En Grèce, faute d’herbe fraîche, un troupeau de moutons s’est introduit dans une serre de la ville d’Almyros, en Grèce, et y a dévoré une centaine de kilos de cannabis à destinée médicale. Le berger s’en est rendu compte lorsque ses animaux ont développé un comportement étrange…
La taxe sur les grands aéroports prévue dans le projet de budget 2024 fait sortir Air France de ses gonds. « Seules les grosses plateformes seront concernées, sur lesquelles Air France mais aussi l’ensemble des compagnies françaises opèrent majoritairement alors qu’un aéroport comme Beauvais, sur lequel le low cost étranger opère, ne l’est pas parce qu’il n’a pas le niveau d’activité ou de chiffre d’affaires, a déploré la directrice générale d’Air France, Anne Rigail. On se tire une balle dans le pied. » ADP a déjà annoncé qu’il prévoyait de « répercuter » progressivement la majorité de cette taxe sur les compagnies aériennes. Bref, les prix des billets d’avion vont augmenter.
LG
Michael O’Leary a déclaré qu’il était peu probable que la hausse des tarifs se poursuive. « Nous avons connu une augmentation des tarifs à deux chiffres à l’été 2022, et une augmentation à un chiffre cet été. Cela ne peut pas continuer ainsi. Les gens sont en difficulté, a déclaré le patron de Ryanair, et cela aura des conséquences néfastes. Nous devrons peut-être essayer de stimuler le marché en réduisant les tarifs. » La compagnie low cost devrait transporter plus de 183 millions de passagers cette année et a récemment passé avec Boeing une commande de 300 avions, ce qui devrait permettre à Michael O’Leary de transporter plus de 300 millions de passagers. Et, accessoirement, compenser la baisse des prix des billets.
NB
Mahmoud Abdulhadi, vice-ministre au ministère du Tourisme d’Arabie saoudite, a récemment déclaré : « 100 millions de visiteurs ne suffisent plus. Nous sommes bien au-dessus de nos objectifs et bien au-dessus de nos performances de 2022. Nous devons donc être plus ambitieux. » Ça tombe bien, Mohammed ben Salmane, le prince héritier d’Arabie saoudite, a des projets plein les tiroirs. Comme Soudah Peaks, une future station de montagne luxueuse à 3.015 mètres d’altitude, sur le plus haut sommet du pays. D’ici à 2033, on y trouvera 2.700 chambres d’hôtel, 1.336 unités résidentielles et 80.000 mètres carrés d’espaces commerciaux capables d’accueillir 2 millions de touristes chaque année. Mohammed ben Salmane explique : « Le plan directeur réaffirme notre engagement aux efforts mondiaux visant à préserver l’environnement et les ressources naturelles pour les générations futures, à contribuer à la diversification des sources de revenus nationaux et à la construction d’une économie solide qui attire les investissements locaux et mondiaux. » Tout y est.
NB
Lors d’un vol de Singapour Airlines, un couple néo-zélandais, confortablement installé en classe Premium, a dû supporter pendant 13 heures un bouledogue français, présent pour accompagner un passager handicapé. En plus d’être bruyant à cause de ses ronflements, l’animal bavait et lâchait des gaz très odorants. « Mon époux était en short et il recevait de la salive de chien sur sa jambe », a témoigné la passagère incommodée. Tout se perd : on ne prend même plus la peine de s’habiller correctement avant de prendre l’avion.
LG
Selon les recherches de Tourism Watch, l’industrie du voyage et du tourisme obtient de mauvais résultats en matière de décarbonation. Dans l’ensemble, le tourisme est responsable d’au moins 5 à 8% des émissions mondiales de gaz à effet de serre et de 10 à 11% du changement climatique global. Néanmoins, la décarbonation du secteur est encore réalisable pour atteindre le « zéro net » d’ici 2050, selon les experts. Ils préconisent l’électrification du tourisme, alimenté à 100% par des énergies renouvelables. « C’est une entreprise énorme, reconnaissent les scientifiques, mais dans le transport routier et ferroviaire, pour les navires et l’hôtellerie, il existe au moins la possibilité d’utiliser les solutions disponibles. » Dans l’aérien aussi, mais c’est plus compliqué : il faudra prévoir de très longues rallonges.
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« Snow-Land » – Dans les Dolomites, en Italie, les touristes affluent par milliers sur un domaine skiable fait de neige artificielle. © Marco Zorzanello
Chaque 27 septembre, c’est la Journée mondiale du tourisme. Antonio Gutteres, secrétaire général de l’Onu, profite de cette occasion pour exprimer sur Twitter (X) « le besoin vital d’investissements verts pour construire un secteur touristique qui soit à la hauteur des citoyens et de la planète ». Pour vous en convaincre, courez à Paris visiter l’exposition « Tourisme à l’ère du changement climatique ». Les clichés de Marco Zorzanello, qui a photographié des endroits parmi les plus emblématiques au monde, du cercle arctique à l’océan Indien, pour dénoncer avec ironie des dérives du tourisme, sont exposés sur les grilles de la tour Saint-Jacques jusqu’au dimanche 12 novembre.
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Airbnb s’attend à accueillir jusqu’à un demi-million de personnes à Paris pendant les Jeux olympiques de 2024 et encourage davantage de Parisiens à mettre leur logement en location. Son PDG, Brian Chesky, a déclaré : « Beaucoup de gens ont besoin d’un logement. Mais ils n’ont pas assez de chambres d’hôtel à Paris pour accueillir tout le monde. » L’Office du tourisme de la capitale s’attend à ce que quelque 16 millions de personnes visitent la région parisienne à l’occasion des JO. « Jusqu’à 20% des Parisiens sont intéressés par la location de leur logement, estime Brian Chesky. Ce serait dommage qu’ils ne le mettent pas sur Airbnb. Surtout que s’il y a suffisamment de logements, les prix resteront raisonnables. » On finirait par croire qu’il fait tout ça pour nous rendre service.
NB
Volotea assure avoir proposé une offre « historique » pour relier la Corse à la France continentale entre juin et août, avec « 450.000 sièges », une hausse de 16% par rapport à 2019, et « plus de 2.700 vols avec un taux de remplissage de 95% ». Elle compte, « forte de ses bonnes performances », ouvrir « prochainement sa première base ». De plus, elle a fait acte de candidature pour exercer une délégation de service public sur les lignes Paris-Orly et Marseille au départ d’Ajaccio et de Bastia, en ne demandant que 50 millions d’euros de compensations financières contre 96 millions pour Air Corsica-Air France. Où est le loup ?
LG
L’obsession américaine pour les animaux de compagnie touche désormais les petits animaux, comme les cochons d’Inde ou les lézards. En effet, « les Américains, soucieux de l’inflation, envisagent des animaux de compagnie plus petits qui coûtent moins cher à nourrir qu’un chien », explique un expert. Les foyers américains compteraient cette année 12,7 millions de gerbilles, cochons d’Inde, hamsters, lézards et autres petits animaux de compagnie, soit une hausse de près de 7% par rapport à l’année précédente. Dans le même temps, les ménages avec des chiens ont diminué de 5,6%, à 65,1 millions. Les temps changent. Et rappelons que bientôt, à la demande expresse de Narendra Modi, les cochons d’Inde s’appelleront cochons de Bharat. Et ça ne comptera pas pour du beurre.
NB
