Catégorie : Tendances

Noël 2023 marque une baisse du nombre total de réservations de séjours (-8,6% par rapport à 2022) chez Particulier à Particulier (locations de vacances). Ces baisses touchent presque toutes les destinations françaises : la mer (-18,4%), la montagne (-1,7%), l’outre-mer (-20,4%) ou encore le tourisme urbain (-31,1%), à l’exception des Alpes (+11,4%). Le sud de l’Europe connaît une progression exceptionnelle, avec notamment l’Espagne qui enregistre des demandes de réservations en hausse de 22,9%, une tendance qui s’explique probablement en raison d’une météo maussade en France, notamment dans le grand ouest. On comprend mieux pourquoi la low cost espagnole Volotea vient d’ouvrir une base à Brest.

LG

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L’Organisation mondiale du tourisme (OMT) estime que 975 millions de touristes ont voyagé entre janvier et septembre de cette année, ce qui représente une augmentation de 38% par rapport à l’année dernière. De plus, 2023 devrait se terminer à environ 90% de l’activité internationale de 2019 en terme de passagers, et de 93% en terme de recettes. Dans ce contexte, l’OMT en déduit que « le tourisme international est en bonne voie pour retrouver en 2024 ses niveaux de 2019 ». Tout cela ravit Zurab Pololikashvili, secrétaire général de l’OMT, qui s’est fendu de cette déclaration fracassante : « Les dernières données montrent que le tourisme international s’est presque entièrement remis de la crise sans précédent du covid, avec de nombreuses destinations atteignant, voire dépassant les arrivées et les revenus d’avant la pandémie. C’est essentiel pour les destinations, les entreprises et les communautés dans lesquelles le secteur constitue une bouée de sauvetage importante. »

NB

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Le comparateur Kayak vient de dévoiler le classement des dix destinations les plus convoitées par les Français pour l’année à venir. On note particulièrement la montée en puissance de l’Asie : Bali est le quatrième site le plus recherché par les Français en 2024. Bangkok décroche de son côté le titre de destination la plus convoitée et se hisse sur la première marche du podium, tandis que le Japon et sa capitale Tokyo montent sur la deuxième place du podium. Dans le Top 5, notons aussi la présence de New-York (3e) et de la Guadeloupe (5e), qui devance la Martinique et la Réunion. Il faudra y aller doucement quand même : selon Greenpeace, pour respecter l’accord de Paris, soit maintenir à 1,5 degré le réchauffement climatique, chaque Français ne devrait prendre qu’un seul vol long-courrier tous les 10 ans.

LG

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Michel Messager, bien connu de la profession, est le spécialiste en France du tourisme spatial. Après avoir publié Tourisme spatial à la Documentation française, Le Tourisme spatial de 1954 à 2020, Tourisme spatial & écologie et Le tourisme spatial de 1954 à 2022, disponibles sur Amazon, il nous livre un nouvel opus : Tourisme spatial & santé. L’idée est de savoir dans quel état de santé doivent se trouver les candidats à un voyage dans l’espace. Comme l’explique Michel Messager, « ce livre est avant tout un ouvrage de vulgarisation, résumant les principales informations dont on dispose à ce jour sur les conditions nécessaires et les contre-indications médicales qu’il faut connaître si l’on souhaite un jour s’offrir un tel voyage ». Reste une question : si l’on a la santé, peut-on se payer un voyage dans l’espace ? Ce sera sûrement l’objet d’un prochain ouvrage.

NB

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Si le passage de trois à deux zones scolaires est encore loin d’être acté, les professionnels du tourisme ont déjà prévenu que certaines limites ne devraient pas être franchies. « Les travaux en cours ne doivent en aucune manière remettre en cause les calendriers scolaires adoptés l’an dernier qui vont jusqu’en 2026 », alerte ainsi la Confédération des acteurs du tourisme (CAT). Par ailleurs « deux zones qui se chevauchent, ce serait une catastrophe pour les acteurs de la montagne », ajoute Alexandre Maulin, président de Domaines skiables de France. Les vacances d’été inquiètent particulièrement les professionnels, alors qu’Emmanuel Macron s’est dit favorable à leur raccourcissement. « Nous y sommes fermement opposés. Le début du mois de juillet et la dernière semaine d’août, c’est là que les prix sont les plus modérés. Les supprimer entraînera mécaniquement une hausse des tarifs, et une réduction du taux de départ en vacances », fait valoir Jean-Virgile Crance, président de la CAT. Ça s’entend.

