Catégorie : Tendances

Faut-il arrêter de prendre l’avion pour limiter le réchauffement climatique ? Pour Greenpeace, il n’y a même pas de débat. « Éviter de monter dans un avion est l’une des actions les plus efficaces que l’on peut faire à son échelle pour lutter contre le réchauffement climatique », estime l’association. Dans sa grande mansuétude, elle autorise les Français à prendre un vol long-courrier une fois tous les dix ans et non tous les cinq ans, la moyenne actuelle. Greenpeace précise aussi que le « gouvernement doit faciliter cette transition et permettre à tout le monde de voyager responsable, en taxant (enfin !) l’aviation pour financer le secteur ferroviaire ou en plafonnant les décollages dans les principaux aéroports, par exemple ». Pour l’instant, la voix de l’association porte peu : l’Europe vient d’obliger les Pays-Bas à renoncer à son projet de réduire les créneaux à Amsterdam-Schiphol…

LG

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Selon une enquête de la Fondation Higher Education for Good, plus de 50% des 15-29 ans interrogés ne veulent pas modifier certains aspects de leur vie pour faire face à la crise environnementale. Pour 27% d’entre eux, renoncer aux activités, et notamment aux voyages, est « impensable« . Paradoxe : 37% des jeunes interrogés déclarent placer la protection de l’environnement « en tête leurs priorités pour l’avenir et pour le monde ». 4 jeunes sur 10 se disent également disposés à réduire leur consommation de viande, arrêter de prendre la voiture ou encore cesser de faire du shopping. Mais certains postes comme l’alimentation, l’éducation et la carrière, le bien-être et les voyages sont intouchables. Cela dit, il y a de nombreuses façons de voyager en respectant la planète.

NB

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Avant de s’envoler pour la Pologne, les youtubeurs Josh et Archie ont rempli à Londres leur caddie Lidl des 135 produits présents dans la liste du gouvernement pour suivre l’évolution de l’inflation. Résultat des courses : un ticket de caisse de 164,47 livres, environ 190 euros. Ils sont ensuite montés dans un avion pour Poznan. Toujours dans un Lidl, pour un panier similaire, ils ont payé 96,75 livres, un peu plus de 111 euros. Si l’on prend en compte le prix du vol, 54 euros pour un vol Ryanair avec un bagage en soute pour le retour, et celui d’une nuit d’hôtel, le duo a déboursé moins que pour faire son plein de courses à Londres : 156,33 livres sterling (180,20 euros) au total. Une économie d’une dizaine d’euros… si l’on oublie la facture écologique.

LG

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D’après un rapport de l’European travel commission (ETC), les arrivées de touristes internationaux en Europe de janvier à septembre 2023 étaient toujours inférieures (de 3,2%) aux niveaux de 2019. Deux destinations européennes sur trois ont enregistré moins d’arrivées de touristes qu’en 2019. Les pays d’Europe de l’Est et du Nord-Est ont subi les pertes les plus importantes. La Lituanie occupe la première place avec une baisse de près de 33% des arrivées. Elle est suivie de la Lettonie (-30%) et de l’Estonie (-27%). Les trois pays baltes subissant la désaffection notable des touristes russes pour les raisons que l’on sait. D’après l’ETC, cela s’appliquerait également à la Finlande (-24,4%), la Roumanie (-22,5%), la Hongrie (-15,5%), la République tchèque (-15,2%), l’Allemagne (-14,2%), et la Slovaquie (-14%). D’autres destinations souffriraient aussi de l’absence des touristes russes, mais dans une mesure moindre, comme l’Italie, Monaco, la Suisse, l’Autriche, la Bulgarie, la Croatie, Chypre, le Luxembourg, la Pologne et l’Espagne. Quant à la Grande-Bretagne, elle a perdu 6% de touristes par rapport à 2019. Mais là, les Russes n’y sont pour rien. Le Brexit aura suffi.

NB

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Près de 300 affiches de voyage « vintage » sont vendues aux enchères aujourd’hui dans les Swann Auction Galleries de New York. Certaines affiches remontent aux années 1890. Beaucoup sont évaluées à plus de 1.000 dollars. La plus chère est une publicité pour un voyage à Atlantic City d’une valeur estimée entre 10.000 et 15.000 dollars. Le directeur de la maison de ventes, Nicholas Lowry, explique qu’à l’époque les voyagistes ciblaient déjà les classes moyennes, « les classes supérieures n’avaient pas besoin d’être sollicitées par la publicité. Ceux qui ont les moyens de s’acheter une Rolls Royce n’ont pas besoin de voir une publicité pour vous dire : Il me faut une Rolls Royce. » Par ailleurs, en regardant toutes ces affiches, Nicholas Lowry a acquis la certitude que dans 50 ans, les touristes visiteront les mêmes attractions qu’un siècle auparavant. Et que les acteurs du tourisme feront toujours les mêmes publicités pour les pyramides en Égypte, le Taj Mahal en Inde, Ayers Rock en Australie, la Statue de la Liberté à New York ou la tour Eiffel à Paris. Immuable monde.

