Catégorie : Tendances

Olivia Grégoire, ministre du Tourisme, a tiré la première : pour elle, selon les premiers chiffres connus, la saison touristique en France est « bonne » et le bilan global, à la fin de la saison, devrait être « dans la lignée de 2022 ». Chez les Entreprises du Voyage, on constate que le nombre de Français ayant utilisé les services d’une agence de voyages pour partir en vacances cet été est « stable » par rapport à 2022 et en « léger retrait » par rapport à 2019. Quant aux budgets voyages, ils sont en forte hausse et, bonne nouvelle, « la répartition des départs devient plus équilibrée entre juillet, août et septembre. On s’oriente donc vers des saisons d’été plus longues ». Chez BTN, on y songe aussi…

OD

La compagnie aérienne de TUI, TUIfly, a licencié plusieurs employés qui avaient proférés des insultes envers des collègues dans un groupe WhatsApp. Les salariés concernés ont intenté une action en justice contre ces licenciements, invoquant notamment le caractère privé des discussions. Des arguments partagés par les tribunaux du travail de Hanovre et de Basse-Saxe. Mais le tribunal fédéral du travail ne l’a pas entendu de la même oreille. Il a estimé que les échanges sur un groupe WhatsApp n’avaient rien de confidentiel et a validé les licenciements. Le juge devait avoir à l’esprit cette vieille citation d’un philosophe grec : « L’insulte déshonore celui qui la prononce, pas celui qui la reçoit. »

NB

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Malgré la catastrophe du sous-marin Titan sur l’épave du Titanic, de plus en plus de touristes acceptent de prendre des risques élevés pour des destinations insolites. Ce secteur des voyages extrêmes est en plein essor. Une étude de Grand View Research a évalué le marché mondial des voyages d’aventure à 282 milliards de dollars (260 milliards d’euros) en 2021 et prévoit une croissance annuelle régulière jusqu’en 2030. Parmi les activités proposées, on peut plonger en Antarctique, escalader l’Everest ou randonner avec les gorilles au Rwanda. Sinon, des TO comme White Desert transportent leurs clients dans l’Antarctique en jets privés pour observer durant 7 jours les pingouins au pôle Sud pour 98.000 dollars. Plus abordable : un séjour en Afghanistan pour 3.000 dollars avec Untamed Borders. Mais le pompon revient tout de même à Blue Origin, dont le voyage d’une heure dans l’espace coûte entre 200.000 à 300.000 dollars. Parfois, des voyages à ce prix, on n’en revient toujours pas.

NB

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Une étude Ifop révèle que, pour près de la moitié des Français (33% des hommes et 60% des femmes), montrer son corps l’été est synonyme d’anxiété et de stress. Chez les femmes, cette proportion varie en fonction de l’âge : si 24% des 15-17 ans ressentent de la gêne, cette proportion passe à 59% chez les 18-24 ans et atteint son pic pour les 65 ans et plus (74%), contre 64% chez les 50-64 ans. 38% des femmes disent en avoir déjà pleuré. La pression du summer body est telle que 93% des femmes et 78% des hommes « préparent leur corps à être exposé aux yeux des autres » pour l’été. « Les injonctions au corps parfait, plus encore lorsqu’il est soumis au regard de l’autre, restent donc très prégnantes, en dépit des messages qui incitent à une meilleure acceptation de soi », analyse avec finesse une experte de l’Ifop. Chez BTN on a une astuce : on part en Islande, cet été. Avec une température moyenne de 12,5°, pas besoin de maillot de bain.

NB

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Virgin Galactic doit faire décoller ce jeudi aux Etats-Unis son premier vol commercial dans l’espace. Quatre passagers embarqueront dans le vaisseau : deux hauts gradés de l’armée de l’air italienne, un ingénieur du Conseil national de la recherche (CNR) italien, ainsi qu’un employé de Virgin Galactic. Deux pilotes seront aux commandes. Ces opérations commerciales sont attendues depuis des années et environ 800 clients ont déjà acheté leur billet – pour un prix d’abord compris entre 200.000 et 250.000 dollars par passager, avant d’être rehaussé à 450.000 dollars. Depuis, ils patientent mais leur tour de manège viendra : Virgin Galactic promet des vols spatiaux tous les mois.

