Catégorie : Tendances

Qu’il s’agisse de la place Saint-Marc bondée à Venise ou d’une longue file d’attente devant la tour Eiffel à Paris, le surtourisme est un phénomène que l’on rencontre souvent en vacances. Mais pour de nombreux vacanciers allemands, le phénomène ne joue apparemment pas un rôle majeur dans le choix d’une destination. C’est le résultat d’une enquête représentative menée par YouGov pour le compte d’Evaneos. 51% des personnes interrogées ont en effet déclaré qu’elles n’avaient jamais entendu parler de surtourisme ou qu’elles ne savaient pas ce que cela signifiait. 64% ont répondu qu’elles n’y avaient jamais été confrontées en tant que voyageur. Enfin, 71% des personnes interrogées se sentent peu ou pas du tout responsables des conséquences négatives du tourisme de masse. En vacances, le touriste allemand doit sans doute préférer les visites culturelles, la découverte de la gastronomie locale ou la baignade dans les petites criques préservées et sauvages, plutôt que de se perdre dans un resort de bord mer ou sur une plage bondée d’Espagne, de Croatie ou d’Italie. 

NB

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Les voyages des Chinois à l’étranger ne se sont pas encore rétablis, 18 mois après la fin des restrictions liées à la pandémie. En 2023, 87 millions de voyages à l’étranger ont été effectués, soit une baisse de 40% par rapport à 2019. Les observateurs du secteur estiment que ces départs à l’étranger ont encore baissé depuis le Nouvel An chinois en février. Autre mauvaise nouvelle : selon des données touristiques des Nations Unies, les voyageurs chinois ont dépensé l’année dernière 24% de moins qu’en 2019. Liu Simin, le responsable du département du tourisme de l’Institut de recherche de la Société chinoise pour les études prospectives, prédit que les voyages internationaux en Chine ne reviendront pas aux niveaux d’avant la pandémie « avant cinq ans ». Il précise que « la dévaluation du yuan chinois, combinée à l’inflation aux États-Unis et en Europe, constitue un double coup dur pour les voyageurs chinois à l’étranger. » C’est aussi un coup dur pour des pays comme la France, l’Australie ou les États-Unis, qui figuraient parmi les destinations les plus prisées des touristes chinois avant la pandémie.

NB

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La dépense moyenne d’un cyclotouriste est de 68 euros par jour, contre 55 euros pour les autres types de touristes, en particulier ceux qui se déplacent en voiture, selon un rapport du réseau Territoires et Vélos, composé de plus de 200 collectivités territoriales. Le cyclotouriste aura en effet davantage tendance que les automobilistes à s’arrêter régulièrement le long de son itinéraire pour manger un bout, se désaltérer. La dépense moyenne des touristes sportifs, notamment sur les cols de montagne, est même de 80 euros par jour. Ces chiffres ont permis à Territoires et Vélos d’établir qu’un touriste à vélo dépense quotidiennement 24% de plus qu’un touriste en voiture. Si bien qu’en 2024, les retombées économiques du cyclotourisme devraient s’élever à 4,6 milliards d’euros, selon le ministère de l’Economie, soit une hausse de 46% en dix ans. Pour info, dans 15 jours, samedi 29 juin, c’est le départ du Tour de France mais craignons qu’une autre actualité fasse de l’ombre à l’évènement – et ce n’est pas l’Euro de foot.

LG

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Selon un baromètre d’Europ Assistance, le budget prévu par les Français pour leurs vacances d’été est d’environ 2.102 euros par foyer pour une durée moyenne de 2,2 semaines, en-deçà du budget européen moyen de 2.446 euros pour 2 semaines. Les Suisses ont le plus gros budget d’Europe (4.073 euros), alors que les Allemands et Anglais avoisinent les 3.000 euros. « Chez les Français, 10% des partants ont un budget en hausse par rapport à 2023, 34% un budget en baisse et 56% un budget équivalent, selon Didier Arino, patron du cabinet spécialisé Protourisme. On a 40% des partants qui envisagent un voyage à l’étranger alors qu’habituellement on est plutôt autour de 33%. » Le choix de l’étranger peut s’expliquer par « le retour des vols et notamment des vols à bas prix » et « une volonté de soleil qui se retrouve dans le choix des destinations ». Chez Expedia, on note que la destination émergente de l’été est l’Albanie, avec un bond de 25% dans les recherches de vol pour la capitale Tirana et de 35% pour les séjours à l’hôtel. « L’argument économique » explique aussi « le succès de la côte Sud de la Turquie autour d’Antalya, où les recherches d’hôtels sont en progression de 30% ». Bref, on veut du soleil bon marché – une mauvaise nouvelle pour la Bretagne.

LG

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Alors que dans de nombreux pays les températures augmentent, entraînées par le changement climatique, de nombreux touristes asiatiques recherchent des vacances au frais. Cette tendance a été surnommée « coolcations dans le jargon des jargonneurs du voyage. Au lieu de se rendre sur les plages de Thaïlande ou de Bali, de nombreux touristes asiatiques se rendent désormais dans des pays comme l’Alaska, la Norvège et le Canada. Mais il n’y a pas que les touristes asiatiques. Les données de Google Trends montrent une augmentation mondiale de 100% du terme de recherche « vacances au frais » au cours des 12 mois. Booking indique également que 2024 sera une année de voyages vers des climats plus frais. Comme le dit cette experte : « Je vois une nouvelle tendance et un changement des modèles de voyage. De plus en plus de gens optent pour l’hémisphère sud pendant l’été de l’hémisphère nord. » Et donc, logiquement, de plus en plus de gens vont opter pour l’hémisphère nord pendant l’été de l’hémisphère sud. Vous suivez ?

