Bientôt 22h, un groupe d’enfants éclaire avec des lampes torches un fossile de tyrannosaure : la scène se déroule au musée américain d’histoire naturelle de New York, qui permet une fois par mois à des visiteurs de passer la nuit entre ses murs. Arrivés à 18h avec sacs de couchage et oreillers, parfois déjà en pyjama, quelques centaines d’enfants de 6 à 12 ans et leurs accompagnateurs suivent ce programme immersif facturé à partir de 225 dollars par personne (nuitée, activités, collation, petit déjeuner, souvenir et entrée gratuite en journée). Peu avant minuit, rendez-vous sur les lits de camp installés dans la salle des océans pour écouter une lecture du livre pour enfants La Nuit au musée de Milan Trenc (1993), avant une courte nuit (réveil à 7h) et une sortie du musée à 8h30. À ne surtout pas dupliquer au Louvre : la Joconde en profiterait pour se faire la belle.
LG
Catégorie : Drôle d’époque
Drôle d’époque
En Suisse, la petite commune de Birsfelden a trouvé une parade à “l’effet Waze”, un phénomène qui se produit quand trop d’automobilistes utilisent les itinéraires de contournement proposés par l’application. Les routes, rues et ruelles, qui ne sont pas prévues pour de grandes densités de circulation, sont alors envahies par les voitures. Birsfelden a mis en place un dispositif de contrôle automatique des transports sanctionnant les automobilistes grâce à des caméras qui photographient automatiquement les plaques d’immatriculation. Si un véhicule traverse la commune en moins de 15 minutes, son conducteur reçoit une prune de 100 francs suisses, soit environ 108 euros. Voilà une amende bien salée pour qui se fait griller.
NB
Drôle d’époque
Le 28 septembre dernier, Wiktoria Guzenda, une touriste polonaise, est tombée dans un canal à Venise. On la voit filmée descendant un petit escalier, lorsqu’elle a plongé dans l’eau. « Google Maps m’a dit d’aller tout droit », a-t-elle expliqué sur Instagram, accusant l’application de l’avoir induite en erreur. Petit conseil : quand on musarde dans une belle ville comme Venise, on peut aussi – de temps en temps – lever le nez de son écran. Cela dit, cette histoire a au moins un mérite : les doges se gondolent bien.
NB
Drôle d’époque
Selon Noel Duque, le conseiller municipal chargé du bien-être animal de Terrassa, ville espagnole située en Catalogne, les demandes d’adoption de chats noirs augmentent généralement chaque année à l’approche d’Halloween, « dans le cadre de rites » ou pour servir « de décoration » au moment des célébrations « parce que ça fait cool ». Les autorités locales « ne pouvaient pas fermer les yeux » face à ce « sujet grave », a fait valoir l’élu, qui apparaît avec un chat roux sur sa photo de profil Facebook. Des exceptions pourront toutefois être accordées, selon le service de protection des animaux, à condition que la sécurité du chat soit pleinement garantie. À Terrassa, il va falloir montrer patte blanche.
LG
Drôle d’époque
Une vidéo publiée sur TikTok montre un jeune reptile allongé au fond de la piscine du Sheraton Grand Mirage Resort, à Port Douglas. En fond sonore, on entend l’utilisatrice qui a filmé la séquence prévenir : « Je ne veux alarmer personne, mais il y a un crocodile dans la piscine du Sheraton. » Selon le directeur de l’établissement, l’animal a été repéré tôt samedi matin et la zone immédiatement évacuée, avant que les agents de la faune du Queensland ne le capturent dans l’après-midi. « À aucun moment les clients et le bébé animal ne se sont trouvés en même temps dans la piscine », a-t-il assuré. On vous laisse le soin de trouver une chute mordante.
LG
Drôle d’époque
Pour la première fois depuis vingt ans, le Grand Tournoi de Sumo s’est tenu hors du Japon : il s’est déroulé au Royal Albert Hall de Londres, du mercredi 15 au dimanche 19 octobre 2025. Plus de quarante mastodontes japonais, arborant tous chignons gras, ventres bombés et plus de 136 kilos sur la balance, se sont affrontés jusqu’à dimanche. Mais hier soir, Tobizaru Masaya – également connu sous le nom de The Flying Monkey – n’a pas remporté le tournoi. A l’issue de la compétition, après avoir raté son bus, on l’a vu repartir en kimono sur un vélo Lime couleur citron vert. Il aurait été judoka, il aurait plutôt pris un vélo orange. Ca donne plus de jus.
