On le sait, la récente COP27 n’a pas été un franc succès. Lors du dernier Totec organisé récemment à Paris par nos confrères d’Eventiz Media Group, maison mère de L’Echo Touristique, le cabinet Roland Berger notait que l’on était « loin des objectifs fixés lors des Accords de Paris. Si on voulait se remettre sur la trajectoire nous permettant la neutralité carbone en 2050, il faudrait réduire nos émissions de 43% à l’horizon 2030. » Pour Roland Berger, si la mise en conformité du plan RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) est une nécessité, « tout le monde n’est pas prêt à payer pour cela ». C’est là où le bât blesse : il y a un trop gros décalage entre les grandes entreprises déjà investies et les petites entreprises du secteur du voyage « qui ne sont pas suffisamment sensibles aux enjeux RSE ou ne s’en donnent pas les moyens ». Et de prévenir : « Le secteur risque d’avancer à deux vitesses et de se fragmenter, comme lors de la transformation digitale. »
OD