Catégorie : Tendances

“Les vacances, oui, mais pas à n’importe quel prix.” Selon le Sofinscope 2025, un peu plus d’un Français sur deux prévoit de partir cet été (55 %), chiffre en recul pour la troisième année consécutive. Le budget moyen baisse de 6 % à 1. 598 €, forçant de nombreux foyers à revoir la durée (40 % partiront une semaine) ou la destination du séjour. Autres stratégies : voyager hors saison, choisir des pays moins chers ou opter pour des facilités de paiement. Et la conscience environnementale progresse : 52 % des Français refusent de partir à tout prix si cela nuit à la planète, 57 % privilégieraient le train à l’avion, et près d’un tiers accepteraient de payer plus pour voyager de manière plus écolo. Mais disent-ils la vérité ?

LG

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Virgin Galactic, fondée par Richard Branson, prévoit d’augmenter le prix de ses vols spatiaux (sans en dévoiler le nouveau montant) lors de la reprise des ventes début 2026. Les billets, auparavant à 600.000 dollars (530.000 euros), concerneront le nouveau vaisseau Delta, prévu pour des vols dès l’été 2026 (mission de recherche), suivis de vols touristiques à l’automne. Virgin Galactic a suspendu ses activités touristiques en juin 2024 pour se concentrer sur le développement de son vaisseau spatial Delta modernisé. Les nouveaux modèles pourront accueillir six passagers, soit deux de plus que l’appareil utilisé lors des précédents voyages. Le nouveau vaisseau est également conçu pour accélérer les rotations entre les missions. Virgin Galactic espère résorber en un an son retard de réservations, notamment par rapport au Blue Origin de Jeff Bezos. Quand on fait du tourisme spatial, pour bien faire face à la concurrence, mieux vaut ne pas être dans la lune.

NB

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Le tourisme spatial permet à des particuliers de vivre une expérience d’astronaute en admirant la Terre depuis l’espace et en flottant en apesanteur. Ce marché en pleine croissance, estimé à 1,5 milliard de dollars fin 2024 et projeté à 17,7 milliards d’ici 2033 (croissance annuelle de 36,6 %), reste encore peu structuré, notamment en Europe et surtout en France. Pour accompagner ce développement, l’association française à but non lucratif Space Consult a été créée. Elle vise à structurer la filière, promouvoir le tourisme spatial, coordonner les initiatives existantes, informer le public, encadrer juridiquement l’activité, et poser les bases d’une société de conseil dédiée. Elle regroupe des experts du tourisme, du spatial, des professions connexes et des passionnés. Ses fondateurs sont Michel Messager, Roch Guilabert et Laurent Queige, tous trois spécialistes du tourisme et engagés de longue date dans ce secteur innovant. Eux, ont bien les pieds sur Terre.

NB

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Une étude menée par YouGov révèle que pour de nombreux Allemands, la planification des vacances n’est pas toujours synonyme de plaisir. En effet, 62% des sondés jugent cette étape au moins partiellement stressante. Les principales sources d’inquiétude concernent des aspects logistiques : le choix de la taille des bagages (42%), l’organisation des transferts vers l’aéroport (33%) et la réservation des vols (30%). En comparaison, le choix du lieu de séjour ou de l’hébergement est perçu comme moins problématique. La majorité des voyageurs anticipent leur départ : 46% réservent leur séjour plus de trois mois à l’avance. À l’inverse, 10% prennent leur décision au dernier moment, avec un délai d’un mois ou moins. Trois mois, ça laisse le temps de bien choisir la taille de ses bagages.

NB

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« Les voyages restent cette année en tête de la liste des souhaits des consommateurs allemands », a déclaré Norbert Fiebig, président de l’Association allemande du voyage (DRV), lors de la conférence de presse d’ouverture de l’ITB à Berlin. En 2024, les dépenses de voyage des Allemands ont atteint un niveau record de 83,4 milliards d’euros, soit une augmentation de 5,6% par rapport à l’année précédente. C’est près de 14 milliards d’euros de plus qu’avant la pandémie. Le marché des voyages à forfait s’est particulièrement développé, représentant près de 40 milliards d’euros, soit une hausse de 7%. Les ventes de voyages individuels ont quant à elles progressé de 4%. Pour 2025, les professionnels du secteur anticipent pour l’Allemagne une nouvelle hausse d’environ 6% des dépenses dédiées aux voyages à forfait. « En ces temps très difficiles, les vacances jouent un rôle particulier, souligne Norbert Fiebig. Même si la propension globale à consommer est en baisse, les gens privilégient leurs envies de voyage et préfèrent économiser sur d’autres dépenses. » Il conclut : « L’envie de voyager est là, les voyages et les vacances restent essentiels. » C’est un message de paix, on ne saurait guère dire mieux.

