qatar développe son tourisme. L’émirat mise sur Qatar Airways qui monte en puissance pour alimenter le hub de Doha. Davantage de visiteurs en transit, c’est aussi davantage de touristes susceptibles de sortir de l’aéroport pour faire une escale prolongée. « En misant sur le stop-over, le Qatar pourrait, à long terme, connaître le même destin que Singapour, qui s’est d’abord fait connaître comme pays de transit avant de devenir une destination à part entière », explique Guillaume Linton, PDG d’Asia. Retenez que pour tirer le meilleur parti d’une escale à Doha, Discover Qatar propose des forfaits exceptionnels incluant jusqu’à quatre nuits d’hôtel, des excursions et des expériences mémorables.
AS
Les victimes du 737 MAX ont-elles souffert ?
C’est sordide mais tout se monnaye. Quatre ans après le crash d’un deuxième 737 MAX d’Ethiopian Airlines qui a fait 157 morts, les avocats de Boeing et des familles des victimes se disputent pour savoir si l’avionneur doit indemniser ou non pour les souffrances des victimes. Pour les familles, les victimes « ont indéniablement souffert d’horribles détresses émotionnelles, de douleurs et de souffrances, et de blessures physiques alors qu’elles subissaient des forces G extrêmes, se préparaient à l’impact au moment où l’avion a finalement plongé en piqué vers le sol à une vitesse terrifiante ». Mais pour les avocats de Boeing, « les victimes du 737 MAX sont mortes sans douleur parce que l’avion s’est écrasé au sol si rapidement que leur cerveau n’a pas eu le temps de traiter les signaux de douleur de leur système nerveux ». L’enjeu est de plusieurs millions de dollars par plaignant. C’est à la justice désormais de rendre sa décision qui fera peut-être jurisprudence.
NB
L’activité touristique en Ile-de-France n’a pas retrouvé ses niveaux d’avant-pandémie
Le nombre de visiteurs en Ile-de-France en 2022, 44 millions, est en baisse de 13% par rapport à 2019. La clientèle française est la première avec 24,7 millions de touristes, suivie des Américains (2,4 millions), des Britanniques (2 millions), des Espagnols (1,5 million), des Italiens (1,5 million) et des Allemands (1,4 million). Les performances économiques des hôtels sont néanmoins supérieures à celles de 2019 grâce notamment à l’augmentation des prix moyens qui varient de +11% pour les hôtels économiques et milieu de gamme à +40% pour les hôtels de luxe et palaces. Pour garder sa place de première destination touristique mondiale, « le comité régional du tourisme avec la Région Ile-de-France, poursuit son soutien auprès des professionnels du secteur en particulier à l’aube des grands évènements sportifs que nous allons recevoir », déclare Éric Jeunemaître, président du Comité régional du tourisme Paris Ile-de-France, cité dans un communiqué. Il faudra aussi améliorer un peu le ramassage des poubelles.
LG
Les passagers de SunExpress paieront pour s’enregistrer au comptoir
La compagnie aérienne SunExpress a annoncé que les passagers des vols internationaux vont bientôt payer des frais de 5 euros par personne et par voyage s’ils décident de s’enregistrer à l’aéroport plutôt qu’en ligne. Cette taxe commencera à s’appliquer à partir du 26 mars. Seront exemptés de ces frais les passagers ayant réservé le service Premium, ceux dont le voyage a été réservé avant le 8 mars, et ceux voyageant sur des vols intérieurs. Avec ce nouveau modèle, la compagnie entend « augmenter le nombre de passagers qui s’enregistrent en ligne ». Ah bon ?
NB
Les seniors boudent de plus en plus les autocars
Les autocaristes peinent à remplir les véhicules. « Avant le covid on complétait un car de cinquante-trois places sans problème », se souvient Valentin Dodin, gérant de Dodin Voyages. A la crainte d’une contamination au covid, toujours prégnante, s’ajoute l’inflation. « Un voyage que l’on proposait à 500 euros est aujourd’hui à 700 euros. » Pour essayer d’atténuer ce coût, Dodin voyages a mis en place des dispositifs afin de « faciliter les paiements » et essaye de « trouver des astuces d’hébergement pour que ce soit moins cher ». Mais c’est bien compliqué : « Au sortir du covid les repas coûtaient entre 15 et 20 euros. Aujourd’hui, ils ne sont pas à moins de 35 euros. » On pourrait supprimer l’apéro, mais gare aux litiges.
LG
L’écologiste Julien Bayou veut contraindre les ultra-riches à préférer le train
« Est-ce que c’est radical de contraindre un ultra-riche à prendre un avion commercial ou à prendre le train, plutôt qu’un jet privé ? », s’est interrogé le député écologiste Julien Bayou, au cours d’une conférence tenue devant le tarmac de l’aéroport de Nice. « Le Paris-Lille, le Paris-Londres ou le Paris-Bruxelles peuvent très bien se faire en train, en première classe, de manière très confortable, et à défaut en avion », a estimé le député de Paris. « Un aller-retour Paris-Nice en avion, c’est la consommation d’une voiture sur un an. » Lui-même est venu en train sur la Côte d’Azur. Comme le dit cet expert du secteur : « Plutôt que de contraindre ou d’interdire, il vaudrait mieux taxer davantage les voyages en jets privés. »
LG