Catégorie : Drôle d’époque

Incontournables dans les villes américaines, où les toilettes publiques manquent parfois cruellement, les cafés Starbucks avait l’habitude de laisser leurs sanisettes libres d’accès, comme certains fast-foods. « Nous souhaitons dorénavant que nos espaces soient réservés à l’usage de nos clients », a prévenu, dans un nouveau code de conduite diffusé sur son site internet, la chaîne aux 16.000 cafés-boutiques aux Etats-Unis, 29.000 dans le monde. Cela concernera « nos cafés, terrasses et toilettes ». Le retour à une politique plus stricte avait déjà été envisagé en 2022, lorsque l’un des patrons avait mis en avant des questions de sécurité, dans un contexte de crise de la santé mentale dans certaines villes américaines. Bref, les toilettes chez Starbucks, ce n’est plus « open bar ».

LG

On le sait, Donald Trump deviendra président des États-Unis le 20 janvier prochain. La programmation musicale de son investiture se précise peu à peu. L’hymne national, The Star-Spangled Banner, sera interprété par le ténor Christopher Macchio. Peu connu, si ce n’est de sa mère et de Donald Trump lui-même, il se décrit comme un « chanteur lyrique crossover », autrement dit, un artiste capable de chanter dans tous les registres. Visiblement fin connaisseur en art lyrique, Donald Trump n’a pas hésité à comparer Christopher Macchio à Luciano Pavarotti. Pour le reste du programme, on sait que Village People sera également de la partie. Ce groupe emblématique a connu son heure de gloire il y a près de 50 ans avec son tube YMCA, désormais incontournable lors des meetings du nouveau président. Le chanteur country Lee Greenwood, 82 ans, entonnera God Bless the USA. De son côté, la star de la country Carrie Underwood interprétera America the Beautiful, un classique des hymnes patriotiques américains. Et enfin, pour clore cette fête grandiose, le rappeur Kid Rock est aussi attendu. On le voit, la culture a rendez-vous avec l’Amérique !

NB

Une campagne de tri des déchets à Béziers, en France, a suscité la colère du ministère iranien des Affaires étrangères. Les affiches montraient le chef spirituel iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, aux côtés du président russe Vladimir Poutine et du dirigeant nord-coréen Kim Jong-un accompagné de ce slogan : « N’oubliez pas de trier les déchets ». Le maire de la ville de Béziers, Robert Ménard, a d’abord défendu l’action comme étant humoristique. Il a précisé qu’il ne s’agissait pas « de jeter les gens à la poubelle », mais a rappelé que les trois personnes représentées étaient « en fin de compte des dictateurs ». Les affiches ont finalement été retirées. Face à la pression, Robert Ménard a donc fini par Bézier les bras.

NB

Le Comptoir des Vignes de Quincey (Haute-Saône) s’est lancé avec enthousiasme dans le Dry January, ce défi qui consiste à ne pas boire une goutte d’alcool du 1er au 31 janvier. Curieux pour un caviste, non ? Pas tant que ça : « Regardez ce gin à 0% d’alcool, je l’ai testé samedi soir : deux glaçons, un trait de tonic, une touche de gingembre… Franchement, c’était top ! Je me suis fait plaisir. Et puis, ce genre de boisson séduit une certaine clientèle, notamment les jeunes. On peut très bien faire la fête sans alcool, » assure le caviste. La demande pour les « alcools sans alcool » étant en pleine croissance, il a même aménagé un espace dédié où l’on trouve du gin, du whisky, de la bière et du vin sans alcool. Alors si vous avez pris de bonnes résolutions pour 2025, une chose est sûre : avec ce caviste, elles ne risquent pas de tomber à l’eau…

NB

Selon Visit Suède, il arrive régulièrement que des touristes se trompent de destination en raison de la ressemblance des noms de villes. Ainsi, un voyageur qui souhaitait se rendre à Kiruna, la ville la plus septentrionale de Suède, s’est retrouvé à Kiruna… en Ouganda. Et ce genre de confusion est d’autant plus courant que la Suède regorge de villes aux noms évocateurs : il y a un Paris dans le Värmland, un Madrid dans l’Östergötland et un autre Madrid dans la municipalité de Mellerud, au nord du pays. Récemment, un couple coréen qui voulait se rendre à Venise s’est retrouvé à Vännäs, une petite ville du nord de la Suède, tout près du cercle polaire arctique. Heureusement, ils ont pris leur méprise avec philosophie : « Nous avons apprécié chaque minute. Nous n’avions jamais vu autant de neige auparavant. Mieux que Venise ! Nous avons reçu un accueil incroyablement chaleureux. » Depuis, dans le nord, tout le monde fredonne avec entrain l’indémodable et bouleversante chanson de Sheila et Ringo, revisitée pour l’occasion : « Laisse les gondoles à Vännäs… »