NB

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Le salon du voyage ITB China, une émanation d’ITB (International Tourism Bourse) Berlin, se déroule à Shanghai jusqu’à ce soir et pour la cinquième fois depuis 2017. Malgré les difficultés économiques que connaît actuellement la Chine, « l’envie de bouger continue de croître », a déclaré Lydia Li, directrice générale adjointe de Messe Berlin Shanghai. Si les chiffres de 2019 ne sont pas encore atteints, les Chinois voyagent à nouveau. Avec un total de 87 millions de séjours à l’étranger (hors Hong Kong, Macao et Taïwan) en 2023, ils devraient en effectuer cette année plus de trois fois plus. On serait alors à 90% du nombre de 2019. Cela étant, l’Europe est actuellement assez en retard en termes de destination des Chinois. En cause : des réglementations strictes en matière de visa et un manque de liaisons aériennes. Dans ces conditions, le Japon et les pays d’Asie du Sud-Est en profitent. Et pour capter la clientèle chinoise, TUI a choisi de s’implanter sur place et devrait ouvrir bientôt des resorts TUI Blue en Chine et au Vietnam.

NB

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D’après une étude de l’assureur Hanse Merkur, près des trois quarts (71 %) des touristes allemands pensent que « voyager est devenu plus stressant au cours des cinq dernières années ». Le facteur de stress numéro un est l’annulation de vols et de trains pour 56% des personnes interrogées, suivi du surtourisme pour 42% et des attentats terroristes, pour 42% également. 41% s’inquiètent pour leurs bagages qui pourraient être perdus ou endommagés. Autre angoisse pour 41% des touristes allemands : côtoyer d’autres touristes qui se comportent mal au buffet ou sont trop bruyants. En revanche, l’empreinte écologique du voyage ne préoccupe qu’un voyageur sur dix…

NB

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D’après l’Onu Tourisme, plus de 285 millions de touristes ont voyagé à l’étranger entre janvier et mars, soit environ 20% de plus qu’au premier trimestre 2023. Les arrivées de touristes internationaux ont atteint 97% du niveau d’avant la pandémie et devraient le dépasser en 2024. Les recettes ont atteint 1.500 milliards de dollars en 2023, soit un rétablissement complet du niveau d’avant la pandémie en termes nominaux, et à 97% en termes réels, après ajustement pour tenir compte de l’inflation. Mais les défis subsistent selon l’agence : face à la hausse des prix et à la conjoncture économique difficile, les touristes devraient continuer à rechercher un bon rapport qualité-prix et à voyager plus près de chez eux. Par ailleurs, les températures extrêmes et d’autres phénomènes météorologiques pourraient avoir une incidence sur le choix de la destination de nombreux voyageurs. Enfin, l’incertitude liée à l’agression russe contre l’Ukraine, le conflit entre Israël et le Hamas et d’autres tensions géopolitiques croissantes constituent également des risques importants pour le tourisme international. Au cas où cela nous avait échappé.

LG

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Selon le dernier indice de développement des voyages et du tourisme lancé par le Forum économique mondial (Wef), les pays riches sont ceux qui profitent le plus de l’économie du tourisme. Dans l’ordre : les États-Unis, l’Espagne, le Japon, la France, l’Australie, l’Allemagne, la Grande-Bretagne, la Chine, l’Italie et la Suisse sont en tête des 119 destinations évaluées. Ces pays bénéficient de nombreux avantages comme « un environnement commercial favorable, des facilités pour voyager, des infrastructures de transport et de tourisme bien développées et de nombreuses attractions naturelles et culturelles ». Selon le Wef, les 30 premiers pays du classement, qui sont aussi les économies les plus développées, contribuent à plus de 75% à la production économique de l’industrie du voyage. On ne prête qu’aux riches.

NB

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Le World Travel and Tourism Council s’est associé avec IC Bellagio pour lancer une campagne mondiale intitulée Community Conscious Travel. Elle vise à « sensibiliser et à inciter les touristes et les responsables locaux à agir pour maintenir l’équilibre délicat entre la qualité de vie des résidents, l’expérience du voyageur et le respect de l’environnement ». Par exemple, la campagne prône les visites hors des heures de grande affluence, l’étalement des voyages tout au long de l’année, et les séjours dans des destinations moins fréquentées. Le WTTC prévoit de lancer d’ici cet été cette campagne vidéo qui met en avant « les énormes avantages que le tourisme peut apporter à ces destinations et à leurs habitants ». Elle sera diffusée sur les réseaux sociaux. Julia Simpson, présidente et directrice générale du WTTC, a déclaré : « Notre campagne Community Conscious Travel montre comment les consommateurs peuvent voyager à travers le monde tout en ayant un impact positif et en soutenant les communautés locales. » On n’aurait pas dit mieux.

EB

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