Depuis son rachat par le groupe Tata, Air India veut cacher les signes de vieillissement de ses PNC. Des nouvelles consignes inscrites dans un manuel récemment remis par la compagnie à ses personnels navigants laissent rêveurs. On peut lire par exemple : « Les cheveux gris ne sont plus autorisés. Ils doivent être régulièrement colorés dans une teinte naturelle. »
« Nous passons une excellente année« , a déclaré le ministre grec du Tourisme, Vassilis Kikilias. En 2022, le nombre de touristes étrangers venus en Grèce devrait être « proche de 30 millions« . Mais ce succès a son revers. Au plus fort de l’été, environ 16.000 touristes montaient chaque jour sur l’Acropole. Ce qui inquiète Kostas Bakoyannis, le maire d’Athènes. Il a demandé la semaine dernière qu’une taxe de séjour soit imposée aux visiteurs pour faire face à la forte augmentation de la demande de services. Quant à Peter De Brine, conseiller en tourisme de l’Unesco, il constate que « nous sommes passés du « surtourisme » au « tourisme de vengeance » avec le même effet négatif ». Il trouve aussi que « 16.000 visiteurs obstruant chaque jour un monument comme l’Acropole, c’est beaucoup trop ». Beaucoup trop, en effet, que ce soit pour l’Acropole, pour les Athéniens et pour les touristes eux-mêmes.
NB
« Nous voulions donner de la noblesse à notre outil de travail qu’est notre brochure, a expliqué Helmut Stückelschweiger, PDG de Top of Travel, hier lors de la présentation de la production 2023 du TO. Elle est devenue un magazine qui replace l’humain au cœur du voyage. » Sophie Baillot, de l’agence agence So Between, et Jean-Pierre Chanial, ancien journaliste du Figaro, ont rédigé les textes, « avec toutes les infos pour les agents de voyages, mais aussi pour le client lui-même ». Le magazine a été tiré à 130.000 exemplaires. Il est en cours de diffusion dans les agences. Après la pandémie et maintenant la guerre (qui a obligé le TO à se retirer de Bulgarie), Top of Travel reprend des couleurs. « Nous avons réussi à revenir dans le vert et allons faire des bénéfices », dit encore Helmut Stückelschweiger, qui est « très optimiste » pour l’avenir. Il table sur un chiffre d’affaires de 50 millions d’euros (20 millions en groupe, 30 millions en individuel) en 2023, pour environ 50.000 clients. Côté offre, « nous n’ouvrons pas de nouvelles destinations. Nous restons leader sur Madère et sur la Croatie et revenons en Jordanie et au Cap Vert ». Sur l’ensemble de ses destinations, le TO propose une offre complète de Clubs (7 Top Club et Top Club Cocoon), de circuits et de séjours haut de gamme (Collection). Enfin, Helmut Stückelschweiger insiste sur l’ADN de Top of Travel : « 70% de nos clients partent des aéroports de province », grâce à l’affrètement de B737 opérés par Volotea, Transavia, Enter Air ou Travel Service. Le TO propose aussi des packages dynamiques (Topflex) qui représentent 30% de son activité. Mais Helmut Stückelschweiger rappelle son attachement aux forfaits. Prendre un risque en affrétant, c’est certainement aussi ça l’ADN de Top of Travel.
NB
Dans la station de Kitzbühel, la flambée des prix se fait fortement ressentir. Les canons à neige s’activent à fond dès l’aube pour stocker le plus de flocons artificiels possibles et profiter des tarifs actuels des contrats d’électricité, avant la révision à la hausse attendue en 2023. Le prix du séjour a grimpé de 10% cette année. Conséquence, selon un sondage : « ceux qui prévoient toujours de partir sont soucieux de dépenser moins », c’est-à-dire sortir peu au restaurant, raccourcir la durée du séjour ou chercher un logement bon marché. Ainsi, Klaus Bernert, passionné de glisse, est prêt à tous les sacrifices pour dévaler les premières pistes ouvertes et se priver de « schnitzel« , plat typique autrichien constitué d’une fine tranche de viande enrobée de chapelure et frite. On en connaît qui feraient exactement l’inverse.
LG
La hausse du dollar fait monter les villes des États-Unis au classement des villes les plus chères du monde établi par The Economist. New York est en tête du classement, ex-aequo avec Singapour. « Les prix ont flambé de 8,1% en moyenne sur un an (en monnaie locale) dans 172 villes majeures autour du monde, la plus forte hausse enregistrée depuis au moins 20 ans », selon ce rapport. Sans surprise, ces hausses reflètent l’impact de « la guerre en Ukraine et des restrictions persistantes liées à la pandémie (qui) perturbent les chaînes d’approvisionnement ». New York et Singapour détrônent Tel Aviv, en tête l’an dernier. Autre conséquence de la guerre en Ukraine : Moscou gagne 88 places et pointe à la 37e position des villes les plus chères du monde. Mais qui va encore à Moscou ?
