Catégorie : Transport

ir France prévoit de tester début 2025, sur deux de ses lignes court et moyen-courriers – CDG vers Helsinki et Lisbonne – une évolution de son offre de restauration composée d’une base gratuite et de produits complémentaires payants. Les passagers auront toujours droit avec leur boisson à une petit douceur salée ou sucrée (type biscuit). Le reste du menu sera à la carte et payant. Sa sœur néerlandaise, KLM, adoptera intégralement ce modèle dit buy on board dès 2025. Les défenseurs de cette approche mettent en avant les économies générées pour la compagnie, qui pourraient se traduire par des billets à prix plus compétitifs. On a le droit de rêver.

LG

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Comme Japan Airlines et d’autres compagnies aériennes internationales, Cathay Pacific modernise sa classe affaires et sa première classe pour tenter de générer davantage de revenus. Cathay Pacific a présenté à Tokyo son nouveau siège destiné à la classe affaires Aria Suite. Il sera installé sur les Boeing 777-300ER dès cette année. La compagnie prévoit également de moderniser sa section de première classe l’année prochaine. Cette annonce met en évidence une volonté croissante des compagnies de renforcer leurs classes premium. JAL prévoit ainsi d’augmenter de 30% le nombre de sièges en première classe sur les vols internationaux par rapport à l’année dernière. Le nouvel Airbus A350-1000 est le premier de sa flotte à adopter des cabines privées et sera utilisé sur la ligne Tokyo-New York. JAL introduira ces cabines sur la ligne Tokyo-Londres. Qatar Airways prévoit également de moderniser sa classe affaires l’année prochaine, notamment avec la mise en place d’écrans haute définition. Rappelons que selon Iata, les passagers de classe affaires et de première classe ne représentent que 3% de l’ensemble des voyageurs. Mais comme le tarif moyen de ces sièges est environ cinq fois supérieur à celui de la classe économique, ils rapportent 15% des recettes des compagnies. L’enjeu est donc de taille.

NB

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Basée en Hongrie, la compagnie à bas prix Wizz Air commencera à voler de Londres (Gatwick) à Djeddah, en Arabie saoudite, en mars 2025, et poursuivra en juin avec une route Milan-Abou Dhabi. Le PDG de la compagnie, József Váradi, a indiqué que, comme pour ses services court-courriers en Europe, les vols de Wizz Air vers le Moyen-Orient ne disposeront que de cabines densifiées avec des sièges non inclinables. Mais il se dit confiant quant au fait que les passagers seront satisfaits de l’expérience « ultra low cost » et prévoit de lancer d’autres lignes similaires dans un avenir proche. « Il y a quinze à vingt ans, je pensais que trois heures suffiraient à tester la tolérance des passagers, mais force est de constater que les gens se décident avec leur portefeuille. » La compagnie utilisera des Airbus A321XL et les tarifs commenceront à 160 euros pour un vol aller simple Londres-Djeddah. Rappelons que Wizz Air a reçu plus tôt cette année le titre peu enviable de « pire compagnie aérienne d’Europe » décerné par l’association de consommateurs britannique Which?.

NB

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Même si les statistiques d’août n’ont pas encore été publiées par la DGAC, celles de juillet ont montré une stagnation du nombre de passagers aériens, juste sous les niveaux de 2019. En tout, 101,6 millions de personnes ont transité par les aéroports français, Outre-mer compris, du 1er janvier au 31 juillet, soit 97,9% du chiffre de 2019, dernière année pleine avant la crise du covid. En juillet, ce taux de reprise a été inférieur, 97,3%, soit à peine plus qu’un an plus tôt (95,6%). « C’est une saison d’été qui a été mitigée » et « pas à la hauteur des attentes », a concédé Pascal de Izaguirre, PDG de Corsair et président de la Fnam. « On a eu non seulement la stratégie d’évitement des JO, mais aussi l’impact de la situation politique » entre la dissolution, les législatives et l’attente d’un nouveau gouvernement, a-t-il développé. Fait nouveau : « Certaines lignes connaissent des situations de surcapacité. » Air France dit avoir observé « une reprise de la demande sur la fin de l’été, avec une dynamique positive sur septembre et octobre », un espoir partagé par Pascal de Izaguirre. Corsair dessert en particulier des zones tropicales et vise « les ‘septembristes’, les ‘octobristes’ et les ‘novembristes’« . Le froid polaire qui s’abat sur la France pourrait être un précieux allié.

LG

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Les compagnies aériennes à bas coût font payer aux passagers un supplément pour pouvoir voyager avec un bagage cabine, un coût estimé entre 7 et 24 euros en moyenne par bagage selon les compagnies, ce qui leur rapporte des millions d’euros par an. Selon des estimations, ce serait plus de 538 millions d’euros par an pour Ryanair et 226 millions d’euros pour Easyjet. Concernant la compagnie Transavia, qui a décidé au printemps 2024 de rendre payant les bagages cabine, la projection estimée, sur une année, s’établit autour de 169 millions d’euros. Les revenus tirés des bagages cabine des passagers de Ryanair permettent, à titre de comparaison, d’acheter quatre Boeing 737 max neufs par an, sans coûter d’argent supplémentaire à la compagnie irlandaise, puisque ce sont les passagers eux-mêmes qui placent leurs bagages dans les coffres. Des coffres qui pourront rapporter encore plus d’argent à l’avenir. L’équipementier français Safran propose en effet de nouveaux coffres à bagages permettant de passer de 104 à 166 valises ou sacs sur un Airbus A320neo. On a aussi tout à fait le droit de voyager sans bagages mais ce n’est pas toujours très pratique.

