Depuis son zoo thaïlandais, le bébé hippopotame pygmée, star des réseaux sociaux, avait prévu la victoire de Donald Trump.
Parce que c’est vendredi, le bon trait de plume de Jean Duverdier
Air France-KLM évalue à 280 millions d’euros l’alourdissement de sa facture fiscale en 2025
Air France-KLM a évalué à 280 millions d’euros l’alourdissement de sa facture fiscale en 2025 si le gouvernement français fait aboutir son projet de nouvelle taxe sur le secteur aérien. Cette mesure aurait un « impact négatif de 90 à 170 millions d’euros sur le résultat d’exploitation », la hausse ne pouvant pas être intégralement répercutée sur les prix des billets, selon le groupe. Et comme les mauvaises nouvelles volent toujours en escadrille, le bénéfice net se contracte de 13% au 3e trimestre, à 824 millions d’euros en raison de l’impact négatif des JO. Néanmoins, le bénéfice net de l’entreprise engrangé pendant les trois mois d’été, période cruciale pour les compagnies aériennes basées dans l’hémisphère Nord, a permis à Air France-KLM de passer dans le vert sur neuf mois, à 510 millions. Loin toutefois des objectifs espérés, notamment grâce aux Jeux olympiques. Le groupe avait déjà dit fin juillet prévoir un effet négatif de 200 millions d’euros, sur son résultat opérationnel. Résultats qui se sont creusés durant les mois d’été avec une baisse des recettes unitaires (-1%). Les prix des billets ont reculé de 0,6%, et même de 2,8% sur le long-courrier. Le groupe Air France-KLM estime que l’alourdissement d’un milliard d’euros de la taxation du secteur aérien aurait des conséquences sur « la profitabilité et la compétitivité » de la société. Pour y faire face, la compagnie a décidé d’appliquer immédiatement une taxe… qui n’existe pas !
LG et OD
Aida Cruise condamnée pour « perte de plaisir de vacances »
En Allemagne, le tribunal régional de Rostock a accordé à des clients d’Aida Cruises une indemnisation pour « la perte de plaisir de vacances » après l’annulation de deux croisières. Un couple avait réservé deux séjours avec Aida Cruises, dont une croisière de deux semaines dans l’océan Indien initialement prévue en mars 2022 pour la période du 7 au 21 mars 2023. Aida Cruises avait d’abord annulé ce voyage le 14 juin 2022 en raison des instructions des autorités locales et avait remboursé l’intégralité du prix du voyage aux clients. Le couple avait ensuite réservé une deuxième croisière pour la période du 27 février au 12 mars 2024 vers la même destination. Environ un mois avant le départ, Aida Cruises avait de nouveau annulé le voyage, invoquant la situation sécuritaire en mer Rouge. La compagnie a alors remboursé intégralement le prix du voyage annulé. Les clients ont intenté une action en justice parce qu’ils estimaient qu’outre le remboursement du prix du voyage, ils avaient également droit à une indemnisation pour la « perte de plaisir de vacances » liée aux deux annulations. Le tribunal régional a accordé aux plaignants des dommages-intérêts équivalant à 10% du prix initial du voyage pour le premier voyage annulé et a 50% pour le deuxième. Un écart qui se justifie par les délais d’annulations : 9 mois avant le premier voyage, et 1 mois pour le second. Dans le premier cas, les juges ont dû estimer que 9 mois avant, « le plaisir de vacances » n’avait pas encore pu « se concrétiser ». Aida Cruises a fait appel.
NB
J’aime/J’aime pas… par Alix Philipon
Alix Philipon est notre invitée du jour. Une grande dame. Elle plie parfois mais ne rompt jamais. Présidente de l’APST durant les pires moments de la vie de l’association, on peut lui en attribuer le sauvetage. Elle croit en ses valeurs et les exprime… sans langue de bois.
J’aime ! 👍
L’Afrique, j’ai découvert plus d’une vingtaine de pays, en particulier la République centrafricaine, pays dans lequel notre association construit et gère des écoles. J’aime sa population, les enfants qui jouent avec trois fois rien : une cannette en ferraille et trois bouts de bois transformés en jouet, les villageois qui dansent et chantent autour du feu de bois le soir, et la lumière, en particulier au coucher du soleil. J’aime les gens qui n’ont rien et donnent tout. J’aime aller à la messe, elle est gaie, pleine de vie et profondément ancrée dans les traditions locales.
J’aime les carrés Hermès, j’en ai de toutes les couleurs, cela m’a valu le qualificatif de bourgeoise. J’assume.
J’aime les Tucs à l’apéritif, la Vache qui rit et le vin blanc (mention spéciale pour le Meursault).
J’aime pas ! 👎
Les féministes outrancières, les « suffragettes » qui prétendent que les femmes sont égales aux hommes. Nous ne sommes pas égaux, c’est évident, j’ai toujours pensé que les femmes étaient supérieures. Inutiles d’en faire trop sur le sujet.
Je déteste les gens radins (les pinces comme on dit). Je déteste les hypocrites, ils sont nombreux, j’en ai croisé un certain nombre.
Je n’aime pas la salade, les betteraves et les lentilles, j’en ai trop mangé en pension.
OD
Le dynamisme du secteur aérien dope les bénéfices d’Amadeus
Amadeus a vu son bénéfice trimestriel grimper fortement au troisième trimestre. Le groupe de voyages, qui ne divulgue jamais son résultat net, a engrangé 345 millions d’euros de bénéfice ajusté, soit 9% de plus que le chiffre du troisième trimestre de 2023 (315 millions d’euros). Sur les neuf premiers mois de l’année, son bénéfice ajusté a atteint 1,03 milliard d’euros. Ce chiffre est en hausse de 17% par rapport aux 876 millions d’euros obtenus entre janvier et septembre 2023. Les revenus découlant des réservations aériennes ont ainsi progressé de 6,4% sur un an, portées par l’Asie et l’Europe, son principal marché. Les revenus issus des réservations hôtelières ont pour leur part grimpé de 13%. Au vu de ces résultats, le numéro un mondial des réservations de voyages se dit « confiant » quant à ses perspectives de croissance et indique prévoir une « accélération » de ses investissements au cours des prochains mois. Pour ceux qui en doutaient, Amadeus compte bien encore donner le ton.
