Catégorie : Tendances

Malgré le surcoût souvent engendré par les travaux de mise aux normes, Charentes Tourisme poursuit sa politique d’aménagement en faveur des personnes handicapées. Charente-Maritime et Charente sont en tête du label Tourisme et Handicap, avec 483 sites labellisés. « Nous sommes fiers d’être les premiers, mais ce n’est pas une course. Si d’autres départements nous talonnent, tant mieux, car le but est de continuer à œuvrer pour accueillir les personnes en situation de handicap dans de bonnes conditions. Le tourisme doit être accessible à tous et les aménagements peuvent profiter aussi aux seniors. Et on va sans doute m’accuser d’être mercantile, mais cela génère aussi du chiffre d’affaires », affirme Stéphane Villain, président de Charentes Tourisme.

LG

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Pour Jean-Luc Boch, président de l’Association nationale des maires de stations de montagne, le taux d’occupation pour les vacances d’hiver 2023, « supérieur à 72%« , est « encourageant ». Mais ce n’est pas suffisant, car les stations de ski pour vivre ont certes besoin de réservations, mais surtout de skieurs. Le nerf de la guerre, ce sont en effet les ventes de forfaits de ski. En France, la pratique du ski n’en finit pas de reculer. Elle ne concernait plus que 13% de la population l’an dernier. C’est très loin des taux enregistrés dans les grands pays alpins. Autre problème : les skieurs, moins nombreux, sont surtout plus âgés. Une start-up française, Ski-Mojo, s’est mise en tête de faire revenir sur les pistes les skieurs découragés par leur forme physique. Elle a imaginé un exosquelette qui « va maintenir le skieur dans une position optimale ». Pour son DG, Gabriel Castelain, « c’est la même idée que le vélo à assistance électrique ». Dans les années à venir, si la neige le permet, ça va être de plus en plus fun l’ambiance au ski.

NB

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Les cartes routières numériques et autres GPS que l’on trouve dans nos smartphones, bien que très performants, ne sont pas dépourvus de défauts : les batteries se déchargent rapidement et on ne capte pas toujours bien les signaux satellites. Avec les cartes papier, on ne rencontre pas ce genre de problème. C’est sans doute pour ces raisons qu’elles regagnent aujourd’hui en popularité. Selon un porte-parole d’Ordnance Survey, l’Agence nationale de cartographie de Grande-Bretagne, « les ventes de cartes routières outre-Manche ont explosé en 2020, avec une augmentation de 144% par rapport à l’année précédente. Un an plus tard, en 2021, il y a eu une nouvelle augmentation de 28%. » En 2022, aux Etats-Unis, l’AAA (l’Association américaine des automobilistes) a imprimé 123% de cartes routières de plus qu’en 2021. D’après cette association, ce sont les millennials et la génération Z qui boostent la demande. Ceux-là même qui achètent des disque vinyles, écoutent les Beatles, et peut-être bientôt, réhabiliteront le Minitel.

NB

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Fernand Heinisch, président de l’Union luxembourgeoise des agences de voyages, se réjouit : « Nous nous trouvons pratiquement déjà au même niveau qu’en 2019, voire même au-dessus. » Avant la pandémie, 70% des résidents partaient au moins une fois en vacances, généralement en avion. « Depuis 20 ans on entend que les agences sont en train de mourir à petit feu, mais les conditions météo de ces dernières semaines poussent les clients à chercher le soleil, et l’après-pandémie a été une véritable renaissance pour notre secteur avec l’apparition d’une toute nouvelle clientèle, plus jeune », explique Fernand Heinisch, qui est convaincu que l’agence de voyages apporte une réelle plus-value et qu’elle ne disparaîtra jamais. En parallèle aux destinations classiques comme la France, l’Allemagne, l’Espagne, le Portugal ou l’Italie, des nouvelles destinations commencent à récolter les faveurs du public : la Scandinavie ou l’Islande, mais aussi les États-Unis et le Canada, qui sont en forte demande. L’Afrique du Sud reste également un favori, sans oublier le grand retour des croisières avec un carnet de réservations déjà bien fourni en 2023. L’inflation, désolé pour le cliché, ne semble pas angoisser le Luxembourgeois.

LG

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Elle s’est fait attendre mais elle est bien là. La neige va pouvoir rassasier les vacanciers chez qui, selon la Compagnie des Alpes, « l’appétit pour le ski est bien là ». Ce qui n’empêche pas de préparer « l’après » pour ne pas être dépendant du « tout ski ». L’entreprise investit « beaucoup pour trouver des activités outdoor hors ski ». Cela « va mettre du temps à mûrir et ne remplacera jamais totalement l’économie du ski telle qu’on la connaît aujourd’hui mais il faut s’y mettre quand même ». Par ailleurs, « avec la place que nous occupons dans le monde des sports d’hiver, nous avons aussi une valeur d’exemple ». Ainsi, souligne la Compagnie des Alpes « dans le cadre de nos engagements climatiques, nous avons rétabli une liaison ferroviaire depuis Londres et des trains depuis Paris pour diminuer les trajets en voiture. Et nous n’utilisons plus une seule goutte de diesel dans nos dameuses, nous sommes passés aux huiles végétales alimentaires usagées. » Tant mieux, car la société l’assure : « Sur nos domaines d’altitude on pourra skier en 2060. » On le croit sur parole, car à cette date, on ne sera vraisemblablement plus en état d’aller le vérifier, surtout le patron de BTN.

