L’inflation, la guerre en Ukraine, le climat social ne semblent jusqu’à présent pas freiner l’envie de partir des Français. « Plus il y a une incertitude géopolitique, économique, environnementale, plus les Français ont besoin de cette parenthèse qu’est le voyage », explique Didier Arino, directeur du cabinet Protourisme. Cet été, le budget prévu pour les voyages à l’étranger « a même augmenté de 400 euros par rapport à 2022 ». C’est dans cette atmosphère que le Salon mondial du tourisme va ouvrir ses portes jeudi pour trois jours à Paris Expo Porte de Versailles. Offices de tourisme français et étrangers, agences de voyages, tour-opérateurs, ou spécialistes des loisirs, de l’hébergement ou du transport représenteront près de 400 destinations. Quelques villes seront mises à l’honneur comme Eleusis (Grèce), Veszprém (Hongrie) et Timisoara (Roumanie) qui bénéficieront en 2023 du titre de capitale européenne de la Culture. C’est toujours mieux que le titre peu envié de capitale des rats décerné à Paris par certains médias étrangers.
LG