Catégorie : Les pensées peu profondes d’OD

C’est Coluche qui débutait ses spectacles en disant : « Je me marre ! »  Quand j’assiste à cette grande quête (A la recherche du pognon perdu), je n’ai plus envie de me marrer tellement tout ceci est pitoyable. D’autant que ceux qui, il n’y a pas si longtemps, tenaient les commandes, se permettent maintenant de clamer à cors et à cris ce qu’il faudrait faire. Comme le disait un ami lequel, lui, n’hésite pas à dire qu’il « est pété de thunes » (ce qui en son temps avait déclenché l’hilarité explosive d’un autre camarade) : « Ben, fallait le faire ! » Toujours est-il que, comme on s’y attendait, le secteur du tourisme va apporter sa contribution au redressement économique du pays. Je passe directement sur la future et énième taxe sur le transport aérien. Le pavillon français apprécie et les concurrents se réjouissent ! O’Leary, l’Irlandais chef de Ryanair, a mis les tonneaux de bière en perce. Bref, cette taxe est stupide. En revanche, la proposition de Rachida Dati de demander une contribution de 5€ à chaque visiteur de Notre-Dame de Paris est loin d’être stupide. Pourquoi ? Non seulement, ce n’est pas cher (comparé aux tarifs pratiqués pour entrer dans certains sites à Barcelone, par exemple), mais ça peut rapporter des sous. Et, pour une fois, nos bons gouvernants respecteront un tout petit peu l’économie… du tourisme !

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Je lisais avec attention dans une excellente gazette les propos tenus récemment pas Valérie Boned, présidente du syndicat des Entreprises du Voyage. Alors que très souvent les relations entre compagnies aériennes et professionnels du voyage ont été ce que sont les relations entre Emmanuel Macron et Benjamin Netanyahou, Valérie Boned est montée au créneau afin de défendre les compagnies qui devraient, en principe, être à nouveau taxées afin de redresser les finances de la France. Je fais court mais en gros, c’est l’idée. En réalité, Michel Barnier va taxer toute la profession : il est bien évident que les transporteurs répercuteront ces taxes sur leurs tarifs, ce qui aura pour effet de grossir les prix des voyagistes. Pas vraiment glop ! En Grande Bretagne, toujours à la pointe du progrès, Michael O’Leary, le patron de Ryanair, confronté au même problème, envisage de supprimer des centaines de vols… Mais connaissant le rusé irlandais, ne serait-ce pas un moyen astucieux de se débarrasser de certaines lignes déficitaires ? Je ne vois pas Uncle Ben (Air France) ou le Basque Bondissant (Corsair) envisager une telle pratique. Quoique…

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Comme beaucoup de nos concitoyens, j’observe, j’attends et je suppute que tout ne va pas forcément aller pour le mieux dans la conception du budget de la nation… Pour les grands secteurs, dont le tourisme, il va falloir, chère présidente des EdV et cher président du Seto, être particulièrement vigilants. Encore que, vigilant ça ne veut pas trop dire grand-chose, dans la mesure où l’ancienne Assemblée nationale s’est envolée, telle une flopée de moineaux à l’assaut d’un champ fraichement ensemencé, et qu’il va donc falloir réexpliquer à leurs remplaçants ce qu’est le secteur du tourisme en France. Il va d’ailleurs falloir aussi apprendre à Mme Ferrari (c’est notre ministre à nous qu’on a) tous les méandres de ce secteur. Il va falloir également la mettre au courant de toutes les complications et toutes les subtilités mises en place par Bruxelles. Et peut-être lui demander aussi que, pour une fois, la ministre défende ses administrés, si je puis me permettre. Ce qui est loin d’être gagné. Et, pour paraphraser Tintin (L’oreille cassée) : « Caramba tout est à refaire ! » Il paraît aussi que nous avons un ministre des Transports. Tant mieux. Lui aussi va avoir du boulot, d’autant que, si j’ai bien tout compris, le futur budget devrait faire la part belle à l’augmentation conséquente des taxes nombreuses et variées qui assomment le transport aérien. La taxe Chirac, en particulier, cette taxe « de solidarité » que le monde entier nous envie… sans pour autant verser la moindre obole ! Mais tout ça, ça fait bien rigoler… sauf Uncle Ben, notre cousin canadien, accessoirement patron d’Air France. Tabernacle !

