Catégorie : Tendances

En 2022, le nombre de litiges liés au voyage enregistré est de 18.335, un « haut niveau » que le médiateur du Tourisme, Jean-Pierre Teyssier, estime « préoccupant« . « Les annulations de vols constituent l’essentiel des problèmes qui nous sont présentés », a-t-il déclaré lors de la présentation du rapport annuel. Les transports aériens représentent les deux tiers des litiges (65,45%) en 2022. Le médiateur attire l’attention sur les plateformes de réservations en ligne où « les passagers subissent une information insuffisante, source de nombreux litiges, sur plusieurs points » comme les « procédures opaques de remboursement des annulations de vols » ou « les règles sanitaires fluctuantes imposées pour pouvoir embarquer ». Avant d’ajouter : « Si les professionnels concernés ne s’imposent pas eux-mêmes de meilleures pratiques, ils subiront à terme une réglementation pour protéger les consommateurs. » C’est dit.

LG

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Pour la huitième fois consécutive, Air France remporte la médaille d’or du Podium de la relation client dans le secteur Transport, après une enquête réalisée par BearingPoint et Kantar en décembre 2022 « auprès de clients/usagers d’entreprises/administrations, issus d’un échantillon de 4.000 personnes ». Pierre & Vacances monte sur la première marche du secteur Tourisme, ce qui ne lui était jamais arrivé. Dans la catégorie Plateforme et e-commerce, c’est Booking qui triomphe. Par ailleurs, selon l’enquête, face aux prix qui augmentent, les Français se divisent : 47% se disent prêts à accepter que les entreprises revoient à la baisse la qualité de leur service ou encore à réduire leurs achats/contrats pour éviter de subir une augmentation des tarifs, alors que 53% d’entre eux, intraitables, n’envisagent absolument pas ce type de compromis.

LG

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L’inflation, la guerre en Ukraine, le climat social ne semblent jusqu’à présent pas freiner l’envie de partir des Français. « Plus il y a une incertitude géopolitique, économique, environnementale, plus les Français ont besoin de cette parenthèse qu’est le voyage », explique Didier Arino, directeur du cabinet Protourisme. Cet été, le budget prévu pour les voyages à l’étranger « a même augmenté de 400 euros par rapport à 2022 ». C’est dans cette atmosphère que le Salon mondial du tourisme va ouvrir ses portes jeudi pour trois jours à Paris Expo Porte de Versailles. Offices de tourisme français et étrangers, agences de voyages, tour-opérateurs, ou spécialistes des loisirs, de l’hébergement ou du transport représenteront près de 400 destinations. Quelques villes seront mises à l’honneur comme Eleusis (Grèce), Veszprém (Hongrie) et Timisoara (Roumanie) qui bénéficieront en 2023 du titre de capitale européenne de la Culture. C’est toujours mieux que le titre peu envié de capitale des rats décerné à Paris par certains médias étrangers.

LG

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Pour les touristes, Caracas, la capitale du Venezuela, est la ville la plus dangereuse du monde. C’est ce qui ressort du baromètre annuel Numbeo qui évalue le sentiment personnel de sécurité d’un touriste qui visite une ville. Le résultat n’est donc pas basé sur des données objectives. Résultat : Caracas est à la première place. Elle est suivie par deux villes sud-africaines : Pretoria et Durban. On trouve ensuite Port Moresby (Papouasie-Nouvelle-Guinée), Johannesburg (Afrique du Sud), San Pedro Sula (Honduras), Kaboul (Afghanistan), Rio de Janeiro (Brésil), Fortaleza (Brésil) et Natal. Côté français, on notera que Marseille arrive en 47e position, devant Nantes (62e), Montpellier (78e) et Nice (84e). Quant à Paris, la ville est à la 101e place du classement mondial. Paris ne peut pas être bon en tout.

