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La censure du gouvernement Barnier a entraîné la disparition du projet de loi de finances 2025, et avec lui toute une série de mesures. Parmi elles, le triplement de la taxe de solidarité sur les billets d’avion (TSBA), pour tous les voyages au départ de la France. Anticipant la mesure, Air France, Air Caraïbes, French Bee, Corsair ou encore Fly Emirates avaient relevé le prix de leurs billets d’avion. « Tout le monde sera remboursé », assure-t-on chez Air France, bien que le fleuron tricolore n’apporte pas de précisions sur les « modalités précises » — un virement bancaire ou un avoir. Même réponse de la part de Corsair et d’autres. « Tous nos clients concernés seront remboursés jusqu’au dernier centime, que ce soit une grosse somme ou non ». Les compagnies affirment avoir gardé l’argent collecté. « Nous avons l’habitude, ce sont des fonds que nous reversons habituellement à l’État. Nous n’aurons donc aucun mal à le rembourser à nos clients », souligne une compagnie. La confiance n’exclut pas le contrôle.

LG

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L’Ectaa (Association européenne des agences de voyages et des tours opérateurs) critique fermement le nouveau projet de règles de remboursement inclus dans le paquet de mobilité des passagers proposé par la Commission européenne. Lors de sa réunion semestrielle à Sofia, l’Ectaa a souligné que ces nouvelles règles étaient irréalistes et seraient coûteuses pour les distributeurs. Elles imposeraient aux agences de rembourser les frais de billetterie même si elles ne sont pas responsables des services de transport, alors même que les transporteurs ne compensent pas toujours les agences pour la vente des billets. L’association s’inquiète également de la confidentialité des données des clients. Elle demande des garanties pour empêcher que les transporteurs n’utilisent les informations partagées par les agences pour en tirer un avantage commercial. Si l’Ectaa soutient l’idée d’une protection des droits des passagers en situation de transport multimodal, elle insiste pour que ces règles restent équilibrées et réalisables. Pour l’association, les intermédiaires jouent un rôle essentiel en offrant un large éventail de choix et de transparence, ce que les transporteurs ne fournissent pas directement. En conséquence, l’Ectaa insiste pour que les nouvelles lois ne désavantagent pas les intermédiaires au profit des canaux de vente directe des transporteurs, ce qui limiterait le choix des consommateurs et pourrait nuire à la concurrence. Rien de nouveau sous le soleil…

OD

Les services du nouveau président du Sri Lanka Anura Kumara Dissanayake, élu samedi dernier, ont rétabli l’ancienne plateforme de délivrance des visas et leur gratuité. En avril dernier, le gouvernement de l’ex-président Ranil Wickremesinghe avait attribué ce service au groupe privé indien VFS Global. En août, saisie par des associations, la Cour suprême du pays avait ordonné l’annulation du contrat de privatisation. Les ONG de la société civile srilankaise avaient dénoncé le versement de pots-de-vin à l’occasion de l’opération et évalué à 2,75 milliards de dollars les revenus du groupe indien pendant les seize ans que devaient durer la collaboration. A 25 dollars le prix du visa, le contrat était sans doute un peu trop juteux pour être honnête.

LG

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Michel-Yves, MYL Sabords, vous m’avez tiré une grosse larme ce matin. Vite réprimée, car vous étiez plus coutumier du rire, de l’humour que de la tristesse. Tristesse immense en apprenant que mon vieil ami (bien plus de trente ans) a entrepris son dernier voyage vers une destination que je lui souhaite la plus agréable possible. Cher Monsieur Labbé, j’ai tellement de souvenirs qui remontent en écrivant ces quelques lignes… Et que des bons souvenirs. D’ailleurs, vous aviez eu la gentillesse de vous manifester dans nos colonnes le 6 juin dernier, avec toute votre verve et votre humour, parfois redoutable. Et, comme vous le disiez, peut-être maintenant aurez-vous plus de liberté pour œuvrer au « salut de la terre », humaniste féroce que vous resterez éternellement.

Je vous aimais tant !

OD

Les compagnies aériennes, selon Iata, constatent une « forte demande » de voyages à l’orée de l’été, avec un trafic dépassant largement les niveaux de 2019, sur fond de dynamisme des liaisons internationales. Le trafic, mesuré en passagers-kilomètres payants, a ainsi crû de 10,7% sur un an en mai (RPK). Les chiffres de mai sont cohérents avec les prévisions de l’association, divulguées début juin : près de 5 milliards de voyages aériens devraient être effectués cette année, battant le record établi en 2019 (4,54 milliards). Le patron de Iata, Willie Walsh, s’est aussi félicité d’une hausse de « près de 6% » des ventes de billets en mai pour le début de la haute saison estivale, montrant « qu’il n’y a aucun signe que la croissance soit en train de faiblir ». Il a néanmoins modéré son optimisme pour l’été 2024 en pointant les « problèmes non résolus » du contrôle aérien en Europe, qui se sont déjà traduits par d’importants retards de vols cette année.

