Catégorie : Tendances

D’après l’Economist Intelligence Unit (EIU), les arrivées de touristes dans le monde devraient augmenter de 30% en 2023 après avoir augmenté de 60% en 2022. Cependant, elles ne reviendront toujours pas aux niveaux d’avant la pandémie. En effet, le ralentissement économique, les sanctions contre la Russie et, surtout, la stratégie zéro-covid de la Chine vont peser sur l’industrie du tourisme. De plus, les hôtels, les restaurants, les compagnies aériennes ou les aéroports devront toujours faire face à la pénurie de main-d’œuvre, à des grèves et aux prix élevés des aliments et de l’énergie. Enfin, l’impact du changement climatique devient de plus en plus apparent : les températures élevées, la pénurie d’eau et les inondations vont obliger les destinations touristiques à agir. Et les touristes à apprendre à skier sur la pelouse.

NB

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Les Etats-Unis, via l’Agence américaine pour le développement international (USAID), s’engagent à soutenir la promotion de safaris respectueux de l’environnement en Afrique, au moment où l’industrie du tourisme reprend des couleurs. USAID a déclaré s’engager à verser 2,5 millions de dollars, via un fonds, à des opérateurs de safari au Botswana, au Kenya, en Namibie, en Afrique du Sud, en Tanzanie, et en Zambie. « Si les opérateurs ne parviennent pas à se remettre d’aplomb financièrement, des terres sauvages qui étaient auparavant protégées seront exposées à de forts risques de destruction, ce qui ne ferait qu’empirer la santé de la planète, exacerberait le changement climatique, et priverait des populations locales d’opportunités d’emploi », explique l’organisation. Qui dit que les Américains ne sont pas sensibles aux questions environnementales ?

LG

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On le sait, la récente COP27 n’a pas été un franc succès. Lors du dernier Totec organisé récemment à Paris par nos confrères d’Eventiz Media Group, maison mère de L’Echo Touristique, le cabinet Roland Berger notait que l’on était « loin des objectifs fixés lors des Accords de Paris. Si on voulait se remettre sur la trajectoire nous permettant la neutralité carbone en 2050, il faudrait réduire nos émissions de 43% à l’horizon 2030. » Pour Roland Berger, si la mise en conformité du plan RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) est une nécessité, « tout le monde n’est pas prêt à payer pour cela ». C’est là où le bât blesse : il y a un trop gros décalage entre les grandes entreprises déjà investies et les petites entreprises du secteur du voyage « qui ne sont pas suffisamment sensibles aux enjeux RSE ou ne s’en donnent pas les moyens ». Et de prévenir : « Le secteur risque d’avancer à deux vitesses et de se fragmenter, comme lors de la transformation digitale. »

OD

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D’après une étude réalisée en France par Voyages Pirates, « en 2022, la variable écologique dans l’organisation d’un voyage était prise en compte par 42% des sondés ». 52% ont choisi de rester sur place plus longtemps. 35% ont choisi des destinations ou des hébergements respectueux de l’environnement. 27% ont préféré prendre le train plutôt que l’avion. Enfin, 10% ont indiqué avoir payé une compensation carbone sur le billet d’avion. Pour les 58% qui n’ont pas pris en compte l’environnement pour leurs voyages en 2022, 38% estimaient que ce n’était pas leur priorité et 29% ont considéré que le respect de l’environnement coûtait trop cher. En revanche, pour 2023, 60% des sondés envisagent d’y faire attention pour leurs réservations à venir. 42% comptent privilégier le train au détriment de l’avion. Et 15% se disent prêts à payer plus cher leur billet d’avion pour compenser. Le problème avec les intentions, c’est qu’elles n’engagent que ceux qui y croient.

NB

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Il y a quelques années, on disait encore que le tourisme causait jusqu’à 11% de toutes les émissions mondiales de gaz à effet de serre. Une étude de l’Association mondiale du tourisme (WTTC) montre que la proportion est plus faible. En effet, d’après ce nouveau rapport, le secteur des voyages et du tourisme n’est plus responsable que de 8,1% de toutes les émissions de gaz à effet de serre par an. Cette étude couvre 185 pays. Pour parvenir à ce résultat, le WTTC estime que ces émissions de CO2 ont régulièrement diminué depuis 2010 « en raison des développements technologiques et de l’introduction d’une série de mesures d’efficacité énergétique dans toutes les branches du secteur« . Le WTTC rappelle qu’entre 2010 et 2019, le PIB du secteur a augmenté en moyenne de 4,3% par an, tandis que son empreinte écologique n’augmentait que de 2,4%. Vivement dans 10 ans.