LG

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Deuxième aéroport de France après Paris, Nice a déjà quasiment retrouvé son niveau d’avant la crise du covid (14,08 millions de passagers contre 14,35 millions en 2019) et a connu le vendredi 2 août un record de fréquentation avec 63.041 passagers. Cet engouement a parfois provoqué « des situations de saturation », reconnaît Franck Goldnadel, président du directoire des Aéroports de la Côte d’Azur, espérant que les travaux controversés d’extension du Terminal 2 permettront un meilleur accueil « dès l’été prochain ». Ce projet d’extension du terminal est contesté par des associations écologistes et des riverains. En décembre 2023, la cour administrative d’appel de Marseille a réclamé une nouvelle étude d’impact prenant en compte l’impact environnemental du trafic aérien et pas seulement celui des nouveaux bâtiments, sans pour autant suspendre les travaux. L’aéroport fait valoir que l’augmentation des passagers n’est pas parallèle à celle des avions : cet été, l’augmentation des mouvements d’avions a été limitée à 2%, grâce à des avions souvent plus gros et remplis à 86%. Big is beautiful.

LG

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Depuis le 15 février, chaque passager peut emporter « jusqu’à deux bagages aux dimensions maximales de 70 x 90 x 50 cm et un bagage à main aux dimensions maximales de 40 x 30 x 15 cm ». Jusque-là, la SNCF appliquait une politique de tolérance pour permettre aux passagers de s’adapter à ces nouvelles mesures de restrictions bagages dans les TGV inOui et Intercités. Elle prendra fin le 15 septembre. Les contrevenants devront payer une amende de 50 euros. « Ces règles mises à jour sont simplement plus claires et précises et permettent ainsi d’éviter des abus ou des questionnements de la part de nos clients. Deux grands bagages et un bagage à main autorisés correspondent à ce qu’il est déjà possible de porter soi-même et en une seule fois », explique la compagnie. L’idée est de dissuader certains passagers qui « donnent l’impression de faire leur déménagement en train », ajoute Le Figaro…

NB

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Air Canada se prépare à la suspension de la plupart de ses vols à partir de dimanche en raison de négociations proches de « l’impasse » avec ses pilotes aux « revendications salariales excessives« , a annoncé l’entreprise. La compagnie négocie depuis 15 mois avec le syndicat représentant ses 5.200 pilotes, mais « les parties restent très éloignées« . Le transporteur explique que les « vols de l’ensemble du réseau » pourraient être progressivement annulés avant l’arrêt total, si un avis de grève est déposé par le syndicat ou s’il y a un lock-out, c’est-à-dire la fermeture provisoire d’une entreprise décidée par l’employeur en réponse à un conflit social. L’interruption totale du service pourrait survenir mercredi 18 septembre à minuit, a précisé l’entreprise. « À cause de sa cupidité, Air Canada se prépare à perturber les vols et à déranger les passagers« , a réagi le syndicat, Air Line Pilots Association (ALPA), dans une déclaration envoyée lundi à l’AFP, en précisant que la compagnie « continue d’afficher des bénéfices records » tout en attendant des pilotes « qu’ils acceptent une rémunération inférieure à celle du marché« . Le patron d’Air France, le Canadien Ben Smith, doit sans doute se dire qu’il n’a pas fait le plus mauvais des choix.

LG

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Le trafic de passagers dans les aéroports européens a atteint au premier semestre de cette année les niveaux post pandémie, grâce à une augmentation des voyages de loisirs et des voyages en famille. « La honte de prendre l’avion est morte », a déclaré Stefan Gössling, un chercheur qui étudie à la fois le tourisme et le changement climatique. « Le système dans lequel nous vivons incite les gens à prendre l’avion », explique de son côté Hannah Lawrence, du groupe de défense Stay Grounded, soulignant l’abondance de vols bon marché et de publicités trompeuses. « Pour remédier à l’énorme injustice climatique de l’aviation, il faut que les gens changent de comportement, mais il faut aussi soutenir et encourager ce changement de comportement. » Bref, on taxe et on punit.

LG

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Le ministère des Transports américain (DOT) a officiellement lancé hier une enquête visant à déterminer si les programmes de fidélisation des quatre plus grandes compagnies aériennes américaines se livrent à des pratiques trompeuses ou non concurrentielles. Le secrétaire aux Transports, Pete Buttigieg, a envoyé une lettre à American, Delta, United et Southwest pour leur demander de fournir des dossiers et des rapports sur leurs programmes de fidélité. Il a déclaré que son enquête se concentrerait sur la façon dont les programmes de fidélisation sont affectés par la dévaluation des miles, les prix cachés et dynamiques, les frais supplémentaires, ainsi que la réduction de la concurrence et du choix. Le DOT espère y voir plus clair dans un nuage d’opacité.

NB

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