LG

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A quelques jours des congés estivaux, Emmanuel Macron a rouvert le débat autour du calendrier des vacances scolaires. Les annonces du président de la République crispent-elles déjà le secteur du tourisme ? Trop tôt pour le dire mais il a déjà démontré par le passé qu’il savait faire entendre voix quand il était concerné. Un ancien recteur se souvient : « Quand vous faites le calendrier, vous composez avec les représentants des stations de ski qui veulent des vacances d’hiver tôt pour qu’il y ait de la neige, les élus du littoral qui veulent des vacances de printemps tard pour que la mer soit chaude, la sécurité routière qui veut décaler pour éviter que tout le monde soit sur la route le même jour et les loueurs de meublés qui veulent qu’on parte du samedi au samedi ! » Bon courage, donc.

LG

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Le 23 juin dernier, à Rome, un jeune touriste a gravé son nom et celui de sa fiancée, « Ivan+Haley 23 », sur l’un des murs du Colisée. Il a filmé son acte et a publié la vidéo sur les réseaux sociaux. Il est recherché et risque une amende d’aoins 15.000 euros et jusqu’à cinq ans de prison. C’est « vraiment un geste non civilisé et insensé », a réagi le maire de Rome, Roberto Gualtieri. Ces incivilités de la part de touristes sont malheureusement légion, comme on dit à Rome. Mais aussi à Bali, où des touristes ont posé nus sur le mont sacré Agung ou encore en Egypte, où un Danois et sa compagne ont escaladé la pyramide de Khéops de nuit pour se filmer au sommet en plein ébats. La liste est malheureusement très longue. Un nouveau nom est apparu aux Etats-Unis pour qualifier ces tristes individus : les « tourons« , contraction de « tourist » et de « moron » (« idiot »). 

NB

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La réalisation d’une étude qualitative menée auprès de seniors âgés de 60 à 85 ans et présentée en mai dernier lors de l’Academy of Marketing Science Annual Conference, a permis d’identifier plusieurs types d’obstacles au voyage. La difficulté à quitter le domicile est ainsi souvent mentionnée par les répondants. Ensuite, les interviewés font référence à leur capacité limitée à parler une autre langue que la leur. Ils mettent aussi en avant l’absence de compagnon de voyage à la suite d’un veuvage ou un divorce. Le peu de flexibilité qu’offrent les voyages organisés est également cité. Les recommandations : éviter des temps de trajets trop longs et des transports trop fatigants, avec prise en charge dès le domicile. Et, aussi, assurer la garde de leur animal de compagnie. Sur ce dernier point, cela vaut aussi pour les moins vieux, on en connaît.

LG

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« Corse : Maquis connaît vraiment », « Bretagne : Rendez-vous en Breizh inconnue », « Portugal : Vous allez aimer être à l’Ouest »… Dès la couverture, les sept guides Petaouchnok, lancés début juin par Hachette, affichent leur promesse, à savoir n’être « pas comme les autres ». Ces guides s’en tiennent pour l’heure à des destinations européennes, avec pour souci de promouvoir les « mobilités douces » (train, vélo, marche, transports en commun) et des adresses « engagées« , expliquent leurs cofondateurs, Raphaël de Casabianca et Antoine Delaplace. Sélectionner des établissements gérés localement, des restaurants locavores et « idéalement bio », dénicher des activités et expériences tournées vers la nature et le partage, tout en essayant de limiter au maximum son impact environnemental et social, « c’est comme ça qu’on conçoit le voyage responsable ». Bonne route.

LG

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Le cabinet de conseil Simon-Kucher a publié les résultats d’une étude mondiale sur les projets de voyages touristiques et d’affaires auprès de 4.000 personnes, dont 766 Français. D’après l’enquête menée en mai dernier, les Français seront nombreux à partir en vacances cet été (83%). On apprend aussi qu’avec l’inflation, ils ont anticipé leurs réservations, à l’instar des Britanniques, des Néerlandais et des Allemands. Les Français s’attendent également à ce que leurs dépenses de vacances soient supérieures de 9% à celles de 2022. L’étude révèle enfin que nos compatriotes ont une conscience écologique. 52% d’entre eux assurent préférer le train à l’avion et près d’un sur quatre (23%) serait disposé à payer davantage pour des alternatives de vacances plus écologiques… L’avantage avec le déclaratif, c’est que ça ne coûte rien de se parer de toutes les vertus.

NB

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