NB

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Pas moins de 82% des voyageurs américains déclarent avoir visité au moins une destination « tourisme noir  » au cours de leur vie, là où se déroulent des guerres ou toutes sortes de catastrophes meurtrières. Sont-ils poussés à visiter ces sites par « voyeurisme ou pour partager la douleur et manifester leur soutien ? » se demande Dorina-Maria Buda, professeur d’études touristiques à l’Université de Nottingham Trent. Bonne question. L’une des personnes interrogées est partie avec ses deux enfants au Cambodge pour entendre les témoignages de rescapés des massacres perpétrés par les Khmers rouges : « Ils ont adoré ! ». Sans commentaire.

LG

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Le Black Friday qui, curieusement, dure bien au-delà d’un vendredi, inspire les escrocs. Ainsi, nous sommes nombreux à avoir reçu ce message : « Salut, c’est le Black Friday cadeaux Air France : dépêchez-vous, la fenêtre d’opportunité se referme ! Répondez à notre quizz, trouvez le prix caché et gagnez jusqu’à deux billets aller-retour pour l’Europe. »  Le lien vers lequel renvoie le message demande de valider la participation en communiquant des informations bancaires. Face à de nombreux signalements, Air France a publié sur Twitter un message de mise en garde, assurant ne pas être à l’origine de ce jeu et rappelant que ce n’était pas dans son habitude d’offrir des cadeaux.

LG

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Le restaurant Le Doyenné a été élu table de l’année dans l’édition 2023 du guide Fooding. Doté de son élevage de cochons en plein air et d’un potager, le restaurant, qui a ouvert en juillet à Saint-Vrain (Essonne), est situé à 40 km de Paris dans une zone dépourvue de tables gastronomiques. The Presbytère à Heugueville-sur-Sienne (Manche) du chef britannique Edward Delling-Williams (meilleur country pub) ou Oiseau Oiseau du Français Sven Chartier à Perche-en-Nocé (Orne) ont été récompensé d’un Fooding d’amour. Jour de Fête à Valennes (Sarthe) est élu « meilleur café du village ». Le Gallion, bar mythique de Lampaul-Plouarzel (Finistère), a été curieusement oublié. On y sert pourtant de remarquables produits locaux dont le Ty jaune, le pastis breton.

LG

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Dans son rapport trimestriel, European travel commission (ETC) estime que l’Europe devrait regagner cette année près de 75% du volume des arrivées de 2019. Le rapport prévoit aussi que l’inflation va peser sur les dépenses et la demande touristique des Européens, retardant la reprise. ETC prévoit que les Européens préféreront les voyages court-courriers en Europe, car ils sont moins chers. Ils représentent environ 72% du volume de touristes en Europe. Les Asiatiques sont toujours aux abonnés absents, pour des raisons sanitaires, et les Russes, pour les raisons que l’on sait. Dans ce contexte, la seule petite éclaircie va venir du marché américain, boosté par la force du dollar et la faiblesse de l’euro.

NB

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« L’éducation, l’emploi et la durabilité » étaient à l’ordre du jour du 16e sommet des ministres du Tourisme organisé par l’OMT dans le cadre du World Travel Market de Londres, qui s’est achevé hier. Pour Zurab Pololikashvili, secrétaire général de l’OMT, « notre travail consiste à créer des emplois ». Il rappelle que le tourisme mondial est aujourd’hui à environ 70% de son niveau prépandémique, et estime que « la fenêtre d’opportunité ne restera pas ouverte éternellement ». Pour lui, « c’est maintenant qu’il faut repenser le tourisme comme un pourvoyeur d’emplois, un pilier économique et, dans le contexte de la Cop27, comme une solution à l’urgence climatique ». Nous sommes toujours d’accord avec les grandes idées durables de Zurab Pololikashvili, mais il oublie à chaque fois de nous dire comment on fait.

NB

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