Catégorie : Tendances

« Je vis du fruit de mon travail, je peux voyager, je peux consommer » : Philippe Croizon, connu pour avoir traversé la manche à la nage malgré une amputation des quatre membres, a tenu à rassurer les professionnels du tourisme dès la conférence d’inauguration de l’IFTM. « Je voyage avec ma famille, je vais au restaurant avec des amis. Un lieu accessible, c’est 10 à 15% de chiffre d’affaires supplémentaire« , a-t-il expliqué. « L’inclusion est quelque chose que nous n’abordons pas dans notre secteur », a reconnu Valérie Boned, présidente des EdV. Et pourtant, « au-delà de la valeur morale, c’est une opportunité de business », reconnaît-elle. « Quand une chambre est bien aménagée, elle ne sert pas qu’aux personnes en situation de handicap, elle peut servir à des personnes âgées, ou à une famille car les chambres sont plus grandes », ajoute Annette Masson, présidente de l’association Tourisme et Handicaps. Et si on rappelle qu’un Français sur trois aura plus 60 ans en 2050, il serait bête de ne pas profiter de cette manne. Commercer, c’est prévoir.

LG

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‘après une étude menée par Peter Neumann et Sven Pastowski, professeurs à l’Université internationale d’Erfurt, près de 70% des professionnels du tourisme ne proposent pas à leur client affaires de prolonger leurs séjours par des loisirs, ce que les Anglo-saxons ont appelé le bleisure. C’est d’autant plus dommage qu’en Allemagne, plus de 80% des voyageurs d’affaires combineraient volontiers leur voyage de travail avec un séjour de loisir. « Malgré cet énorme potentiel, les villes, les régions et le secteur hôtelier allemands sont jusqu’à présent à peine préparés à cette tendance, observe Peter Neumann. En conséquence, ils passent à côté de beaucoup d’opportunités, surtout auprès des générations Y (nées entre 1980 et 1995) et Z (nées après 1995) très disposées à dépenser. » Il rappelle l’avantage du bleisure : les voyageurs sont « déjà à destination et n’ont pas besoin d’être recrutés avec des coûts de marketing élevés. Comme leur voyage est généralement financé par leur employeur ou leur client, les voyageurs bleisure disposent d’un budget nettement plus élevé pour la culture, les loisirs, la gastronomie et la mobilité, qui est dépensé dans la ville ou la région. » CQFD.

NB

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La Conférence mondiale de l’Onu sur l’œnotourisme s’achève aujourd’hui à Erevan, en Arménie. L’occasion de ressortir le Wine Lover’s Index 2023 de Bounce, qui propose un palmarès des dix meilleures destinations mondiales pour le tourisme vitivinicole, selon un indice basé sur cinq indicateurs : la consommation de vin dans le pays, la production de vin du pays, la superficie des vignobles (en % du pays), le nombre de visites et dégustations et le coût moyen d’une bouteille. En 2023, c’est le Portugal qui arrivait en tête, avec un score de 8,83/10. Il était suivi de la Moldavie, de l’Italie, de l’Espagne et de la Géorgie. La France n’arrivait qu’en sixième position, devant la Hongrie, la Nouvelle Zélande, la Grèce et le Chili. C’est sans doute notre modeste consommation de vin qui est à l’origine de cette piètre position de la France. Un effort dans ce domaine est à la portée de tous.

NB

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Selon les estimations de l’Association mondiale du tourisme WTTC, la contribution du tourisme au produit intérieur brut mondial augmentera de 12% pour atteindre 11.000 milliards de dollars au premier semestre de cette année. Cela correspond à 10% du produit intérieur brut mondial. En 2023, les États-Unis constituaient le marché du tourisme le plus important au monde, avec une contribution au PIB américain de 2.360 milliards de dollars. La Chine était le deuxième marché mondial, avec un tourisme contribuant à hauteur de 1.300 milliards de dollars au PIB, malgré la réouverture tardive de ses frontières. L’Allemagne arrivait à la troisième place (488 milliards de dollars), suivi du Japon, (297 milliards et du Royaume-Uni (295 milliards). La France, pourtant première destination touristique mondiale en nombre de touristes, conserve sa sixième place avec une contribution de 264,7 milliards de dollars, suivie de près par le Mexique avec 261,6 milliards de dollars. Selon le WTTC, l’industrie du tourisme fournit environ 348 millions d’emplois dans le monde, soit environ 13,6 millions de plus qu’en 2019, l’année record précédente. Et les besoins en main-d’œuvre restent toujours aussi importants. Rien qu’aux États-Unis, selon la US Travel Association, il existe actuellement environ un million de postes vacants dans le secteur des loisirs et de l’hôtellerie.

NB

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Bee Travel News suspend ses parutions à partir de ce soir pour une trêve estivale. Nous allons en profiter pour faire une révision générale de nos systèmes informatiques, procéder à quelques réglages, peaufiner notre stratégie de développement et reposer nos journalistes. A la rentrée, nous serons ainsi en mesure de vous proposer un Bee Travel News encore plus affûté pour continuer à vous délivrer une actualité mondiale du tourisme toujours plus percutante et sans concession ! Bon été à tous.