LG

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Une étude de Brand Trust a analysé la communication de 25 destinations touristiques en Allemagne, en Autriche et en Suisse. L’analyse basée sur l’IA montre que les termes utilisés sont presque toujours identiques : « passionnant », « célèbre », « diversifié », « beau », « culturel », « naturel », « unique », « confortable » et « actif ». La similitude tient au fait que les villes touristiques se concentrent sur ce qu’elles ont à offrir, plutôt qu’aux attentes de la clientèle. Il faudrait se demander « pourquoi  » la génération Z préfère Vienne à Munich, la génération X l’inverse, les millennials Berlin à Francfort, et les baby-boomers Hambourg à Munich. La stratégie de communication doit « passer de la réflexion sur le volume (nombre de touristes) à la création de valeur. Les destinations doivent avoir le courage de mettre en adéquation les bonnes valeurs et les bons arguments en face des bons clients. » Dommage, on aimait bien l’incontournable « Terre de contraste »…

NB

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D’après une enquête du cabinet d’études GFK, près de 85% des ménages allemands ont déclaré qu’ils prévoyaient de partir en voyage en 2023. C’est un chiffre très élevé puisque selon les études officielles, environ 70% des Allemands effectuent au moins un voyage de loisirs de cinq jours ou plus. Mais contrairement à 2022 et compte tenu de la hausse des coûts de l’énergie et l’inflation, les Allemands vont tâcher de trouver les meilleurs prix pour avoir des vacances moins chères. 42% ont déclaré qu’ils rechercheraient des séjours bon marchés, 40% des hébergements moins chers et 39% passeront leurs vacances en Allemagne. Ces arbitrages auront une autre conséquence d’après Christoph Zeh, auteur de l’étude : contrairement à ce qu’on observait avant la pandémie, « certains consommateurs ne s’autoriseront plus un deuxième ou un troisième voyage en plus de leurs vacances principales ».

NB

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Une enquête du Gardian et du Zeit révèle que les crédits compensation de carbone forestier approuvés par Verra (importante norme mondiale de certification des réductions d’émissions de carbone) et utilisés par de grandes entreprises seraient « en grande partie sans valeur et pourraient même aggraver le réchauffement climatique ». D’après l’enquête, « après avoir examiné environ les deux tiers des 87 projets de compensation carbone de la forêt tropicale approuvés par Verra, des scientifiques ont constaté que seulement 8 d’entre eux montraient des preuves de réductions significatives de la déforestation ». Chez Verra on conteste vigoureusement l’enquête, arguant que « les méthodes utilisées par les scientifiques ne permettent pas de mesurer sur le terrain le véritable impact des compensations ». Qui croire ? Dans le doute, on comprend mieux pourquoi les clients hésitent encore à compenser leurs voyages.

NB

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Andreas Kluth est éditorialiste chez Bloomberg. Il a rédigé un article apocalyptique sur l’avenir du ski dans les Alpes. Skieur dans les années 1970 et 1980, il explique qu’à cette époque « le ski n’était pas tant un passe-temps qu’un mode de vie ». Mais aujourd’hui, « voir les pistes vertes coupées par quelques rubans grisâtres de neige artificielle, le rend mélancolique ». De son temps, « les skis étaient en bois, longs et droits. Personne ne portait de casque. Mes enfants ont grandi avec des skis carving et des caméras GoPro fixées sur le casque. Ce sont d’excellents skieurs, sauf dans la poudreuse qu’ils n’ont jamais vraiment connue. » Depuis quelques années, malgré des chutes de neige de plus en plus irrégulières, les stations ont continué à investir, dans des canons à neige à l’impact écologique douteux, ainsi que dans « des télésièges à huit places, avec des chauffe-fesses et bientôt des chargeurs d’iPhone ». Dans les stations, les spas se multiplient et le VTT et l’équitation se développent. L’un de ses amis, moniteur de ski, s’est même reconverti dans les sushis, « les meilleurs », selon lui. Pour Andreas Kluth, « inexorablement, la neige se raréfiera au cours de notre vie, et toutes les tentatives pour en trouver, nous conduirons à des altitudes toujours plus élevées et à des destinations plus exotiques, à un coût toujours plus élevé en argent et en carbone. Le ski deviendra de plus en plus cher et exclusif. » A l’avenir, on ira donc à la montagne pour déguster les meilleurs sushis.

NB

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Le Forum économique mondial débute aujourd’hui à Davos, en Suisse. Au programme : fracture internationale, nationalisme et protectionnisme, et vives tensions entre les États-Unis et la Chine. Il sera sans doute aussi question de climat. Pour aborder toutes ces questions, Davos attend cette année 52 chefs d’État et de gouvernement, 121 ministres, 19 gouverneurs de banques centrales, ainsi que plus de 1.500 chefs d’entreprises. Beaucoup d’entre eux arrivent par avion. D’après Greenpeace, il y aura 500 vols supplémentaires en jet privé durant cette semaine vers les aéroports de Zurich, Dübendorf, Altenrhein et Samaden. Mais les organisateurs l’assurent : « Grâce à une compensation complète du CO2, le Forum est absolument neutre pour le climat. » Aujourd’hui, la neige tombe sur Davos. Malheureusement ça ne suffira pas pour faire oublier que depuis la première édition du Forum en 1971, le manteau neigeux s’est aminci de plus de 40% en moyenne dans les Alpes. 

NB

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