Swiss agrandit ses compartiments à bagages

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By Nicolas Barbéry

La compagnie Swiss va équiper huit avions de sa flotte moyen-courrier (Airbus A320 et A321) de compartiments supérieurs plus spacieux, capables d’accueillir des valises cabine standard mesurant 60 x 38 x 25 centimètres, rangées sur le côté plutôt qu’à plat. Objectif : fluidifier l’embarquement et limiter les retards causés par un excès de bagages en cabine. Avec la généralisation des frais pour les bagages en soute, de plus en plus de passagers privilégient le tout bagage à main. Résultat : les coffres débordent, générant tensions et pertes de temps. Les nouveaux compartiments, conçus par Airbus, offrent jusqu’à 60 % de capacité supplémentaire et permettent de ranger les valises à la verticale. Swiss prévoit une première installation fin 2025, avec une finalisation du projet à la mi-2026. La compagnie dispose déjà de neuf appareils (A320neo et A321neo) équipés de ces coffres améliorés. Autre solution à envisager : faire payer les bagages en cabine et rendre gratuits ceux en soute.

NB

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Transport

Parce que c’est vendredi, le bon trait de plume de Jean Duverdier

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By Jean Duverdier

Donald Trump a signé un décret levant les restrictions sur le débit des pommeaux de douche, initialement mises en place pour limiter la consommation d’eau. Le président américain, qui a signé ce décret mercredi, critique depuis longtemps la faible pression de l’eau dans les salles de bains aux États-Unis, qu’il attribue aux réglementations fédérales visant à préserver cette ressource. « Pour ma part, j’aime prendre une bonne douche pour prendre soin de mes beaux cheveux », a-t-il déclaré aux journalistes lors de la signature du décret dans le Bureau ovale. En 2020, devant la Maison-Blanche, il avait déjà affirmé : « Mes cheveux, je ne sais pas pour vous, mais ils doivent être parfaits, absolument parfaits. »

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Les dessins de Jean Duverdier

Air France-KLM ajuste ses prix face aux turbulences Trump

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By Laurent Guéna

Le retour de Donald Trump à la Maison Blanche commence à peser sur le transport aérien. Face à la montée des tensions commerciales entre les États-Unis et l’Europe, Air France-KLM a décidé de baisser ses tarifs en classe économique sur ses vols transatlantiques. « Nous constatons un léger ralentissement des réservations, mais quand nous abaissons juste un peu les prix, les volumes reviennent tout de suite », a expliqué Benjamin Smith, PDG du groupe. Si les réservations en classe affaires tiennent, celles en économique fléchissent des deux côtés de l’Atlantique. Le dirigeant s’inquiète aussi des nouvelles taxes douanières américaines : « Il n’est pas possible de construire un Airbus sans pièces américaines », a-t-il rappelé, alors qu’Air France-KLM exploite aussi bien des Airbus que des Boeing. L’incertitude pèse sur les coûts d’acquisition des appareils, mais la chute des prix du kérosène constitue un répit temporaire pour les compagnies. « Nous voudrions davantage de clarté sur la situation économique », a confié Benjamin Smith. A l’ère Trump, un vœu pieux.

LG

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Transport

Universal va ouvrir son premier parc de loisirs en Europe

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By Nicolas Barbéry

Universal va implanter son tout premier parc à thème européen à Bedford, au nord de Londres, sur un site de 192 hectares. Ce projet à plusieurs milliards de livres comprendra un parc d’attractions, un hôtel de 500 chambres et un complexe de loisirs. Espérant 8,5 millions de visiteurs par an, il deviendra la plus grande attraction touristique du Royaume-Uni. Son ouverture est prévue en 2031, avec 28.000 emplois créés, dont 20.000 pour la construction et 8.000 pour l’exploitation. Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, y voit un levier de croissance pour l’économie du pays. L’annonce survient peu après l’extension validée de l’aéroport voisin de Luton. Déjà présent aux États-Unis, en Chine et en Asie, Universal (filiale de Comcast) franchit ici une nouvelle étape dans son expansion mondiale. Histoire aussi de ne pas laisser Disneyland occuper seul le vieux continent.

