Catégorie : Tendances

78% des Français interrogés par Ipsos pour Voyages E.Leclerc affirment avoir dû réduire certaines autres dépenses pour pouvoir continuer à voyager cette année. En premier lieu les courses du quotidien : 63% ont répondu avoir dû faire plus attention aux prix et faire ses courses dans des enseignes de grande distribution moins chères. Ensuite viennent les dépenses non indispensables comme les vêtements, les produits de beauté et 58% concèdent avoir dû les réduire. Enfin, les budgets sorties et loisirs (restaurant, cinéma…) ainsi qu’alimentation ont été réduits respectivement par 54% et 36% des sondés. Insuffisant néanmoins pour trois quarts des Français qui disent partir moins loin alors que 73% d’entre eux souligne que le nombre de jours pendant lesquels ils partent en voyage a été affecté par leur pouvoir d’achat. On regardera le verre à moitié plein. Toujours selon cette étude, 84% des Français affirment avoir besoin de partir en vacances, 38% d’entre eux précisant même qu’il s’agit d’un « besoin urgent ». L’opportunité se présente tout de suite : demain soir, c’est déjà le weekend.

LG

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Linda Lainé, rédactrice en chef de L’Écho touristique, est bien connue de la profession. Elle publie aux éditions de l’Aube son premier livre : Voyage au pays du surtourisme. Il est préfacé par le sociologue Jean Viard. « Les touristes ont longtemps été désirés et choyés, explique Linda Lainé dans un communiqué. Mais en rangs trop serrés, ils ne sont plus accueillis à bras ouverts. Venise, New York, Barcelone ou Dubrovnik s’interrogent et réglementent. Et dans les villes comme en pleine nature, des quotas fleurissent. Le surtourisme et la menace qu’il fait planer sur l’environnement, la nature, les populations locales, n’a jamais été autant d’actualité. Cet ouvrage identifie les raisons conduisant à la sur-fréquentation touristique, ainsi que les solutions et idées proposées pour lutter contre le phénomène, en s’inspirant des mesures déployées ici ou ailleurs. Voyage au pays du surtourisme s’adresse autant aux professionnels du tourisme qu’aux voyageurs. À tous les amoureux de la planète. » Un ouvrage indispensable donc, que l’on trouvera dans toutes les bonnes librairies dès le 17 mai prochain… Bravo !

NB

« Est-il possible de se baigner en burkini ? Y a-t-il des plages réservées aux femmes ? Le restaurant de l’hôtel propose-t-il des repas halal ? La vente d’alcool est-elle prohibée ? Y a-t-il des espaces non-mixtes ? Une salle de prière ? » C’est pour répondre à toutes ces questions, qui, pour certains musulmans, peuvent être un frein au départ en vacances, que l’agence de voyage en ligne Halalbooking.com a été créée en 2014. Dans le top des destinations prisées par les utilisateurs de la plateforme figurent la Turquie, bien sûr, mais aussi l’Espagne, les Emirats arabes unis, le Maroc, Maurice, les Maldives et l’Arabie saoudite. C’est grâce aux communautés musulmanes d’Europe que des acteurs comme Halalbooking.com ont bâti leur fortune. La petite structure née en Angleterre il y a 10 ans a réalisé 66 millions de dollars de ventes en 2023. Ce qui en fait la huitième entreprise de voyages et de loisirs d’Europe en termes de croissance. Impressionnant.

LG

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Les recettes touristiques globales de la Turquie se sont élevées à 54 milliards de dollars en 2023, soit une augmentation de près de 17% par rapport à l’année précédente, tandis que les arrivées de touristes étrangers ont augmenté de 10,4% pour atteindre 49,2 millions. Ces bons résultats sont également tirés par le tourisme médical. D’après le ministère turc du Commerce, la Turquie occupe désormais la 7e place de ce secteur au niveau mondial. Les revenus du tourisme médical sont passés de 1,75 milliard d’euros en 2022 à 2,1 milliards d’euros l’année dernière. Le nombre de touristes médicaux a lui aussi augmenté, passant de 1,26 million à 1,4 million. La plupart des touristes médicaux en Turquie venaient des pays du Moyen-Orient, d’Allemagne, du Royaume-Uni, de Russie, d’Azerbaïdjan, du Kazakhstan, du Turkménistan, d’Ouzbékistan et d’Afghanistan. Ils sont venus pour recevoir des soins gynécologiques, dentaires ou orthopédiques, mais en tout premier lieu pour des greffes de cheveux.

NB

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Le World Travel & Tourism Council (WTTC) prévoit une « année record » pour le secteur des voyages et du tourisme en 2024. La contribution économique mondiale du secteur devrait atteindre un niveau record de 11.100 milliards de dollars, soit 10.137 milliards d’euros. Le tourisme devrait également battre de nouveaux records dans le domaine de l’emploi : 348 millions dans le monde, soit 13,6 millions de plus qu’en 2019. Quant aux dépenses des touristes internationaux, elles devraient atteindre 1.890 milliards de dollars (1.741 milliards d’euros). Pour Julia Simpson, directrice générale du WTTC, « c’est l’histoire d’une industrie qui revient à son meilleur niveau après quelques années difficiles, fournissant un élan économique significatif aux pays du monde entier et soutenant des millions de personnes avec des emplois ». On n’aurait pas dit mieux.