LG

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Singapour a annoncé une croissance de 2,7% pour le premier trimestre de cette année, un chiffre qui serait porté par un secteur touristique en plein essor déclenché par les concerts de la pop star américaine Taylor Swift. A quoi ça tient… Selon l’office du tourisme de Singapour, l’État a accueilli 4,35 millions de visiteurs au cours de ces trois mois, soit une hausse d’environ 50% par rapport à l’année précédente. Les concerts du groupe britannique Coldplay, qui s’est produit en janvier, et d’Ed Sheeran, en février, auraient aussi contribué à cette croissance. La banque centrale de Singapour a estimé que les recettes touristiques générées par ces concerts se situaient entre 350 et 450 millions de dollars de Singapour (238 à 310 millions d’euros). Elle a également averti que « l’impulsion donnée par les concerts à l’économie touristique » pourrait ne pas se répéter de sitôt. A moins que l’on leur envoie notre légende de la chanson française : Francis Lalanne.

NB

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Le guide Michelin a dévoilé son premier palmarès hôtelier, qui distingue 189 établissements de 3 à 248 chambres situés dans toutes les régions de France, avec l’ambition d’en faire un pendant des étoiles qu’il décerne aux restaurants. 127 hôtels français ont reçu 1 clef pour « un séjour singulier« , 38 établissements ont reçu deux clefs pour « un séjour exceptionnel« , dont le Castelbrac à Dinard , et 24 hôtels trois clefs pour « un séjour extraordinaire« . La sélection a été faite parmi les600 hôtels français déjà recommandés sur le site du guide Michelin, avec des inspecteurs anonymes,  comme pour les restaurants . Cinq critères d’évaluation ont été mis en avant : l’ouverture de l’hôtel sur sa localité, son design et sa décoration, la qualité et la constance du service, la cohérence entre niveau de prix et prestations et l’authenticité de l’expérience. Le groupe annoncera tout au long de l’année 2024 des palmarès de clefs dans les principales destinations touristiques : le 24 avril à New York, le 29 avril à Madrid, le 7 mai en Italie et le 4 juillet au Japon. À noter que parmi les 12 établissements bénéficiant de l’appellation « palace » à Paris, seuls six ont reçu trois clefs. Et l’un d’eux, Le Mandarin Oriental n’en a reçu aucune. Impitoyable Michelin.

LG

Retrouver les hôtels distingués sur le site consacré

En Allemagne, des escrocs proposaient sur Internet des voyages à des prix avantageux et les revendaient chacun des centaines de fois. Montant du butin : plus de 400.000 euros. Trois des malfaiteurs sont désormais aux mains de la police. Ils proposaient des voyages à moitié prix sur Facebook et Instagram sous les noms de sociétés fictives (Tropical Beach Tours et Hays Travel Europa). Ces arnaques reposaient sur les standards du marketing en ligne : ( fausses) critiques positives sur ces deux agences de voyage diffusées sur des sites reconnus, utilisation de WhatsApp comme canal de contact, ou encore mise en place d’un support client qui, selon les victimes, donnait une « impression professionnelle et sérieuse« . Sachant que les bonnes affaires n’étaient valables que pour un temps très limité, de nombreux clients se sont précipités pour réserver leurs voyages. C’est seulement une fois arrivés à l’aéroport qu’ils se rendaient compte de l’escroquerie. Un peu tard, en effet.

NB

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Les ressortissants de pays tiers entrant dans l’Union européenne vont être soumis à partir de fin 2024 à un système automatisé de contrôle des entrées et des sorties (Entry/Exit System, EES). Cette base de données centralisée comprendra notamment les photographies du visage et empreintes digitales du voyageur. « Dans l’état actuel des choses, ces nouveaux contrôles post-Brexit provoqueront le chaos à St Pancras, avec des réductions de services et des files d’attente potentiellement énormes pour les passagers aux heures de pointe », s’est inquiété samedi dans un communiqué le maire travailliste de Londres Sadiq Khan. Il appelle le gouvernement à ne pas se « laver les mains » de cette « conséquence directe du Brexit », qui enverrait « un signal terrible aux touristes et aux entreprises du monde entier ». Le mieux, avant de voter, est de réfléchir aux conséquences.

LG

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