NB

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Parcs de loisirs

J’aime / Je n’aime pas… par Frédéric Lorin

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By Oncle Dom

Un sourire malicieux qui vous propose un selfie amical ? Frédéric Lorin, ancien patron talentueux d’IFTM Top Résa, fait partie de ces personnages du tourisme avec qui l’on aime discuter. Gastronome, philosophe, il aime la vie, il aime les rencontres. Il a créé un cabinet de conseil, ce qui lui permet, plus que jamais, d’être un personnage marquant du tourisme français. En plus, il est bourré d’humour !

J’aime👍

« C’est peut-être banal mais j’aime la vie, je l’aime passionnément et j’essaie de la rendre belle, car comme disait le regretté Noiret : « Le voyage est court, alors autant essayer de le faire en première classe. »

J’aime les levers de soleil.

J’aime cuisiner pour ma famille et mes amis.

J’aime découvrir les pépites de la bistronomie à Paris et ailleurs.

J’aime le Maroc, mon pays de cœur, et je m’y ressource fréquemment depuis 35 ans dans la maison paternelle à Tanger.

J’aime l’incroyable, formidable, hallucinante et ébouriffante résilience de notre industrie du tourisme. Rien ne tuera jamais, j’en suis convaincu, l’envie de voyager.

J’aime le voyage et aller à la rencontre de l’autre, car voyager sans aller à la rencontre, ce n’est pas voyager, c’est simplement se déplacer.

J’aime la photo, et particulièrement les portraits, pour m’approcher au plus près des beautés intérieures. »

Je n’aime pas👎

« Je n’aime pas la tête de veau !!!

Je n’aime pas le tourism bashing, car encore une fois, le voyage est créateur d’ouverture au monde, de tolérance, d’acceptation des différences et d’intérêt pour l’ailleurs.

Je n’aime pas la montée des populismes partout dans le monde, et le repli sur soi.

Je n’aime pas l’Amérique des oligarques.

Je n’aime pas les donneurs de leçons, les yakafokon, qui n’ont jamais mis les mains dans le moteur de l’opérationnel.

Je n’aime pas la direction que prend le monde.

Je n’aime pas Trump, sa vision binaire d’un monde complexe, et son incompétence. Il emmène son pays sur une pente très dangereuse. Mais il est vrai que l’on a toujours confié le sérail à l’eunuque…

Je n’aime pas quand les compromis deviennent des compromissions.

Je n’aime pas attendre.

Je n’aime pas le bruit des villes et son cortège d’incivilités. »

OD

J'aime/Je n'aime pas

Ponant propose le tour de l’Antarctique en 2028

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By Nicolas Barbéry

Ponant Explorations Group a annoncé une nouvelle expédition pour son navire de croisière polaire, le Commandant Charcot. Le navire peut accueillir jusqu’à 245 passagers. En cours de route, ceux-ci auront la possibilité de participer à diverses activités d’exploration : sorties en Zodiac, randonnées en raquettes, excursions en kayak, et même le traditionnel bain polaire en eaux glacées. Environ 18.000 kilomètres de côtes entourent l’Antarctique. L’itinéraire emmènera les passagers autour du continent glacé durant 64 jours. La route a été conçue par les capitaines Étienne Garcia et Patrick Marchesseau, qui sont régulièrement à la barre du brise-glace depuis sa mise en service. « En tant qu’initiateur de ce projet et personnellement impliqué, j’ai à cœur d’accompagner les visiteurs dans la découverte des secrets de cette nouvelle route maritime », a déclaré Étienne Garcia. Les réservations doivent ouvrir en décembre. Aucun tarif n’a encore été annoncé.

