Catégorie : Transport

Jusqu’à 5 millions d’euros : c’est ce que devrait toucher Ben Smith, le directeur général d’Air France-KLM, cette année, soit cinq fois plus qu’en 2021. Plutôt complexe, le calcul du traitement du dirigeant canadien âgé de 51 ans inclut en numéraire un salaire annuel fixe de 900.000 euros, une part variable liée aux performances de l’entreprise, ainsi que des éléments à long terme, également conditionnés à des objectifs versés en actions. Grâce aux remboursements des aides de l’Etat, les revenus du dirigeant ne sont plus encadrés par Bruxelles, ce qui explique qu’il va pouvoir recevoir 1.059.769 euros de part variable, calculée sur la base de critères financiers, environnementaux et de satisfaction client. Il va aussi se voir attribuer, au titre de 2022, des actions de son entreprise pour une valeur de 2 millions d’euros. Il recevra en outre 275.000 euros d’avantages en nature : voiture avec chauffeur, indemnité logement… Il se dit que Kylian Mbappé aurait envoyé son CV.

LG

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Les Allemands prennent de moins en moins l’avion. Le phénomène concerne en majorité les vols intérieurs, qui ont diminué d’un tiers entre 2019 et 2022. Quatre millions de personnes ont voyagé par les airs au sein de l’Allemagne l’année dernière, contre 15 millions il y a trois ans. « Les Allemands se seraient-ils découvert une conscience écologique ? » s’interroge Die Zeit. « La majorité des vols intérieurs sont dus à des voyages d’affaires », explique le journal. La visio a fait du dégât. Les prix aussi. Dépenser pour prendre l’avion est donc devenu un luxe relatif, et « tout le monde ne peut pas – ou ne veut pas – se le permettre. » Curieusement, cette décroissance ne semble que toucher l’Allemagne. Une conscience écologique plus forte que chez ses voisins européens n’est peut-être pas à écarter.

LG

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En 2022, selon la Fnam, les compagnies aériennes françaises ont transporté environ 80% de leurs passagers de 2019. « Je pense qu’avant l’été ou à l’été, on sera à 100% « , a affirmé Marc Rochet, patron d’Air Caraïbes et French bee, lors d’une conférence de presse. Et ce, même si les liaisons vers l’Asie sont « un peu plus compliquées » et si le trafic en France a marqué le pas au premier trimestre en raison des grèves. La situation sociale risque de peser sur les intentions de voyage aérien, en particulier pour des motifs professionnels, redoute la Fnam, même si la saison touristique de pointe s’annonce très active. Pour éviter un engorgement des terminaux, comme cela avait été le cas l’été dernier, la Fnam a appelé par ailleurs à un renforcement des effectifs de la police aux frontières et à la mise en service de tous les sas automatiques de franchissement des frontières, alias « Parafe ». C’est en effet assez pratique… quand ça veut bien fonctionner.

LG

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Un agent de voyages de Hong Kong a repéré sur le site vietnamien d’All Nippon Airways une erreur d’affichage de prix dû à une mauvaise conversion de devise. Il en a profité pour acheter l’équivalent de 250.000 dollars de billets d’avion pour seulement 17.000 dollars. Il a notamment acheté un aller-retour en première classe de Jakarta à Aruba, via Tokyo et New York, pour seulement 890 dollars. D’autres vols en classe affaires ne lui ont coûté que 300 dollars. Ces prix bas sont restés sur le site d’ANA pendant au moins 12 heures. Après avoir découvert qu’il pouvait également modifier son vol gratuitement après la confirmation de la commande, il a modifié le départ de Jakarta pour partir de Bangkok, plus proche de Hong Kong. Pour profiter de ces opportunités rarissimes, cet agent de voyages donne ce précieux conseil : « Si vous voyez quelque chose qui coûte probablement un dixième du prix d’origine, réservez d’abord et évaluez plus tard. » Le conseil d’un professionnel vaut toujours de l’or.

