
➔ Stress post-traumatique d’un accident d’avion : la compagnie est responsable

La Cour de justice de l’UE a décidé qu’en cas d’accident d’avion, les compagnies aériennes devaient indemniser les passagers pour le stress post-traumatique. Cependant, c’est au passager de prouver que les séquelles psychologiques ne peuvent s’atténuer sans traitement médical et qu’elles affectent gravement sa santé. L’affaire qui a poussé les juges luxembourgeois à prendre cette décision est la suivante : En Autriche, un moteur a explosé au moment du décollage d’un appareil de la compagnie Laudamotion. Lors de l’évacuation, une passagère est sortie par la porte de secours située sur l’aile droite. Mais le souffle d’un moteur qui tournait toujours l’a projetée sur plusieurs mètres. Elle réclame une indemnisation parce qu’elle souffre désormais d’un trouble de stress post-traumatique à la suite de l’accident. La compagnie a fait valoir que la réglementation internationale prévoyait des indemnisations pour dommages corporels, mais pas pour les maladies mentales. La CJUE ne l’a pas entendu de cette oreille. C’est la justice autrichienne qui tranchera, mais elle tiendra sûrement compte de la décision de la CJUE.
NB
➔ Voyageurs du Monde bénéficie du « retour significatif de l’activité »

Voyageurs du Monde a réduit sa perte nette de près de la moitié au premier semestre de son exercice décalé, à 2,7 millions d’euros, grâce à un « retour significatif de l’activité ». Le chiffre d’affaires, qui s’élève à 133,2 millions d’euros sur les six mois d’avril à septembre, est en très forte progression par rapport à 2021, année encore marquée par la pandémie, mais reste en recul de 27% par rapport à 2019. Au 20 octobre 2022 et hors croissance externe, les départs acquis en 2022 sont en recul de 12% par rapport à la même période de 2019 (-7,6% sur le voyage sur mesure, -16% sur le voyage d’aventure). Par ailleurs, « compte tenu de la reprise des ventes à partir du second trimestre, l’activité partielle a pris fin à partir du mois de mars et les recrutements ont repris pour reconstituer progressivement les effectifs d’avant crise ». Enfin, les acquisitions d’Eurofun Group, spécialiste des voyages à vélo, et d’Extraordinary Journeys, spécialiste américain du voyage sur mesure, « s’inscrivent dans la volonté du groupe de poursuivre, dans les années à venir, son développement à l’international ». Il ne peut pas y avoir que des mauvaises nouvelles.
LG
➔ Comment redonner l’envie d’être agent de voyages

Sascha Pitkamin est directeur d’une agence de voyages à Salzgitter, près de Hanovre en Allemagne. Il n’est pas surpris que, de plus en plus, les jeunes hésitent à commencer une carrière dans le tourisme. Pour redonner de l’attrait à cette profession, il envoie ses deux salariés en voyage d’information « chaque fois que c’est possible ». Bien sûr, cela demande une bonne organisation, mais ce qui motive les jeunes à travailler dans le tourisme, c’est de voyager. « Si c’est pour rester assis devant un ordinateur, il y a de nombreuses autres professions qui offrent cela aussi. » Sascha Pitkamin conclut : « Si la rémunération est correcte, il y a peu de raisons de changer de métier. » C’est l’évidence même, mais en période de pénurie de personnels, en Allemagne comme en France, il est toujours utile de rappeler ces règles élémentaires de management.
NB
➔ Valeurs Assurances densifie sa force commerciale

Fort de sa nouvelle gamme Cover (Top, Zen, Vital et Groupe) Valeurs Assurances, 20 collaborateurs aujourd’hui, cherche maintenant des commerciaux, au-delà de ses régions stratégiques (Ile-de-France, Nord, Paca), notamment en Bretagne et dans le Centre. Le courtier, qui vient de refondre son système informatique, est aussi très satisfait de l’accueil fait aux produits de sa gamme pro (RC, prévoyance, mutuelle, assurance des locaux) plébiscitée pour ses tarifs. Par ailleurs, l’assurance grève rencontre une forte adhésion auprès des groupes, en particulier dans le cadre de l’activité congrès et séminaires. A noter, encore, que Valeurs Assurances part en tournée mi-novembre avec son partenaire Receptifs Leaders. Pour rencontrer l’équipe et tout connaître des nouveaux produits, rendez-vous à Rennes (15/11 de 9h à 15h au Loco Loca), à Nantes (16/11 de 9h à 15h au Little Atlantique) et Tours (17/11 de 9h à 15h à l’hôtel Océania l’Univers).
AS
➔ Le tourisme spatial ne pollue pas nécessairement