NB

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Le succès du pass annuel « All You Can Fly » de Wizz Air, épuisé en seulement 48 heures après son lancement en août 2024, illustre l’engouement envers les abonnements qui offrent des voyages à volonté. Ce pass permet de réserver des vols sur 780 itinéraires à travers 53 pays, bien que soumis à des restrictions, notamment une fenêtre de réservation limitée à 72 heures avant le départ. Les compagnies maritimes suivent la tendance. Virgin Voyages propose un abonnement permettant de naviguer toute l’année sur ses itinéraires. Le pass 2026, fixé à 199.000 dollars, inclura des avantages exclusifs comme des vols aller-retour et un séjour sur Necker Island, l’île privée de Richard Branson. Le secteur de l’hôtellerie n’est pas en reste. Inspirato propose à ses membres des tarifs réduits sur plus de 400 hébergements de luxe, tandis que des groupes comme Tablet Hotels ou AKA offrent des abonnements incluant des surclassements et des accès privilégiés à des services exclusifs. Problème : selon la perspicace Agence européenne pour l’environnement, ces programmes favorisent l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre et le surtourisme, en contradiction avec les objectifs de réduction de l’empreinte carbone des transports d’ici 2030.

LG

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Pour Ursula Weixlbaumer-Norz, directrice de Kids & Fun Consulting, « les mères sont celles qui prennent les décisions les plus importantes lors de la planification des vacances. Les professionnels du tourisme doivent donc prêter une attention particulière à leurs besoins. » Dans son étude Le Monde des Mères, réalisée auprès de 2.500 mères dans des pays germanophones, plusieurs tendances clés se dégagent. Pour 90% des participantes, l’un des critères essentiels lors du choix des vacances est de pouvoir partager « des expériences en famille ». Près des deux tiers des répondantes attachent également une grande importance aux offres et aux infrastructures adaptées aux enfants. Le critère du prix arrive ensuite, considéré comme déterminant par 77% des mères interrogées. En revanche, la « durabilité » du séjour n’est une priorité que pour 15% d’entre elles. En résumé, réussir à combiner les trois premiers critères (expériences familiales, offres adaptées aux enfants et budget maîtrisé) est la clé pour convaincre les mères dans leurs choix de destinations.

NB

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En 2024, le nombre de touristes internationaux a atteint 1,4 milliard, marquant un retour aux niveaux d’avant la pandémie. Les recettes ont grimpé à 1.600 milliards de dollars, stimulées par une forte demande en Europe et en Asie. La région Asie-Pacifique a enregistré une croissance spectaculaire de 33%, portée par la réouverture complète de la Chine. Cependant, cette reprise s’accompagne de nouveaux défis : saturation des sites touristiques, impact environnemental croissant et flambée des prix dans certaines destinations. Des villes comme Barcelone et Kyoto ont déjà mis en place des restrictions pour mieux gérer l’afflux de visiteurs. Pour 2025, une croissance de 3 à 5% est prévue, sous réserve d’une inflation maîtrisée et d’un climat géopolitique stable. Face à ces enjeux, l’Onu Tourisme appelle à un modèle plus durable, conciliant développement économique et préservation des écosystèmes fragiles. Mais qui écoute encore l’Onu Tourisme ?

LG

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Bientôt la fin des huit semaines de congés estivaux ? Élisabeth Borne, la ministre de l’Éducation nationale a en tout cas relancé l’idée de raccourcir les vacances d’été dès la rentrée 2026. Elle estime que les trop longues coupures fragilisent les élèves en difficulté. La mesure n’est pas consensuelle. « En Europe du Nord, avec des journées plus courtes, les effets sont positifs », a concédé le syndicat d’enseignants SE-Unsa en réaction à la proposition de la ministre de l’Éducation. « L’économie du tourisme freinera », estime de son côté Sophie Vénétitay, du syndicat Snes-FSU. Côté Snuipp-FSU, on estime que le sujet doit passer après la crise du métier d’enseignant ou la question des effectifs trop chargés par classe. Mais 2026, c’est le bout du monde pour un gouvernement sous la menace constante d’une motion de censure.

LG

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La dernière étude de la Commission européenne du tourisme (ETC) sur le tourisme européen montre que plus de 50% des pays européens ont dépassé le volume d’arrivées étrangères atteint en 2019. La reprise la plus lente est observée dans les pays limitrophes de la Russie et de l’Ukraine : les États baltes, la Finlande, la Roumanie et la Slovaquie continuent d’afficher des déficits compris entre 11% et 24% par rapport à 2019. « Notre dernière enquête sur les intentions de voyage des Européens entre octobre 2024 et mars 2025 a révélé que 13,2 % des sondés restent préoccupés par le conflit en cours entre la Russie et l’Ukraine, ce qui en fait la troisième plus grande préoccupation des voyageurs européens », explique un responsable de l’ETC. L’inflation dans le secteur du tourisme continue également de poser des problèmes, avec des répercussions sur la demande, tant dans la région que pour les destinations lointaines. Toutefois, la forte demande touristique demeure le facteur positif le plus important pour 2025. Les intentions de voyage des Européens restent élevées : 73% des sondés prévoient de voyager entre octobre 2024 et mars 2025, soit une augmentation de 6% par rapport à l’année précédente.

NB

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