LG
Drôle d’époque
Le directeur du centre pénitentiaire de Faa-Nuutania, sur l’île de Tahiti, en Polynésie française, a été cambriolé à deux reprises en dix jours dans son logement de fonction, situé au sein du domaine pénitentiaire. La seconde fois, les cambrioleurs ont franchi la clôture grillagée et ont dérobé un kayak et un vélo électrique. Deux jours plus tôt, les voleurs étaient repartis avec des bouteilles d’alcool et deux débroussailleuses. S’ils devaient être arrêtés, ils auront un avantage décisif sur leurs geôliers : ils connaissent la sortie.
LG
Le WTM présente un avenir radieux pour le tourisme
Les professionnels du tourisme du monde entier se retrouvent pendant trois jours au World Travel Market (WTM) de Londres. A cette occasion, le WTM Global Travel Report, réalisé en collaboration avec Tourism Economics, une filiale d’Oxford Economics, dresse un tableau plutôt positif du développement de l’industrie du voyage dans le monde. Au cours de l’année en cours, les dépenses mondiales en voyages d’agrément atteindront 5.050 milliards d’euros, soit 24% de plus qu’en 2019, pour 1,5 milliard d’arrivées internationales. Ce dernier chiffre devrait approcher deux milliards d’ici 2030. Selon le rapport, les plus grands marchés émetteurs restent les États-Unis et l’Europe de l’Ouest. Du côté des dépenses de voyages, le rapport prévoit en 2025 une croissance de 7% pour l’Europe, de 6% pour l’Amérique du Nord, de 15% pour l’Asie et de 13% pour le Moyen-Orient. Le rapport indique également qu’en 2025, les destinations qui enregistreront les plus fortes progressions en nombre de touristes sont la Slovaquie, l’Albanie, les Îles Vierges des Etats-Unis, la Barbade, le Ghana, le Mozambique et le Sri Lanka. Enfin, les pays arabes continueront à se développer, outre les Émirats arabes unis, notamment le Qatar et l’Arabie saoudite. Pour vous faire une idée assez précise de l’avenir notre secteur, notez que ce rapport fourmille de données plus pertinentes les unes que les autres.
NB
Quelles sont les plus belles plages du monde ?
Lonely Planet vient de dévoiler sa liste des plus belles plages du monde. En Europe, le guide consacre la plage de Sarakiniko, située au nord de l’île de Milos en Grèce. Ceux qui n’aiment pas la foule se rendront dans l’Algarve, sur la plage Praia do Camilo. Pour atteindre cette petite crique de sable proche de la ville de Lagos, il faut descendre 200 marches en bois avant d’atteindre la bande de sable cernée par des falaises calcaires abruptes et façonnées par l’eau et le vent. Plus loin, Lonely Planet met en avant Waikiki Beach (Hawaï). Le petit plus : une vue sur un volcan éteint en arrière-plan. Sans surprise, aux Seychelles, Anse Source d’Argent est citée pour ses blocs de granit polis disséminés sur le sable. Le guide oublie curieusement le Finistère et la plage de Meneham. Surnommé les « Seychelles bretonnes », il manque toutefois au site quelques degrés, tant dans l’air que dans l’eau, pour que la ressemblance soit aussi saisissante que la baignade.
LG
Martinique : le groupe Karukéra s’offre le légendaire hôtel La Batelière
La société hôtelière Karukéra, déjà propriétaire et gestionnaire de quatre établissements haut de gamme en Guadeloupe, investit en Martinique. L’entreprise vient de racheter l’hôtel La Batelière dans la commune de Schoelcher. La légende de l’industrie touristique martiniquaise, qui fut le navire-amiral de Fram aux Antilles, a été placée en redressement judiciaire depuis août et fermée au public le même mois pour des raisons de sécurité. Karukéra prévoit de rénover entièrement l’hôtel. Les travaux devraient s’étendre sur 24 à 36 mois et pourraient coûter au minimum 30 millions d’euros. Par ailleurs, un nouvel hôtel 5 étoiles d’environ 80 chambres doit sortir de terre à Saint-François en 2028, pour un coût de 90 millions d’euros. Karukéra sera ainsi détenteur des deux seuls hôtels 5 étoiles de l’île. En attendant, la Martinique va devoir fournir un gros effort de communication pour rassurer les touristes, échaudés par les violences liées aux manifestations contre la vie chère.
LG
Le fondateur d’Easyjet se lance dans les paris
Le fondateur d’Easyjet, Stelios Haji-Ioannou, qui ne possède plus que 15% de la compagnie, a pourtant gardé les droits sur le nom de la compagnie. En se lançant dans un nouveau projet, Easybet, une agence de paris en ligne montée avec l’opérateur de paris sportifs en ligne Triplebet, Stelios Haji-Ioannou décline une fois de plus le nom Easy. Au cours des dernières décennies, il a déjà créé plusieurs entreprises avec ce préfixe, comme Easyhotel, Easygym, Easyfood et Easycar, Easycoffee, Easyfoodstore, Easycinema, Easybus et Easyferry. Il en aurait environ 1.000 sous licence. Le monde des licences de Stelious Haji-Ioannou est regroupé dans le groupe Easy – également appelé Easy Family of Brands. C’est simple, non ?
NB