NB

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L’ITB a fait son grand retour après trois ans de pause en raison de la crise sanitaire. « Le voyage est de retour ! », a résumé Julia Simpson, présidente du World Travel and Tourism Council, le principal lobby international du tourisme. « L’épargne accumulée par toute une partie de la population pendant les confinements n’a pas encore été totalement dépensée et se déverse dans le secteur », selon l’économiste allemand Clemens Fuest, de l’institut IFO. « En 2023, certains consommateurs ont pu se dire « je pars, même si j’ai perdu du pouvoir d’achat », mais en 2024 cela ne sera sûrement pas le cas, ajoute-t-il. Certains adaptent déjà leur comportement. Ainsi, chez TUI, « un voyageur sur deux opte pour des « All Inclusive » afin d’avoir une meilleure vision de son budget vacances« , selon Stefan Baumert, directeur Allemagne du groupe. Dans les croisières, « 55% des clients disent vouloir dépenser moins d’argent, ou aller moins loin », selon Markus Stumpe, PDG du site spécialisé Cruisewatch. Le « partir, quoi qu’il en coûte », commence déjà à sonner faux.

LG

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Dans une étude publiée hier à l’occasion de la Journée internationale des femmes, l’OMT a conclu que les femmes représentaient 54% de la main-d’œuvre mondiale de l’industrie touristique. L’étude souligne également que « l’écart salarial entre les hommes et les femmes est plus faible dans le tourisme que dans les autres secteurs, et que le pourcentage de femmes occupant des postes de direction y est plus élevé ». L’OMT considère même que le secteur du tourisme « mène l’égalité des genres ». Mais il reste encore beaucoup à faire, puisque l’OMT reconnaît dans le même temps que « les femmes continuent de se concentrer dans les emplois les moins bien rémunérés et les plus précaires ». Le secrétaire général de l’OMT, Zurab Pololikashvili, a conclu : « Il est temps que le tourisme rende aux femmes ce qu’il leur doit ! » Bien dit Zurab.

NB

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« Le creux de la vague de 2021 est définitivement passé, a déclaré le président de la Fédération allemande du voyage (DRV), Norbert Fiebig, hier à l’ITB. Notre objectif est de terminer l’année au niveau de l’activité record enregistrée en 2019. » Et c’est bien parti pour : « Les réservations anticipées sont de retour et les agences de voyages et les voyagistes ont démarré cette année à plein régime. » Les destinations les plus demandées par les Allemands sont la Turquie, la Grèce et l’Égypte. L’Espagne est très sollicitée également, presque autant que la Turquie. Par ailleurs, la Tunisie et les Emirats arabes unis se sont hissés cette année dans le top 15 des réservations. Pour ce qui est des destinations long-courriers, les Etats-Unis restent en tête, en forte hausse, tout comme les Maldives et Maurice. La prudence s’impose toutefois. Si le chaos de l’été dernier dans l’aérien « ne devrait pas se reproduire », espère Norbert Fiebig, nul ne sait exactement quelles seront les conséquences à long terme sur le tourisme de la pandémie, de la guerre en Ukraine, de l’inflation et des prix élevés de l’énergie.

NB

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Après les grosses multinationales, ce sont maintenant les entreprises du tourisme (tour-opérateurs, agences de voyage et compagnies aériennes…), qui s’arrachent les consultants en développement durable. Lors d’une formation, ce salarié d’un voyagiste apprend qu’un simple aller-retour entre la France et un pays européen coûte facilement par personne une demi-tonne de CO2. Pour mémoire, chaque Français en consomme 10 tonnes par an. Et il faudrait n’en consommer que 2 pour limiter le réchauffement climatique. C’en est donc fini de la vente de voyages à l’autre bout de la planète ou de séminaires professionnels dans les îles qui ne sont plus en phase avec les engagements écologiques des entreprises. On rappelle, au passage, la célèbre définition du consultant : « Jeune diplômé que vous payez très cher pour qu’il vous délivre au bout de six mois des informations que vous connaissiez déjà. »

LG

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