LG

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Le principe du nouveau jeu de M6, Destination X, dont la date de diffusion est tenue secrète, est aussi simple qu’efficace : les candidats – dix au départ – voyagent en Europe dans un grand car noir aux vitres opaques, sans savoir où ils ne sont ni où ils vont. Ils doivent le deviner grâce à des indices disséminés lors d’épreuves en extérieur ou en observant le paysage durant de brèves périodes où les vitres du car sont rendues transparentes. Mais il y a des fausses pistes. A la fin de chaque épisode, les candidats placent sur une carte un X marquant l’endroit où ils pensent être. Celui qui met son repère le plus loin de l’emplacement réel est éliminé. Le vainqueur final empochera 50.000 euros. Les téléspectateurs pourront eux aussi tenter de percer le mystère en jouant en ligne. Ces derniers mois, plusieurs émissions de M6 ont été des échecs, comme La route des coffres, Coup de foudre au bout du monde ou La photo parfaite. Celle-là, on le pronostique les yeux fermés, va faire un carton d’audience.

LG

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Faut-il arrêter de prendre l’avion pour limiter le réchauffement climatique ? Pour Greenpeace, il n’y a même pas de débat. « Éviter de monter dans un avion est l’une des actions les plus efficaces que l’on peut faire à son échelle pour lutter contre le réchauffement climatique », estime l’association. Dans sa grande mansuétude, elle autorise les Français à prendre un vol long-courrier une fois tous les dix ans et non tous les cinq ans, la moyenne actuelle. Greenpeace précise aussi que le « gouvernement doit faciliter cette transition et permettre à tout le monde de voyager responsable, en taxant (enfin !) l’aviation pour financer le secteur ferroviaire ou en plafonnant les décollages dans les principaux aéroports, par exemple ». Pour l’instant, la voix de l’association porte peu : l’Europe vient d’obliger les Pays-Bas à renoncer à son projet de réduire les créneaux à Amsterdam-Schiphol…

LG

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Selon une enquête de la Fondation Higher Education for Good, plus de 50% des 15-29 ans interrogés ne veulent pas modifier certains aspects de leur vie pour faire face à la crise environnementale. Pour 27% d’entre eux, renoncer aux activités, et notamment aux voyages, est « impensable« . Paradoxe : 37% des jeunes interrogés déclarent placer la protection de l’environnement « en tête leurs priorités pour l’avenir et pour le monde ». 4 jeunes sur 10 se disent également disposés à réduire leur consommation de viande, arrêter de prendre la voiture ou encore cesser de faire du shopping. Mais certains postes comme l’alimentation, l’éducation et la carrière, le bien-être et les voyages sont intouchables. Cela dit, il y a de nombreuses façons de voyager en respectant la planète.

NB

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Avant de s’envoler pour la Pologne, les youtubeurs Josh et Archie ont rempli à Londres leur caddie Lidl des 135 produits présents dans la liste du gouvernement pour suivre l’évolution de l’inflation. Résultat des courses : un ticket de caisse de 164,47 livres, environ 190 euros. Ils sont ensuite montés dans un avion pour Poznan. Toujours dans un Lidl, pour un panier similaire, ils ont payé 96,75 livres, un peu plus de 111 euros. Si l’on prend en compte le prix du vol, 54 euros pour un vol Ryanair avec un bagage en soute pour le retour, et celui d’une nuit d’hôtel, le duo a déboursé moins que pour faire son plein de courses à Londres : 156,33 livres sterling (180,20 euros) au total. Une économie d’une dizaine d’euros… si l’on oublie la facture écologique.

LG

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D’après un rapport de l’European travel commission (ETC), les arrivées de touristes internationaux en Europe de janvier à septembre 2023 étaient toujours inférieures (de 3,2%) aux niveaux de 2019. Deux destinations européennes sur trois ont enregistré moins d’arrivées de touristes qu’en 2019. Les pays d’Europe de l’Est et du Nord-Est ont subi les pertes les plus importantes. La Lituanie occupe la première place avec une baisse de près de 33% des arrivées. Elle est suivie de la Lettonie (-30%) et de l’Estonie (-27%). Les trois pays baltes subissant la désaffection notable des touristes russes pour les raisons que l’on sait. D’après l’ETC, cela s’appliquerait également à la Finlande (-24,4%), la Roumanie (-22,5%), la Hongrie (-15,5%), la République tchèque (-15,2%), l’Allemagne (-14,2%), et la Slovaquie (-14%). D’autres destinations souffriraient aussi de l’absence des touristes russes, mais dans une mesure moindre, comme l’Italie, Monaco, la Suisse, l’Autriche, la Bulgarie, la Croatie, Chypre, le Luxembourg, la Pologne et l’Espagne. Quant à la Grande-Bretagne, elle a perdu 6% de touristes par rapport à 2019. Mais là, les Russes n’y sont pour rien. Le Brexit aura suffi.

NB

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