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C’est maintenant de notoriété publique, nos finances ne sont pas au mieux et le Premier ministre, Michel Barnier, cherche à trouver des sous. Du moins à trouver quelques astuces afin de réaliser quelques milliards d’économies. Diantre et palsambleu ! comme aurait dit Balzac. Michel Barnier, comme hélas beaucoup de ces politiques qui ont émaillés les voies du tourisme français, n’est pas un spécialiste du tourisme. Apparemment, ses conseillers non plus… La semaine dernière, le Premier ministre annonçait son intention de fusionner Business France avec Atout France. Si éviter les doublons dans les différents organismes de nos institutions est une bonne idée, là, ce n’est pas le cas. J’ai même envie de dire que ces deux organismes, fort compétents au demeurant, ne font pas du tout le même métier. Business France doit en principe aider nos entreprises à se développer à l’étranger, tandis qu’Atout France doit, en principe, assurer la promotion touristique de la France à l’étranger. Seul point commun entre ces deux organismes : ils ont eu, à un moment, la même directrice… ce qui n’a pas été parfois du meilleur goût. En revanche, et je me suis souvent posé la question, qu’est venu faire ADN Tourisme dans le paysage français ? Non pas qu’il soit incompétent, mais ADN et Atout France font exactement le même job. Peut-être qu’un rapprochement serait plus judicieux, n’est-il pas ? Mais je ne suis qu’un joyeux dilettante…

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Top Resa, IFTM (je ne me rappelle plus ce que signifie ce sigle, mais ça n’a aucune importance) est clos et c’est bien, faut pas abuser des bonnes choses ! De l’avis général, c’était une bonne édition et, finalement, on s’est quand même bien serré les louches, embrassé à bouches que veux-tu, le tout sans ministre. Comme quoi, avec ou sans ministre, les affaires continuent. D’ailleurs, en parlant d’affaires, c’est à l’IFTM que chez deux poids lourds du tourisme (ce n’est pas tout à fait les mêmes poids, mais c’est du lourd), on s’embrasse et on se fiance… En attendant plus si affinités. Eh oui, durant ce salon, Michel Salaün, patron du groupe éponyme, et Laurent Abitbol, multi patron d’une foultitude de sociétés, dont Marietton, ont conclu un « pacte commercial fort » (sic). Chacun s’engage à vendre le TO de l’autre à travers leurs réseaux d’agences de voyages. Une sorte de pilotage des ventes interne en quelque sorte. Après tout, pourquoi pas, d’autant que, selon les deux partenaires, il n’y a aucun lien capitalistique. Salaün et Marietton précisent que « cet acte démontre que, malgré un marché concurrentiel, les grands groupes de notre profession peuvent travailler main dans la main ». Si seulement cette décision commerciale pouvait s’appliquer aux relations géopolitiques ! Pourquoi pas ? Le tout est de ne pas avoir la grosse tête !

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Comme le dit, avec toute la finesse qui le caractérise, mon camarade et néanmoins ami LG, Madame Ferrari va devoir mettre le turbo. C’est en effet Marina Ferrari qui succède à Olivia Grégoire. La bonne nouvelle étant que le Tourisme est considéré, enfin, comme une économie à part entière. Et c’est bien, d’autant que ce secteur représente entre 7 et 8% du PIB, bien plus « gros » que l’automobile ou l’agriculture. Et donc, Madame Ferrari ? Comme l’ensemble de ce gouvernement, j’avoue ne pas la connaître. Elle est savoyarde, comme son patron, le Premier ministre. Elle vient du Modem, elle a été députée de la Savoie et est l’auteur d’un rapport parlementaire sur les « lits froids et la nécessité de rénover l’immobilier dans les stations de ski. » Caramba ! Je vais me précipiter sur cet ouvrage, sûrement de grande qualité. En attendant, Marina Ferrari est ministre à part entière de ce seul secteur. C’est appréciable et je suis certain que, entourée par un cabinet compétent, elle fera en sorte que l’économie du tourisme ne soit plus considérée par nos politiques comme un portefeuille de seconde zone.

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Ce ne sera sûrement pas très profond pour cette pensée du mardi. Pour tout vous dire, l’ouverture d’IFTM Top Resa est un grand moment de solitude pour moi. D’abord, parce que, peu enclin naturellement à pratiquer le sport, marathoner toute la journée dans ces allées où, à chaque coin de rue, un quidam bien intentionné vient vous serrer la louche en demandant « Comment vas-tu ? » tout en se foutant éperdument de ta réponse (car toi, ben, tu réponds invariablement « Bien, merci »), ça me fatigue. Ensuite, toujours dans ce lieu magnifique de la Porte de Versailles, il y a la traditionnelle inauguration. Pas de pot, cette année, pour cause de dissolution, nous n’aurons vraisemblablement pas de ministre… En fait, à l’heure où je « profondise », c’est justement le moment de l’ouverture officielle du salon et, comme je ne peux pas être au four et au moulin, j’ai fait l’impasse ce matin. Il faut dire aussi qu’hier, c’était la conférence-déjeuner de presse de Travel Europe. Redoutable ! Donc, pour en revenir à nos moutons, aurons-nous, une fois que monsieur Barnier aura terminé son recrutement, un ministre du Tourisme à temps plein, comme le réclame la CAT ? Franchement, rien n’est moins sûr, d’autant que le tourisme, malgré son poids économique, n’a jamais été une priorité pour nos gouvernants. Donc, pour le moment, gardons donc (j’aime cette forme d’écriture) notre belle Olivia démissionnaire !