NB

Il y a 33 ans, le 8 janvier 1992, George Bush père était en visite officielle au Japon. Entre le deuxième et le troisième plat du dîner d’État, il s’est senti mal et a vomi sur le Premier ministre Kiichi Miyazawa. Allongé sur le sol, le président américain se contenta de murmurer : « Laissez-moi me rouler sous la table jusqu’à la fin du dîner. » Heureusement, cela n’a entraîné aucune conséquence diplomatique avec les Japonais. Mais depuis lors, au Pays du Soleil Levant, on dit bushu-suru (« faites comme Bush ») pour désigner le fait de se délester l’estomac en public. Pas vraiment de quoi nous mettre de l’eau à la… bush.

NB

Il y a quatre ans jour pour jour, des manifestants prenaient d’assaut le Capitole, à Washington, poussés par les déclarations de Donald Trump selon lequel l’élection de 2020 lui avait été volée. Plusieurs personnes sont mortes pendant et après l’émeute, dont un manifestant par balle et quatre policiers par suicide. Plus de 140 policiers ont été blessés. Après l’attaque, Donald Trump et ses partisans ont consacré des efforts considérables à réinventer l’histoire de cette journée, répandant des théories du complot et transformant les émeutiers en martyrs patriotiques. Récemment Donald Trump a déclaré que cette journée était « un jour d’amour » et a promis de gracier les émeutiers dans la première heure de sa nouvelle administration. « L’intelligence ne vaut qu’au service de l’amour », écrivait Saint-Ex. Parfois, j’ai un doute…

NB

Le Figaro nous révèle l’existence du zorse, aussi appelé zébrule, un animal que l’on trouve aux Etats Unis et qui est le résultat du croisement entre un zèbre mâle et une jument. A l’instar du zorse, il existe de nombreuses espèces hybrides comme le grolar (on en connaît), résultat de l’hybridation entre un grizzli et un ours polaire, le cama, un mélange entre le dromadaire et le lama, ou encore le ligre, né d’un lion mâle et d’une tigresse… Pour en revenir au zorse, il semble avoir déjà existé dès la fin du XIXe siècle, puisque Charles Darwin l’évoque dans De la variation des animaux et des plantes à l’état domestique, paru en 1868 : « Une jument alezane, de race arabe presque pure, après avoir été croisée avec un quagga, une sous-espèce de zèbre, mit bas un métis. (…) Il n’y a aucun doute sur le fait que ce dernier a nettement affecté les caractères de la progéniture ultérieurement procréée. » La taille du zorse varie entre 1,30 et 1,60 mètre, il tire la couleur principale de la robe de sa mère, et ses zébrures de son père. Il y aurait actuellement moins de 500 spécimens sur toute la planète, dont l’écrasante majorité aux États-Unis. S’il ne devait y avoir qu’une chose à retenir de cette incroyable histoire, c’est ceci : « Face à l’incertitude, ne vaut-il mieux pas bomber le zorse que courber l’échine ? »

NB

Le prochain album d’Astérix sortira le 23 octobre 2025, avec Fabcaro au scénario. Fidèle à la tradition, le duo gaulois quittera son village pour une aventure lointaine. La destination reste secrète, mais le scénariste laisse entendre qu’il s’agit d’un lieu réel qui lui tient à cœur. Au petit jeu des pronostics, on peut imaginer Astérix et Obélix mettre le cap sur l’Australie ? Certes, c’est bien loin pour leur époque, mais avec un bon tonneau de potion magique, nos héros pourraient traverser tous les océans….

LG

La gérante d’un pub du centre de Londres, le Old Ivy House, a été contrainte de prendre une décision inédite : rationner la Guinness, qui fait l’objet d’une pénurie dans le pays, attisée par un regain d’intérêt pour la célèbre bière irlandaise. Le breuvage épais et sombre, traditionnellement présenté comme la boisson favorite des fans de rugby et des hommes d’un certain âge, voit sa popularité croître chez les jeunes, en particulier les jeunes femmes. La propriétaire du pub a donc eu l’idée d’introduire une carte de rationnement, qui oblige les consommateurs à acheter deux autres boissons avant d’avoir droit de commander une Guinness. Pour enrayer la pénurie, un client du pub, Howard Thomas, 79 ans, rencontré au Old Ivy House a une solution : « Empêchez les jeunes de boire de la Guinness et il n’y aura plus de problème. Gardons-là pour les vieux. » Content de lui, il lève son verre de vin à cette ingénieuse idée – la Guinness, elle, est déjà passée dans les mains de sa petite-fille.

LG