NB

Josette Sicsic est la spécialiste en France des comportements et pratiques touristiques et de leurs évolutions sur les marchés nationaux et internationaux. Grande voyageuse et journaliste, elle a créé Touriscopie, un journal qui décrypte chaque mois les nouveaux comportements des touristes et les grandes tendances du voyage. Pierre Josse est aussi grand voyageur, journaliste, photographe et directeur de la rédaction des Guides du Routard. Après avoir voyagé pendant plus de 40 ans, ils ont eu envie de répondre à une question cruciale : est-ce que le voyage c’était mieux avant ? Du Chili à la Grèce, de la Chine au Londres du « Swinging London », de New York à la Californie de la Silicon Valley… ils racontent dans Voyages, c’était mieux avant ? leurs histoires de voyages, truffées d’anecdotes, et analysent le développement touristique de 24 destinations touristiques, de 1960… aux années covid. Après-demain jeudi, ils présenteront Voyages, c’était mieux avant ? à 19h30 à la librairie Caractères au 72 avenue des Gobelins à Paris… On saura alors si c’était mieux avant… ou non.

NB

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Quatre touristes de l’espace vont décoller à bord d’une fusée SpaceX vendredi 12 juillet. Il s’agit de la première étape du nouveau programme de l’entreprise d’Elon Musk baptisé Polaris. Mais c’est surtout la deuxième fois que SpaceX envoie des civils dans l’espace. Annoncée début 2022, la mission Polaris Dawn prend le relais d’Inspiration4, qui avait déjà relevé le défi d’envoyer un équipage de quatre civils dans l’espace en septembre 2021. Mais cette fois, tout s’accélère. D’abord, les passagers ne passeront pas trois jours en orbite, mais cinq. Ensuite, l’altitude visée est bien plus importante. Contre les moins de 600 km de la première mission, SpaceX compte cette fois survoler la Terre à environ 1.300 km. Jamais aucun humain n’avait été aussi loin dans l’espace depuis les missions Apollo. Et pour la première fois, un civil va effectuer une sortie spatiale… L’espace d’un rêve.

NB

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Les mariages constituent la deuxième source de dépenses en Inde, juste après la nourriture. L’Indien moyen dépense deux fois plus pour une cérémonie de mariage que pour l’éducation. En Inde, le coût moyen pour un mariage s’élève à 1,2 million de roupies indiennes (13.400 euros), soit plus de cinq fois le PIB par habitant de l’Inde, qui est de 2.540 euros, et trois fois son le revenu annuel moyen d’un ménage, soit près de 400.000 roupies indiennes (4.500 euros) pour les mariages. Environ 8 à 10 millions de mariages sont célébrés chaque année, et les dépenses des Indiens pour leurs voyages de noces à l’étranger sont estimées à 1,75 milliard d’euros. La plupart des jeunes mariés qui ont célébré leur mariage à l’étranger au cours de l’année écoulée ont opté pour des célébrations à gros budget d’une moyenne d’environ 186.000 euros. Pragmatique, le Premier ministre indien, Narendra Modi, a appelé le public à « se marier en Inde », plutôt qu’à l’étranger.

NB

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Qu’il s’agisse de la place Saint-Marc bondée à Venise ou d’une longue file d’attente devant la tour Eiffel à Paris, le surtourisme est un phénomène que l’on rencontre souvent en vacances. Mais pour de nombreux vacanciers allemands, le phénomène ne joue apparemment pas un rôle majeur dans le choix d’une destination. C’est le résultat d’une enquête représentative menée par YouGov pour le compte d’Evaneos. 51% des personnes interrogées ont en effet déclaré qu’elles n’avaient jamais entendu parler de surtourisme ou qu’elles ne savaient pas ce que cela signifiait. 64% ont répondu qu’elles n’y avaient jamais été confrontées en tant que voyageur. Enfin, 71% des personnes interrogées se sentent peu ou pas du tout responsables des conséquences négatives du tourisme de masse. En vacances, le touriste allemand doit sans doute préférer les visites culturelles, la découverte de la gastronomie locale ou la baignade dans les petites criques préservées et sauvages, plutôt que de se perdre dans un resort de bord mer ou sur une plage bondée d’Espagne, de Croatie ou d’Italie. 

NB

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Les voyages des Chinois à l’étranger ne se sont pas encore rétablis, 18 mois après la fin des restrictions liées à la pandémie. En 2023, 87 millions de voyages à l’étranger ont été effectués, soit une baisse de 40% par rapport à 2019. Les observateurs du secteur estiment que ces départs à l’étranger ont encore baissé depuis le Nouvel An chinois en février. Autre mauvaise nouvelle : selon des données touristiques des Nations Unies, les voyageurs chinois ont dépensé l’année dernière 24% de moins qu’en 2019. Liu Simin, le responsable du département du tourisme de l’Institut de recherche de la Société chinoise pour les études prospectives, prédit que les voyages internationaux en Chine ne reviendront pas aux niveaux d’avant la pandémie « avant cinq ans ». Il précise que « la dévaluation du yuan chinois, combinée à l’inflation aux États-Unis et en Europe, constitue un double coup dur pour les voyageurs chinois à l’étranger. » C’est aussi un coup dur pour des pays comme la France, l’Australie ou les États-Unis, qui figuraient parmi les destinations les plus prisées des touristes chinois avant la pandémie.

NB

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