NB

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Chers lecteurs : à la suite du passage de la tempête Ciaran sur le nord de la France la semaine dernière, les deux principaux sites de productions de Bee Travel News situés en Bretagne ont été privés d’électricité. N’ayant pas réussi à dresser rapidement des pigeons voyageurs, nous avons dû renoncer à vous envoyer les numéros de jeudi et vendredi dernier. Conscients du préjudice subi, nous tenions à nous en excuser. La bonne nouvelle – si l’on peut dire – c’est que dès ce soir, BTN est à nouveau dans vos boîtes à lettres. Bonne lecture,

La rédaction

Afin de savoir quelles destinations sont les plus touchées par le tourisme de masse, la plateforme en ligne MoneyTransfers.com, qui donne un aperçu des différentes offres de transfert d’argent dans le monde, a déterminé le nombre de touristes par habitant. Bien que Venise ou Bali figurent en bonne place dans le classement mondial du surtourisme, ce sont des destinations thaïlandaises qui caracolent en tête. Comme Phuket, avec pas moins de 118,5 touristes par habitant. Pattaya, en seconde place, avec 98,7 touristes par habitant, ou encore Krabi, en troisième position, avec 72,2 touristes par habitant. Le podium est suivi de Mugla en Turquie (21,3 touristes par habitant), d’Hurghada (28,6), de Macao (26,9), d’Héraklion (22), de Venise (21,3), de Rhodes (20,3), et de Miami (18,6). Selon ce classement, le surtourisme semble encore loin de menacer Paris qui, avec 1,6 touriste par habitant, figure en bas du tableau.

NB

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L’institut d’études de marché Service Value a réalisé une enquête sur le niveau de confiance des marques de tourisme en Allemagne. Il en ressort que dans le transport aérien, c’est en Lufthansa que les Allemands ont le plus confiance, suivi de Swiss, Eurowings, Condor et Easyjet. Pour les compagnies de croisières, c’est Aida qui arrive en tête, suivie de TUI Cruises et MSC Cruises. Pour les portails de réservation hôtelière, c’est HRS, suivi de Booking, H-Hotels, Holiday Inn, Intercity et Best Western. Chez les agences de voyages, c’est le réseau Dertour qui est premier, suivi de TUI Reise Center, Lufthansa City Center, Alltours Reisecenter et Galeria Reisen. Enfin, chez les TO, c’est TUI qui est devant, suivi de Schauinsland Reisen, Alltours Flugreisen, ADAC Reisen et L’tur, Dertour et FTI. En Allemagne comme en France, on a l’impression que plus une marque est connue, plus on lui fait confiance. Alors qu’il n’y a aucun lien.

NB

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Le PDG d’Uber, Dara Khosrowshahi, a détaillé certains de ses projets lors du Skift Global Forum 2023. Il explique « qu’environ 22 à 24% des utilisateurs d’Uber voyagent en dehors de leur marché d’origine, ce qui, l’année dernière, a représenté environ 700 millions de voyages ». Il veut donc développer l’activité tourisme. Comme il l’a fait au mois de mai dernier quand, grâce à un partenariat Hopper, les clients Uber ont pu réserver des vols nationaux et internationaux. Cela s’ajoute à d’autres offres de voyage, y compris un partenariat avec Viator pour proposer des visites et des activités. Même chose avec la possibilité de réserver des billets de train ou de ferries. Actuellement, les tests se font principalement via l’application en Grande-Bretagne. L’ubérisation du tourisme est bien en route.

NB

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Selon les recherches de Tourism Watch, l’industrie du voyage et du tourisme obtient de mauvais résultats en matière de décarbonation. Dans l’ensemble, le tourisme est responsable d’au moins 5 à 8% des émissions mondiales de gaz à effet de serre et de 10 à 11% du changement climatique global. Néanmoins, la décarbonation du secteur est encore réalisable pour atteindre le « zéro net » d’ici 2050, selon les experts. Ils préconisent l’électrification du tourisme, alimenté à 100% par des énergies renouvelables. « C’est une entreprise énorme, reconnaissent les scientifiques, mais dans le transport routier et ferroviaire, pour les navires et l’hôtellerie, il existe au moins la possibilité d’utiliser les solutions disponibles. » Dans l’aérien aussi, mais c’est plus compliqué : il faudra prévoir de très longues rallonges.

NB

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