NB
Drôle d’époque
Les concurrents de l’édition 2025 des championnats du monde de conker, un jeu traditionnel à base de marrons, ont été soumis à des contrôles de sécurité « dignes d’un aéroport ». Le jeu, qui se dispute à deux, consiste à faire tournoyer un marron accroché au bout d’une ficelle dans le but de fracasser celui de son adversaire. « Nous disposions d’un scanner comme dans les aéroports sous lequel les concurrents devaient passer, avec un plateau pour y vider leurs poches », a expliqué l’organisateur. L’édition 2024 avait été marquée par de lourdes suspicions de tricherie portées à l’encontre du vainqueur, l’octogénaire David Jakins, accusé par son adversaire malheureux d’avoir utilisé un marron métallique. Il y a des châtaignes qui se perdent.
LG
Drôle d’époque
Le chercheur américain Fred Ramsdel a découvert douze heures après tout le monde qu’il avait gagné le prix Nobel de médecine. En randonnée dans le Montana, téléphone en mode avion, il ignorait que son nom circulait déjà sur les fils d’agences. C’est sa femme qui lui a annoncé la nouvelle. « Reconnaissant et honoré », a-t-il confié, précisant qu’il tentait de passer « le plus de temps possible en montagne ». L’homme de 64 ans partage le prix avec l’Américaine Mary Brunkow et le Japonais Shimon Sakaguchi pour leurs travaux sur le système immunitaire. Le trio recevra à Stockholm un chèque d’un million d’euros. Mieux qu’un pactole, Fred Ramsdel aura gagné douze heures de paix.
LG
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Le psychologue britannique Robin Dunbar a observé que la taille moyenne du réseau d’amis d’un chimpanzé tourne autour d’une cinquantaine d’individus. En extrapolant à l’espèce humaine, il en a déduit que chacun de nous dispose d’environ 150 relations stables. Au cœur de ce réseau, un premier cercle de cinq êtres chers : famille ou amis proches, ceux pour qui l’on pleure, que l’on appelle chaque semaine. On pourrait les qualifier de « meilleurs amis« . Autour d’eux gravitent dix autres « bons amis« , ceux que l’on voit au moins une fois par mois. Ces quinze personnes captent à elles seules près de 60% de notre attention sociale. Vient ensuite « le groupe du barbecue du week-end » : une cinquantaine de visages familiers, incluant nos quinze proches, que l’on retrouve volontiers autour d’un verre ou d’un barbecue. Un cercle plus large encore rassemble une centaine de personnes supplémentaires. Ce ne sont pas de « bons amis », mais on les connaît suffisamment pour les inviter au mariage de l’un de ses enfants. Au-delà, restent environ 350 connaissances : celles que l’on salue sans être tout à fait sûr du prénom – et que l’on n’inviterait sans doute pas au mariage de l’un de ses enfants, à moins d’avoir besoin de remplir. Enfin, il existe un cercle plus flou, d’environ un millier d’individus, facilement reconnaissables, comme Cyril Hanouna, Jean-Luc Mélenchon, Viktor Loukachenko, Peter et Sloane ou les Bee Gees. Notez que ce cercle très large « d’amis » présente un inconvénient : en cas de rencontre, ils ne vous reconnaissent pas toujours. Ce qui n’est pas très grave puisque, de toute façon, il est assez peu probable que vous les invitiez au mariage de l’un de vos enfants.
NB
Drôle d’époque
Donald Trump, peut-il recevoir le prix Nobel de la paix demain ? Dans son testament, Alfred Nobel avait laissé une description claire du candidat idéal pour le prix Nobel de la paix : il s’agit de « la personne qui a le plus contribué, ou le mieux, à promouvoir la fraternité entre les nations, l’abolition ou la réduction des armées permanentes, et la création et la promotion de congrès de la paix. » On vous laisse juge. Quant aux bookmakers, ils sont sceptiques. Sur la plateforme Polymarket, l’un des plus grands marchés de pronostics au monde, les parieurs n’attribuaient au président que 3% de chances de victoire mercredi. Cette cote a triplé pour atteindre 9% après l’annonce de l’imminence d’un accord de paix à Gaza, avant de retomber à 6%. Soyons prudents : les bookmakers n’ont pas toujours raison, même s’ils se trumpent rarement.
NB