Zephalto est une entreprise française spécialisée dans le tourisme spatial vert. Son objectif est d’emmener des touristes dans l’espace sans émettre de CO2. Pour y parvenir, elle a mis au point une capsule pressurisée (dans laquelle peuvent prendre place 6 touristes) suspendue à un ballon de 170 mètres de haut. Basée dans le département de l’Hérault, Zephalto proposera d’ici à deux ans des voyages dans la stratosphère, jusqu’à 25 kilomètres d’altitude. Le voyage coûtera 120.000 euros. A ce prix, les touristes pourront déguster des petits plats cuisinés par des chefs étoilés tout en observant la courbure de la Terre. Ils marqueront ainsi l’espace de leur empreinte… zéro carbone.
NB
➔ Ils vendent le Costa Rica depuis le fin fond du Finistère

En 2011, la Costaricaine Paola Cardinale, et Mathieu Vallé, originaire de la région de Tours, ont créé, au Costa Rica, une agence de voyages, Morpho Costa Rica, spécialisée dans le tourisme durable et à la carte. Six ans plus tard, désireux de scolariser leurs deux filles en France, le couple a posé ses bagages à Portsall (Finistère) et créé une antenne locale de son entreprise. Pour un groupe de 22 personnes originaires de Portsall, onze adultes et onze enfants, l’agence a organisé cette année un séjour de 17 jours au Costa Rica. Ils invitent tous ceux qui aimeraient faire comme eux à un après-midi découverte. Au programme : dégustations de boissons typiques du pays, diaporamas et partage de souvenirs. L’occasion, aussi, de découvrir Portsall, charmant petit port de pêche qui a effacé les traces de pollution de l’Amoco Cadiz, super tanker géant, qui s’y échoué. L’ancre du pétrolier, qui pèse plus de 20 tonnes, trône sur le port.
LG
➔ Des autocars de luxe pour remplacer l’avion ?

John Rosenberg un Américain qui souhaitait se rendre à Nashville au départ de Washington, a trouvé des vols de dernière minute pour 200 dollars l’aller et 800 dollars le retour. Trop cher. Il a conservé l’aller mais s’est rabattu pour le retour sur Napaway, un autocariste qui propose des trajets aux Etats-Unis en bus de luxe de 18 places avec couchettes. Il lui en a coûté 125 dollars. « Mes amis se moquaient tous de moi, a-t-il expliqué. Tu vas passer 11 heures dans un bus ? » La semaine précédente, John Rosenberg avait attendu 18 heures dans un hall de l’aéroport de Chicago après avoir raté sa correspondance vers Washington. Dans ces conditions, voyager avec Napaway « ne pouvait pas être pire ». Dan Aronov, DG de la compagnie de bus, est conscient que de nombreux voyageurs peuvent être sceptiques à l’idée de faire un trajet en bus de 10 à 11 heures alors qu’un vol de Washington à Nashville prend moins de deux heures. Mais il rappelle « à quel point l’expérience dans les aéroports américains est épouvantable… » En Europe, ce n’est pas toujours mieux.
NB
➔ Le Qatar offre le voyage à des supporters pour remplir les stades

L’affiche Qatar – Équateur, qui ouvrira la Coupe du monde de football, le 20 novembre prochain, ne semble pas attirer les foules. Pour faire venir les spectateurs, le pays organisateur a donc invité des supporters des 30 pays qualifiés à assister à ce premier match. L’Emirat assure prendre en charge les billets d’avion, le logement et les entrées au stade et propose même un prolongement du séjour pour les supporters qui voudraient rester jusqu’à la fin du premier tour de la compétition (2 décembre). Comment fait-on pour être invité ?
LG
➔ Hurtigruten ouvre la voie à la croisière propre

Hurtigruten, la compagnie de croisière norvégienne, a lancé en 2019 le premier navire de croisière hybride avec batterie au monde, le MS Roald Amundsen, et a progressivement intégré cette technologie à d’autres navires. La compagnie en compte désormais trois dans sa flotte, dont le MS Fridtjof Nansen, qui a été qualifié de navire de croisière « le plus sûr et le plus durable au monde » par Scope ESG Analysis, une agence de notation. « L’idée d’adapter cette technologie dans le secteur norvégien des ferries a été inspirée par Tesla et Toyota », explique le PDG de la compagnie, Daniel Skjeldman. « Aujourd’hui, ces moteurs réduisent les émissions de CO2 de plus de 25% et les émissions d’oxydes d’azote de plus de 80%. Nous avons été les premiers à interdire le plastique à usage unique. Nous avons fait campagne pour nous débarrasser du fioul lourd. Nous avons cessé d’utiliser ce carburant toxique en 2008, même s’il coûte beaucoup moins cher. » C’est bien d’ouvrir la voie.
NB