NB
Portée par les vacanciers venus de France et malgré des visiteurs de l’étranger qui se sont fait plus rares, la fréquentation des hébergements touristiques en région Provence-Alpes-Côte-d’Azur cet été a dépassé ses niveaux d’avant covid. Elément nouveau du paysage touristique de Paca à l’ère du covid, les touristes venus de France se font de plus en plus nombreux (+7,6% par rapport aux chiffres de 2019), au point de compenser les visiteurs venus de l’étranger (-5,9%), qui, « après avoir déserté la région lors de la crise sanitaire (…) ne sont pas complètement revenus ». La région Paca a ainsi connu en 2022 une croissance supérieure au taux national (+2,3%) et a été « la quatrième région la plus visitée, derrière la Nouvelle-Aquitaine, l’Occitanie et l’Île-de-France ». La Bretagne n’est pas citée : sans doute une erreur.
LG
Plutôt qu’un séjour au Qatar, les supporters gallois ont choisi Tenerife pour supporter leur équipe : c’est moins cher et on peut boire partout. Ils ont suivi les conseils d’une jeune fan qui, sur Twitter, avait suggéré cette destination comme alternative. Bars et restaurants ont déroulé le tapis rouge à ces supporters, décorant leurs murs avec des drapeaux gallois et diffusant l’intégralité des matchs du Pays de Galles à la télévision. Du Qatar, les joueurs n’ont pas dû entendre leurs encouragements, ils sont déjà dans l’avion du retour. Heureusement, nos Gallois vacanciers peuvent maintenant encourager l’Angleterre, toujours bien vivante, elle, grâce à une victoire contre le… pays de Galles. Il va falloir pas mal de pintes pour faire passer la pilule.
LG
Il y a quelques années, on disait encore que le tourisme causait jusqu’à 11% de toutes les émissions mondiales de gaz à effet de serre. Une étude de l’Association mondiale du tourisme (WTTC) montre que la proportion est plus faible. En effet, d’après ce nouveau rapport, le secteur des voyages et du tourisme n’est plus responsable que de 8,1% de toutes les émissions de gaz à effet de serre par an. Cette étude couvre 185 pays. Pour parvenir à ce résultat, le WTTC estime que ces émissions de CO2 ont régulièrement diminué depuis 2010 « en raison des développements technologiques et de l’introduction d’une série de mesures d’efficacité énergétique dans toutes les branches du secteur« . Le WTTC rappelle qu’entre 2010 et 2019, le PIB du secteur a augmenté en moyenne de 4,3% par an, tandis que son empreinte écologique n’augmentait que de 2,4%. Vivement dans 10 ans.
NB
Après avoir ralenti en septembre (+20,4% sur un an, contre +36,3% en août), les tarifs des billets d’avion au départ de la France ont progressé de 26,3% en octobre par rapport à la même période l’an passé, selon la DGAC. Sur le réseau intérieur, la hausse des prix atteint 21,8% au départ de la métropole, avec une nette différence entre les liaisons à l’intérieur de la métropole (+15%) et celles reliant l’Hexagone à l’Outre-mer (+31,5%). L’augmentation des prix des billets sur le réseau international s’établit quant à elle à +26,7% en octobre, une flambée « fortement tirée par le réseau international moyen-courrier, pour lequel la hausse enregistrée est de 25,7%. Les faisceaux Afrique du Nord Levant et Autres pays d’Europe sont les plus touchés par cette augmentation et les transporteurs à bas coûts alimentent tout particulièrement cette évolution. » Si même les « low cost » ne sont plus « low fare »…
LG
L’Ectaa (European travel agent and tour operators associations), s’inquiète des intentions de la Commission européenne qui délibère actuellement sur la révision de la directive sur les voyages à forfait. L’association reproche à Bruxelles de ne montrer que « peu d’équité entre les mesures applicables aux voyagistes et celles aux compagnies aériennes ». C’est le moins que l’on puisse dire. Le commissaire européen, Didier Reynders, a clairement indiqué son intention de « limiter les paiements anticipés aux voyagistes ». Alors que dans le même temps, lorsqu’il s’agit de revoir les droits des passagers aériens, la commissaire européenne, Adina Valean, ne voit « aucun intérêt à restreindre les paiements anticipés pour les compagnies aériennes ». Cela montre le « manque total de compréhension du fonctionnement de l’industrie du voyage » de Bruxelles, se désole l’Ectaa. Mais ça, ce n’est pas nouveau.
NB