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Il existe une multitude de moyens, tous plus astucieux et rigolos afin de taxer le chaland touristique. Comme celle-ci est issue de l’imagination taquine du Gouvernement Révolutionnaire de Zanzibar (sic) qui vient de publier un communiqué que je vous livre illico : « Nous tenons à informer tous les étrangers qui prévoient de visiter la magnifique île de Zanzibar, via le port maritime ou l’aéroport, qu’à compter du 1er octobre 2024, il sera obligatoire pour tous les étrangers de posséder une assurance voyage entrante valide qui fournira une couverture pour la durée de leur séjour (jusqu’à 92 jours)« . Et d’enfoncer le clou de girofle, je cite : « Il s’agit d’assurer la sécurité et le bien-être de tous les étrangers et atténuer tout risque éventuel lié à leur voyage sur l’île. Cette police offre une couverture complète pour diverses urgences, notamment le rapatriement, l’évacuation et d’autres imprévus connexes. » A 44 dollars par personne, ça peut ! D’autant qu’il n’est pas question de disposer d’une autre assurance : on ne rentre désormais plus sur l’île sans ce sésame inutile mais obligatoire. Plus étonnant, selon certains proches du dossier (comme on dit dans les bonnes gazettes), c’est une grosse compagnie d’assurance internationale qui serait aussi dans le coup… Caramba !

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Bon, faut y aller. C’est ce que viennent de m’annoncer mes joyeux drilles de camarades de BTN et me demander d’éructer quelques pensées de moins en moins profondes. Curieusement, ces vacances ont été dans l’ensemble bien ensoleillées, sauf en Bretagne, mais il paraît qu’il ne pleut que sur les imbéciles, ce qui me conforte grandement pour mon égo. Curieusement aussi, personne ne semble s’être aperçu que, non seulement nous n’avions plus de gouvernement, et donc plus de ministre du Tourisme, mais aussi que nous n’avions plus de patron d’Atout France. Ben, je m’étais trompé, car Olivia Grégoire, démissionnaire mais opérationnelle, a décidé de faire un premier bilan de la saison touristique en compagnie d’Atout France et d’ADN Tourisme. Au passage, peut-être serait-il futé de fusionner ces deux organismes, juste par soucis d’économie… Enfin, ce que j’en dis ! Quant au bilan, il faut quand même être sacrément armé pour en sortir un alors que la saison n’est même pas terminée. Si j’en crois le bon vieux dicton : « c’est à la fin de la foire que l’on compte les bouses ». Là encore, tout ceci me parait très improbable, pour ne pas dire autre chose, je ne veux pas être taquin cette année. Mais, vous allez voir, quoi qu’il se passe, on trouvera toujours quelqu’un pour s’en féliciter ! D’autant, finalement, qu’en matière de bilan de la saison touristique en France, chacun a ses propres chiffres…

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Pensées on ne peut plus dubitatives en cette période propice aux interrogations de tous genres. Ainsi, me disais-je in petto pas plus tard que ce matin, comment se fait-il que nous n’ayons pas connu une petite « grèvounette » alors que les JO se précisent et que les vacances approchent ? Comme le hasard est souvent bienveillant, voilà que certains syndicats des aéroports parisiens annoncent un « mouvement » -que le terme est beau ! – pour le 17 juillet prochain. D’où ma profonde interrogation, teintée d’incompréhension : comment se fait-il que les touristes venus du monde entier bravent encore tous ces petits tracas pour venir découvrir la France ? Le mystère va me hanter longtemps… Ce qui m’amène à m’interroger sur un autre mystère que seul un adepte du ballon de foot pourra (peut-être) résoudre : comment une équipe de football, impliquée dans une compétition internationale, peut-elle, sans marquer le moindre but, accéder aux plus hautes étapes de la compétition ? Serait-ce ce que l’on appelle « avoir le postérieur (je n’ai pas le droit d’écrire des gros mots) bordé de nouilles fraîches » ? Comme notre chef suprême de BTN, dans cet esprit social que lui envierait presque Jean-Luc Mélenchon, nous accorde quelques semaines de repos, je compte bien sur vos réponses en septembre… Un très bel été, bien joyeux, à tous !

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