NB

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Croisières

Drôle d’époque

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By Nicolas Barbéry

Une querelle entre Elon Musk et Peter Navarro, l’architecte de nombreux plans commerciaux de Donald Trump, couve depuis des jours. Surtout depuis que les nouveaux tarifs douaniers américains ont causé d’énormes pertes sur les marchés financiers mondiaux. Peter Navarro a déclaré sur CNBC qu’Elon Musk n’était pas un « constructeur automobile » mais un modeste « assembleur« , parce que Tesla dépendait de pièces détachées provenant du monde entier. La réplique a été immédiate. Elon Musk, qui a perdu au moins 30 milliards à cause des bonnes idées de Peter Navarro, l’a qualifié « d’imbécile » et de « plus bête qu’un sac de briques ». Il a ajouté : « Je veux m’excuser auprès des briques. » Il a bien fait. Comme le disait Monsieur Fernand dans les Tontons flingueurs : « Quand y’a six briques en jeu, j’prétends n’importe quoi. J’ai conduit des tracteurs, des batteuses, et j’ai même conduit un char Patton. »

NB

Drôle d'époque

Italie : Des TO condamnés pour avoir piraté la billetterie du Colisée

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By Laurent Guéna

L’autorité italienne de la concurrence a infligé une amende de 20 millions d’euros à la société CoopCulture et à six tour-opérateurs pour avoir artificiellement rendu indisponibles les billets à tarif de base pour visiter le Colisée de Rome. Ces sept sociétés auraient mis en place un système d’achat en masse des billets au tarif de base, les moins chers, par l’intermédiaire d’instruments informatiques, empêchant ainsi leur achat sur internet. Elles proposaient en revanche aux touristes des billets beaucoup plus chers – comprenant par exemple des guides, l’option coupe-file… – pour accéder au monument. CoopCulture, gestionnaire historique de la billetterie jusqu’en 2024, écope de la sanction la plus lourde (7 millions d’euros). Sont également visés Tiqets, GetYourGuide, Walks, Italy With Family, City Wonders et Musement. Quitte à escroquer, autant le faire en bande organisée…

LG

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Juridique

Directive voyages à forfait : le Parlement européen inquiète le secteur

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By Nicolas Barbéry

Le projet de révision de la directive européenne sur les voyages à forfait suscite de vives réactions dans le secteur touristique. Alors que le Conseil de l’UE avait proposé un compromis jugé équilibré, le rapport du député européen Alex Agius Saliba marque un net revirement. Selon le juriste Ansgar Staudinger, ces propositions « empirent » le texte initial.

Plusieurs mesures sont contestées : la définition des voyages à forfait et prestations liées (avec la règle des 3 heures qui passerait à 72 heures), qui ferait basculer de nombreuses agences dans le statut de tour-opérateur, avec des obligations lourdes (assurance, information, responsabilité). Le plafonnement des acomptes à 25%, jugé injustifié juridiquement, pénaliserait la trésorerie des opérateurs. De plus, le droit à l’annulation gratuite serait élargi aux événements exceptionnels survenant au domicile du client ou en transit, générant une forte insécurité juridique. Le Parlement propose aussi des sanctions financières très élevées en cas de non-conformité. Pour Staudinger, ces mesures déséquilibrent la relation entre professionnels et consommateurs, alors que le marché dispose déjà de garde-fous suffisants. Le texte sera officiellement présenté en mai. S’ouvrira alors la phase de négociation entre la Commission, le Conseil et le Parlement, avec une entrée en vigueur prévue en 2027 ou 2028. L’UE est une usine à gaz tellement puissante qu’elle pourrait chauffer tout le continent.

NB

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Production

Tim Clark : « Nous traversons une période difficile »

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By Nicolas Barbéry

Tim Clark, président d’Emirates, alerte sur une période d’incertitude pour l’aérien, provoquée par les tensions commerciales et les droits de douane imposés par Donald Trump. Il évoque la traversée d’un « territoire inconnu » et d’une « période difficile », avec des conséquences sur la chaîne d’approvisionnement aéronautique et une pression croissante sur les compagnies. Il critique la stratégie américaine, qu’il qualifie de « réinitialisation commerciale » aux effets potentiellement déstabilisants. Emirates, important client de Boeing et Airbus, pourrait souffrir indirectement des décisions américaines et de leurs répercussions. Le secteur aérien tout entier s’expose à une hausse des coûts, malgré une demande qui demeure robuste. Cependant, fort de plus de 20 ans à la tête d’Emirates, Tim Clark a déjà affronté de grandes crises, comme celles des attentats du 11 septembre, de la crise des subprimes ou encore du covid, et reste confiant dans la capacité du secteur à résister. Comme le disait Guy Roux : « Gardez le cap dans la tempête et tenez fermement la barre. »

NB

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Transport