NB

La flambée des prix dans le tourisme a pris fin. D’après Alain Capestan, directeur général de Voyageurs du Monde, le vent a tourné en quelques mois. « En 2022 et 2023, en moyenne, la hausse était de l’ordre de 20% à 25%, avec d’importantes variations selon les destinations. Après trois années d’inflation cumulées, les prix se stabilisent depuis le début de l’année. Les professionnels ont retrouvé une certaine profitabilité en équilibrant la hausse de leurs propres coûts. » Didier Arino, directeur de Protourisme, partage cet avis. Il observe que si « sur internet on voit encore des augmentations de prix à deux chiffres dans des hébergements touristiques ou dans le transport aérien, la plupart de ces professionnels vont devoir baisser leurs tarifs pour trouver preneur ». Dans ces conditions, il s’attend même à voir « des promotions à nouveau dans quelques semaines »… fleurir pour l’été.

LG

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Selon une étude d’Abritel, le mois de février, le moins ensoleillé depuis l’hiver 1991 sur les trois-quarts de la France, pousse les Français à chercher le soleil lors des prochaines vacances de Pâques. Cette tendance se manifeste « tant pour le choix des séjours en famille en France que pour les escapades à l’étranger », commente Xavier Rousselou, porte-parole d’Abritel. On note le succès notable de certaines destinations dont les « îles grecques comme Milos (+1.180% de recherches) ou Kos (+240% de recherches), l’Albanie (+235%), les îles de Thaïlande comme Krabi (+215%), Phuket (+120%) ou Koh Samui (+95%), ou encore le Sultanat d’Oman (+145%) ou le Nord du Vietnam (+110%) ». Sinon, il y a Rio où la température ressentie a été mesurée dimanche à 62,3°C. Dans ces conditions, à l’Ouest, notamment dans le Finistère, le Morbihan ou la Charente-Maritime, « plus de 55% des locations de vacances proposées sur Abritel sont encore disponibles, et plus de 60% dans le Calvados ».

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Selon Marianne Chanderangor, la directrice du Salon mondial du tourisme, la tendance est aux voyages écolo. « Ils sont de plus en plus demandés. On a, à peu près, 60% de nos visiteurs qui ont changé leurs habitudes de voyage dans le cadre du respect des obligations environnementales », explique la directrice de SMT. Mais selon une récente étude de Protourisme, qui analyse les vacances des Français, « l’écologie et l’environnement passent au second plan puisque seulement 6% des vacanciers se disent prêts à payer 10% de plus pour des séjours plus respectueux de l’environnement, contre 8% en 2023 et 9% en 2022 ». Pour le coup, ça paraît moins tendance.

LG

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Réalisé par Christopher Nolan et ultra favori pour l’Oscar du meilleur film, Oppenheimer retrace la vie du père de la bombe atomique. Une grande partie de l’action se déroule à Los Alamos, une ville construite à la hâte au Nouveau-Mexique pour abriter un laboratoire top secret. Depuis la sortie du film en juillet dernier, les touristes se piquent d’intérêt pour des sites tels que la maison d’Oppenheimer et le Fuller Lodge, où les scientifiques nucléaires organisèrent des fêtes pour célébrer leur succès dans la fabrication de la bombe. L’essor du tourisme pourrait permettre de réunir les 2 millions de dollars nécessaires à la restauration de la maison centenaire où vécurent les Oppenheimer. Avec seulement 13.000 habitants, Los Alamos cultivait la discrétion. Mais désormais, « il est plus difficile d’obtenir une réservation dans les quelques restaurants de la ville », où l’on sert de tout, sauf des champignons.

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Selon l’étude Accor European Trends 2024, menée auprès de 8.000 voyageurs de sept pays européens, l’Espagne sera la destination phare des Français (27%), suivie par l’Italie (21%) et le Portugal (16%). Dans les autres pays européens, l’Espagne reste en tête des choix (23%), suivie de l’Italie (18%), de la France (16%), du Portugal et de la Grèce (13%). En dehors de l’Europe, 16% des voyageurs européens ont l’intention de se rendre en Amérique du Nord ou en Amérique centrale cette année, et dans une même proportion en Asie. Par ailleurs, ce rapport révèle que plus de la moitié (54%) des voyageurs européens dépenseront plus en 2024 pour leurs voyages. Les Européens sont donc « confiants » quant à leur pouvoir d’achat en matière de voyages. Les Polonais sont les plus « confiants » sur ce point (64%), suivis des Allemands (61%) et des Français (54%). La grande majorité des voyageurs européens (87%) prendront tout de même des mesures pour réduire les coûts de leurs déplacements en raison de l’inflation, en choisissant des hébergements plus abordables (27%) ou en réduisant leurs dépenses (27%). Pour Patrick Mendes, DG milieu de gamme et économie d’Accor Europe, « malgré les défis macroéconomiques et géopolitiques actuels, 2024 s’annonce comme une année faste pour les voyages en Europe ». Lui aussi est donc « confiant« .

NB