NB

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Au premier trimestre, United est resté dans le rouge, perdant 194 millions de dollars contre 1,4 milliard sur la même période en 2022, quand le trafic commençait à se redresser. « Nous surveillons attentivement les risques macroéconomiques, mais la demande reste forte, en particulier au niveau international, où notre croissance est deux fois plus élevée qu’aux Etats-Unis », a souligné le patron de l’entreprise, Scott Kirby. La compagnie a accueilli plus de passagers (+26%), rempli davantage ses appareils et a vendu ses billets plus chers. Mais ses dépenses ont aussi fortement progressé, de 19% notamment pour les coûts salariaux et de 42% pour le carburant. Comme disent les banquiers, pour ne plus être à découvert, deux solutions : soit augmenter ses recettes, soit comprimer ses dépenses. Pour les compagnies aériennes, c’est les deux à la fois.

LG

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Vueling a été contrainte de supprimer 66 vols au départ ou à l’arrivée de Paris-Orly vendredi et samedi, au début des vacances de Pâques, en raison d’une grève de ses personnels navigants en France, qu’elle a appelés au dialogue. « Cette situation échappe à notre contrôle et pour essayer de minimiser les inconvénients pour nos clients, nous avons été obligés de ne pas exploiter certains de nos vols prévus », a indiqué la compagnie basée en Espagne sur son site internet. Dans son préavis, le syndicat a pointé un « manque de reconnaissance dans la rémunération (des) hôtesses et stewards », un « changement important des plannings à de nombreuses reprise dans le mois », une « déconnexion lors des jours de repos non respectée » et de « nombreuses erreurs dans la paie ».

LG

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Air France-KLM a annoncé avoir « intégralement remboursé » les aides de l’Etat français pour sa recapitalisation pendant la pandémie, une « étape importante » pour le groupe aérien, selon son directeur général, Ben Smith. Les deux compagnies sont « complètement sorties du dispositif d’aide à la recapitalisation de l’Etat français, accordé en vertu du cadre temporaire des aides d’Etat de l’Union Européenne lié au covid », affirme le groupe franco-néerlandais dans un communiqué. Air France-KLM se libère donc des contraintes associées par Bruxelles à cette aide, notamment l’interdiction de verser des dividendes, la limitation des acquisitions, ou la modération des rémunérations des dirigeants.

LG

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Selon la DGAC, la flambée des tarifs des billets d’avion est loin d’être terminée, tant les facteurs de tension demeurent. Si on prend les chiffres de mars, sur un an, le prix des voyages depuis la France a progressé en moyenne de 24%, toutes destinations confondues. Idem pour le réseau intérieur (+23%). L’Outre-mer est particulièrement frappé : +40%, et même +55% vers la Martinique. Avec la sortie des confinements et la reprise du trafic voyageur – que ce soit pour le tourisme ou les voyages d’affaires –, la loi de l’offre et de la demande l’emporte. Aucune raison pour que les prix baissent dans le futur, d’autant que les gros investissements que les compagnies vont devoir réaliser au nom de la décarbonation risquent de peser lourd…

LG

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Le PDG d’Easyjet, Johan Lundgren, pense que les billets à petits prix proposés par les compagnies aériennes low cost ont encore de beaux jours devant eux. « Aujourd’hui, un vol avec Easyjet coûte en moyenne 60 euros, explique-t-il. La moitié des billets sont vendus à moins de 55 euros. Sur cette somme, environ 10 euros seulement sont dus à la forte inflation, y compris l’augmentation du prix du carburant. » Selon lui, « pour 10 euros, il est possible de commander trois expressos ou d’aller au cinéma. Cela signifie que ce supplément de prix est supportable pour de nombreuses personnes. » La preuve : « Les gens veulent partir en voyage ! Et quand la demande est si forte, cela signifie pour nous que nous pouvons élargir notre offre et proposer des offres attrayantes grâce à des économies d’échelle. L’ère des vols à prix attractifs ne touche donc certainement pas à sa fin. » En même temps, on n’imagine pas le patron d’une compagnie low cost dire le contraire !

NB

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Les grands aéroports desservant Paris ont souffert des grèves des contrôleurs aériens contre la réforme des retraites, qui leur ont fait perdre environ 470.000 passagers au premier trimestre. Rien qu’en mars, en pleine contestation, Paris-Charles-de-Gaulle et Orly ont subi une perte de trafic de 390.000 passagers, soit 5,3% des 7,4 millions de voyageurs effectivement accueillis. Au cours du mouvement de grève, la DGAC a demandé aux compagnies aériennes de renoncer certains jours à quelque 20% de leurs vols à Orly, mais aussi dans d’autres aéroports en province, pour mettre en adéquation le nombre de contrôleurs à leurs postes et le trafic aérien prévu.

LG

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